Falling For Her Tome 1 [ Terminé ]

7/ Petit Jeu

PDV KATALINA:

Cela fait une éternité que nous sommes enfermés tout les deux dans cette horrible cave. Un silence de mort parle à notre place. Khol s'est rassis sur l'escalier en bois et a posé sa tête entre ses bras. Je crois même qu'il s'est endormi puisque je ne l'entends plus jurer dans sa barbe et que sa respiration est devenue régulière. 

Quant à moi, je suis restée assise sur mon petit matelas miteux. Je ne bouge pas, je reste dans cette position durant ce qui me semble être des jours et des jours. Je sais que c'est faux, la lumière du soleil n'a toujours pas laissé place à la lumière de la lune. 

Soudain, j'entends Khol bouger sur les escaliers. Mon regard se dirige vers lui, je le vois se lever et il descend les escaliers. Il fait quelques allés retour dans la pièce, sûrement pour se dégourdir les jambes. 

Je reste à le regarder bouger. Je ne sais pas si il réfléchis pour chercher un moyen de sortir de ce trou à rat ou bien si il veut juste marcher un peu... 

Je m'enfonce un peu plus dans mon matelas lorsqu'il pose les yeux sur moi. Je baisse mon regard, intimidé par cet homme qui me regarde de travers à chaque coup d'œil. 

-Alors... Commence-t-il durement. On va récapituler toute cette histoire. Dit-il en continuant de faire ses cents pas. Tu es Katalina Eastwood, en vrai je ne sais même pas qui tu es puisque je n'ai jamais entendu parler de toi. Apparemment, les journalistes adorent te suivre où que tu ailles. Tu dois être une fille à papa qui ne fait que défier l'autorité de tes parents mais pourtant qui n'est jamais puni. Une lycéenne ? Non je pense pas, j'ai dis ça tout à l'heure pour t'agacer. Je dirais que tu fais partie d'une grande école puisque tes parents sont connus, mais que tu n'arrives pas à l'Université parce que tu passes tout ton temps à faire ta diva. 

Il fait une petit pause en restant planté devant moi et avec un petit sourire narquois au bout des lèvres. 

-Et n'oublions pas que ta maman et ta sœur t'aiment plus que tout au monde, donc je dirai que tu es pardonnée de toutes les frasques que tu fais. Dit-il en rigolant. 

Malgré le fait que j'ai envie de lui foutre mon poing dans sa figure, je me retiens. Je ne veux absolument pas mourir dans cette horrible cave. Je reste assise sur le matelas et je le fusille du regard. Comment peut-il se permettre de me juger d'une telle façon ? En plus, tout ce qu'il dit est complètement faux ! Pour lui, j'ai une vie facile et parfaite. Bon d'accord, j'ai la facilité de l'argent, tout le monde ne cesse de répéter que l'argent ne fait pas le bonheur, mais on est bien heureux d'en avoir quand même un peu. Mais c'est vrai qu'il ne fait pas tout, on ne peut pas acheter l'amour d'une famille avec de l'argent, sinon, je l'aurai fait depuis longtemps.

Il rigole de plus belle lorsqu'il voit que je ne dis rien et que je le mitraille. 

Inspire.