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Le lendemain matin

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Le lendemain matin


Quelqu'un s'acharne sur la sonnette alors que Mesut est en train de finir de se préparer. Je souffle et me dirige vers la porte. Quand j'ouvre, je tombe face à un homme. Je le dévisage une seconde. Quand mon cerveau le reconnait, ma gorge se serre et mon coeur commence un marathon.

Mes' : Boo, c'est qui ?

Josh : Papa ?

Berthold : Ma suceuse préférée ! T'as bien changé.

Josh : Mais qu'est-ce que... Toni... Je...

Berthold : Ne parles pas de ce fils de pute de Toni ! Pas de chance, il n'a pas réussi à nous tuer. Du moins, il croit nous avoir tué, mais ce n'était pas nous dans la voiture.


Je sens mes mains trembler alors qu'il me pousse et entre. Ses yeux passent sur les différents objets qu'il y a dans le couloir.

Mes' : Boo, tout va bien ?


Sa voix est plus proche que toute à l'heure. Je me tourne et m'approche de lui pour me glisser dans ses bras. Il frotte mon dos, doucement, alors que la voix du monstre de mon enfance se fait entendre.

Berthold : T'as toujours un cul à te damner. Je me demande ce que ça fait d'y entrer, maintenant. T'es encore plus bandant qu'avant.


Je sens mon petit ami se tendre violemment. Il m'éloigne de lui, et plonge son regard dans le mien. Je ne comprends pas mieux que lui ce qu'il s'est passé. Ni pourquoi mon père revient, après dix ans d'absence. Mesut se sépare définitivement de moi et se dirige vers le couloir. Je tente de le retenir, mais rapidement, il est face à mon père. Bras croisés, il s'est arrêté au milieu du hall, dans le but de m'empêcher de passer. Ou de mettre son corps en opposition pour me protéger, je ne suis pas sûr.

Berthold : Pourquoi je ne suis qu'à moitié étonné que ça soit avec lui que tu vis ?


A nouveau, on toque contre la porte. Mesut se décale et je glisse entre le mur et lui pour rejoindre la porte. Quand je l'ouvre, je me crispe.

Vidal : Tiens donc ! Comme c'est étonnant !

Mes : Oh putain ! Sérieusement ? Qu'est-ce que tu fous là, toi ?

Vidal : Je veux une explication avec ta salope de copain. Parce que je viens étrangement de me faire muter.

Josh : Attouchement sexuels sur un élève et ça vous choque d'être muté ? Ils auraient du vous virer !


Mon père se tourne, le regard furieux, vers l'autre merdeux. Il le chope et le colle contre un mur, le bras contre sa gorge.

Berthold : Sale petit enculé de pervers ! Je te préviens, t'as intérêt à te barrer loin d'ici. Personne n'a le droit de toucher à mon fils. Personne.


Mesut ne bouge pas, son regard fixé sur moi. Mes mains tremblent doucement quand il s'approche. Il embrasse mon front avant de me serrer dans ses bras. Avec lui, je suis sûr d'être en sécurité. Il ne va pas m'abandonner. Peu importe ce qu'il a pu se passer, je sais que je pourrais toujours compter sur lui. Il caresse mes cheveux et ma nuque, tendrement.

Mes : C'est pour ça ?


Je ne sais que trop bien ce dont il parle. Hier soir, en rentrant des cours, j'ai commencé à tout rangé et classé par couleur, dans toutes les pièces de la maison. Comme lorsque j'étais enfant, que j'avais peur et que j'étais un putain de maniaque avec mes peluches et leur couleur. Je hoche faiblement la tête contre sa poitrine. Je sais qu'il meurt d'envie de frapper l'autre connard, mais il ne le fera pas. Il préfère me protéger, me garder dans ses bras et me rassrer. Parce que c'est toujours ce qu'il fait quand il sait que je ne vais pas bien. Il m'aime, simplement.

Aimer c'est tout donner [Kimzil - Univers Alternatif]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant