Elle
- Tu peux ne pas me croire, je pourrais le comprendre, ce n'est pas vraiment à quoi tu t'attendais comme révélation, mais j'ai les preuves qui démontrent que c'est lui qui est responsable de cet accident.
Sous le choc je ne répond toujours pas. J'essaie d'assimiler un par un les révélations que Liz me dit. Je n'arrive pas à parler, tellement cette explication était improbable. Et personne, n'aurait pensé à cette explication, pas même moi. Je joue avec mes doigts, laissant le silence prendre place entre nous. Ni moi ni ma soeur avons pensé que quelqu'un aurait comploté contre nos parents pour avoir leur entreprise. Et encore moins Éric.
Nos parents ne nous parlaient jamais de leur entreprise et encore moins des concurrents qui voulaient leur terrain. De plus, ils préféraient laisser cette histoire hors de la maison afin de nous protéger et penser à autre chose.
- Quels sont les preuves ? Demandais-je doucement en regardant autour de moi.
- Tes parents ont parlé de cela à personne, sauf que ta mère m'a envoyé un message à moi ainsi que ta tante et nous avons décidé de nous voir. Nous nous sommes expliqué puis nous avons cherché le code qui permettait d'ouvrir un coffre dans la maison de ta grand-mère. Et nous avons trouvé des vidéos et des enregistrements de leurs conversations.
- Pourquoi ma tante ne nous a rien dit ?! Je veux dire..c'est mon père et c'est son frère, nous sommes en droit de comprendre ce qu'il s'est passé !
- C'était difficile d'y croire, elle l'avait perdu et ce n'était pas la première chose à quoi elle pensait. Et tu es partis, elle ne voulait pas te l'expliquer au téléphone.
Elle n'a pas tord. Perdre mon père a été la pire épreuve que nous avons eu dans la famille. Ma tante a le plus pleuré et a souffert de cette séparation. Nous aussi. Et lorsque nous avons appris que j'avais reçu en héritage l'entreprise, je l'ai accepté. Ma soeur avait reçu la maison d'enfance, celle où nous allions lorsque nous étions gamines. C'est une grande maison dans la campagne. Ma mère l'a hérité et c'est Felicia qui l'a eu.
Et lorsque Éric est venu me voir, ce soir là, il m'a menacé de détruire les gens que j'aimais si je ne faisais pas ce qu'il me demandais. J'ai du signé des papiers disant que je donnais l'entreprise familiale et que je quittais le pays pour une durée de plus de cinq ans. Il voulait qu'avec ce temps donné, Amanda et Niall soit plus proche que jamais et que je perde l'homme que j'aime. Malheureusement, il ne s'attendait pas à ce que Niall n'ai pas de sentiment pour elle, de plus il ne le savait pas et aujourd'hui, c'est Amanda qui prend le relais.- Liz, pour l'instant, ne me montre aucune preuve, je ne veux pas que tu sois la prochaine victime et j'ai besoin de toi pour faire tomber sa famille. Et ne dit rien à Félicia, je lui expliquerais en tant voulu.
- Comment ça la prochaine victime ? Demande Liz en fronçant des sourcils.
Je soupire puis lui explique dans les grandes lignes que depuis que je suis revenu, je reçois des messages provenant d'un inconnu qui n'aime pas du tout mon retour. Il m'a menacé a plusieurs reprises et sait que je suis assez proche de Niall. Je n'ai pas demandé à Jérémy de trouver qui est derrière ce numéro car il est occupé. Il m'a donné des infos sur celui qui était derrière mon ordinateur, et m'a expliqué que c'était un hackeur assez professionnel, mais que cette personne a détruit son propre virus afin qu'on ne le retrouve pas. Tout se complique pour nous et rajouter à cette personne, je ne suis pas du tout sorti de l'auberge.
Après une heure d'explication, je sors suivie de Liz du Starbucks. Nous nous donnons nos numéros afin de rester en contact et elle me demande de faire attention. Je l'a rassure que je suis surveillé par un garde du corps choisi par Niall et que rien ne m'arrivera. Elle sourit ravie d'apprendre cette nouvelle puis s'en va en me faisant une dernière fois une accolade.
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Espoir
RomanceJ'ai quitté le pays il y a de cela sept ans, pour plusieurs raisons. J'ai laissé derrière moi tout. Mes amies, ma famille, mon premier amour. J'ai essayé de passer à autre chose, d'avancer mais je n'y arrivais pas. Et aujourd'hui, après sept ans, je...