Après quelques longues minutes de route passée dans le silence le plus total, Hank s'arrête finalement devant une grande maison délabrée et apparemment abandonnée.
Je sors de la voiture, bientôt suivie de Connor et du vieux, puis rentre dans le bâtiment en pierre.
Une odeur affreuse de cadavre d'animal me saute aux narines et je cache mon nez derrière mon écharpe pour me retenir de vomir.Cette odeur horrible ne semble pas déranger Hank et Connor plus que ça, et ils se contentent d'avancer tranquillement sur le parquet grinçant.
-Bah alors gamine, on a les narines fragiles ?
Je me résigne à ignorer cette remarque totalement stupide, non pas part faiblesse ou par manque de répartie, mais surtout par respect pour le plancher déjà bien délabré, qui n'a sûrement pas envie d'accueillir...ce qui risque de sortir de ma bouche si je respire l'odeur nauséabonde régnant ici une seule seconde de plus.
Mes deux coéquipiers passent alors devant moi et je reste tout de même sur mes gardes.
Ce genre d'endroit, ça me fout légèrement les jetons, je dois bien l'admettre.Connor finit par s'arrêter devant la porte d'entrée au mauvais état et se tourne vers nous dans le plus grand des calmes.
Sérieusement, une météorite pourrait se crasher sur la Terre et le Soleil pourrait exploser, ce robot resterait toujours aussi inexpressif et calme.
C'est flippant !J'arrive devant la porte tandis qu'Hank appelle la personne à l'intérieur à ouvrir, sans résultat évidemment.
-Police de Detroit, ouvrez cette foutue porte !
Je roule des yeux face à cet échec cuisant et m'approche.
-Peut-être que si tu étais un peu plus convaincant, ça serait plus efficace, ducon ?
-Qu'est-ce que tu proposes gamine, puisque t'es si intelligente ?
-Laisse faire les pros.
Je le pousse sur le côté et donne un coup de pied violant dans la porte.
-Ouvrez la porte, c'est gratuit !
. . .
Je me tourne vers Hank qui me fixe avec un sourcil haussé.
-Bon bah y'a personne.
Je hausse les épaules après avoir conclu et commence à repartir vers la voiture avant de chopper une maladie.
-Idiote.
Je me fige quand j'entends le vieux prononcer ce mot et me tourne lentement vers lui avec un air meurtrier.
-Pardon ?
-Tu m'as bien entendu la naine.
Je fonce vers lui, lui attrape violemment l'épaule et le pousse à nouveau contre la fenêtre cette fois-ci, puis après avoir reculé de quelques pas à peine, je fonce dans la porte.
Le mode gentil flic ne fonctionne pas ?
Utilisez la technique « bourrin ultime ».Sous la pression et mon poids -trop de chocolat tue le chocolat- la porte finit par craquer et s'ouvre dans un fracas, me laissant gracieusement me casser la gueule contre le carrelage abîmé -bien moche au passage- dans un cri.
Connor se précipite à l'intérieur et m'aide à me relever tandis que le vieux entre en me passant à côté comme si de rien n'était.
Qu'il aille crever.
Après que l'androïde m'ai redressée, je murmure un simple merci et rejoins Hank dans la cuisine.-Dis Connor, tu pourrais nous détailler le signalement ? ...s'il te plait.
Hank se tourne vers moi.
-Tu l'appelles par son prénom ? Et tu dis s'il te plaît ? Ta chute étais si douloureuse que ça ?
Je roule des yeux et tourne le dos au vieux pour regarder Connor dans les yeux.
-Bon alors ? Qu'est-ce qu'on est venus faire ici ?
L'androïde sourit rapidement et regarde autour de lui.
- Les voisins avaient l'habitude de voir le propriétaire de cette maison souvent. Il sortait, et allait beaucoup au bar de la rue d'après nos témoins. Mais depuis quelques jours, le propriétaire ne se montre plus.
-Ils ont attendus plusieurs jours pour lancer l'enquête ? Ils foutent quoi au commissariat...
-Et bien un des amis à fait part de ses inquiétudes au commissariat il y a quelques jours mais il a fallu mener une petite enquête par rapport à la vie du propriétaire.
Tout en écoutant attentivement Connor, je continuais de fouiller un peu dans les placard du salon et de la cuisine.
-J'imagine que ça concernait un androïde, sinon on nous aurait pas envoyé ici.
-C'est exact Mlle (T.n). On a appris que le disparu avait acheté un androïde quelques semaines avant sa présumé disparition.
Je hoche la tête.
Je remarque alors que Hank a quitté la pièce.-Mmh...il est passé ou le vioc ?
-Il est monté à l'étage, Mlle (T.n).
-Par pitié, arrête de m'appeler par mon nom de famille, j'ai l'impression d'être vieille !
-Excusez moi.
-Ça vaut aussi pour le vouvoiement.
-Oui. Pardon.
Je recommence à fouiller dans les placards quand j'entends un cri suivi d'un grand fracas à l'étage.
-Bordel le vieux !!
Je cours et monte les escaliers quatre par quatre avant d'arriver à l'étage.
Avant que je comprenne ce qui m'arrive, je me prend un énorme coup de poing en plein nez et tombe en arrière contre une porte.
Je tente de me relever mais mon dos refuse catégoriquement de bouger et je reste bloquée à moitié affalée contre une porte presque cassée, une hémorragie nasale sur les bras.
J'arrive à peine à parler.Au rez-de-chaussée, j'entends des bruits de coups et de fracas violents.
J'essaie à nouveau de bouger, sans résultat.
Je tousse un bon coup malgré la douleur me tordant le dos, et tente de parler une nouvelle fois.-L...le vieux ? Ça va...?
-Ouais, tranquille, c'est pas comme si je m'étais fais étalé par une putain de machine en a peine trois secondes. Et toi la naine ?
-...la...la mê...
Je n'arrive plus à parler et en plus de cas, le sang s'écoulant de mon nez descends jusque dans ma bouche.
Je déteste ce goût bordel !-Gamine ? (T.p) ?! Ça va ?!
Je vois flou.
Ça y est.
Je vais mourir ?
Si jeune et si belle ?
Nah...Pitié...
Je ne veux pas...
Pas maintenant...!Je vois de plus en plus flou et le son autour de moi se brouille entièrement.
A l'aide !
C...Conno...=•=•=•=•=•=•=•=•=•=•=
C'est qui qui poste un chapitre sans importance par manque d'inspiration pour la vraie suite ?
C'est Puppet !Me tapez pas sivouplé.
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SAVE ME [DBH: Connor X Reader - FR]
Fanfic"-Mlle. (T.n), à partir d'aujourd'hui, vous ferez équipe avec le Lieutenant Anderson. -C'est une blague ? Fowler, je peux pas supporter ce type ! -J'en ai rien à foutre. De plus, vous serez tous les deux accompagnés d'un androïde que CyberLife nous...