PDV KATALINA:
J'ai un horrible mal de crâne. J'ai l'impression d'avoir bu durant des jours et des jours. Ma bouche est encore plus pâteuse que des pâtes restés trop longtemps sur le feu.
La lumière du jour m'aveugle et la douceur de la couverture m'étouffe. J'ai l'impression d'être entourée de soie et d'être enfermée dans une boite.
Attendez ?! Soie ?
J'ouvre immédiatement mes yeux, j'ai la grande surprise de retrouver ma chambre de petite princesse.
Je suis de retour chez moi. Pourtant, après des jours et des jours à souhaiter ce retour, je ne me sent pas plus libérer. Pourquoi mon corps n'émet aucune satisfaction à être ici ?
Soudain, une porte s'ouvre. Je reconnais Sloan. Lorsqu'elle voit que j'ai les yeux ouvert, un large sourire se forme.
-Mademoiselle Katalina ! Cela est si bon de vous revoir ! Vous ne pouvez pas savoir comme vous avez manqué à tout le monde ! Me lance-t-elle rayonnante.
Après ses mots, elle court hors de la chambre. Elle doit surement être partie prévenir tout le monde que je suis réveillée. Je m'attends vraiment à un accueil des plus bizarre.
J'entends des cris fuser.
-Elle est réveillée ! Venez voir ! Vite elle est réveillée !
Immédiatement, un vacarme se fait entendre et trois personne entre dans ma chambre. Il me regarder avec une telle intensité. Par contre, je ne peux pas dire que c'est la même intensité.
Mon père me regarde, les yeux baigné de larme. Je pense qu'il est réellement heureux de me retrouver.
Catherine, me lance un regard froid. Quant à sa fille, c'est la même chose. Je pense que si elles pouvaient me tuer, elles le feraient sur le champ.
Mon père s'avance vers moi doucement. Il doit surement croire que j'ai subi un traumatisme du à mon kidnapping. Je pense qu'il sera fort déçu d'entendre ce que j'ai à dire.
-Ma petite Katalina... Tu m'as tellement manqué... Tu ne peux pas savoir à quel point j'étais triste lorsque tu as disparu... Nous étions si désemparé sans toi ces dernières semaines.... Chuchote-t-il.
Il vient s'asseoir sur le bout du lit. J'ai l'impression qu'il est tel un guépard avant de sauter sur sa proie.
-Katalina... Commence Catherine par une voix qui se veut gentille. Dis nous ce qu'il s'est passé.
Je lui lance un mauvais regard. Elle n'essaie même pas de savoir si je vais bien, elle saute directement ses paroles inutile pour aller là où son intérêt sera grand.
Beverly me regarde l'air menaçant. Surement pour me prévenir de ne pas trop en faire sur mon supplice.
-C'est simple... Commençais-je sûr de moi. Je me suis enfuie.
Mon père me regarder peiné et ouvre la bouche.
-Nous le savons ça Katalina. Mes hommes t'ont vu sur le bord de la route, ils t'ont récupéré et je m'excuse pour la violence de leur geste, mais ils m'ont dit que tu avais paniqué et que t'étais enfuie en les voyant. J'imagine que tu as eu peur que ça soit ton ravisseur... Conclus mon père.
Un sourire idiot se forme sur mes lèvres. Je vois du coin de l'œil que Beverly me fusille encore du regard. Elle n'aime pas que je sois si proche de mon père.
Ne t'inquiète pas, je te le laisse ton petit papa chéri.
-Père, il n'y a pas eu de ravisseurs... Commençais-je.
-Quoi ? Mais qui t'as enlevé alors ? S'offusque-t-il.
-Personne ne m'a enlevé. Lui dis-je.
-Katalina... Dit-il en se relevant. Je ne comprends pas ce que tu veux me dire.
Beverly s'avance, un sourire malsain sur les lèvres.
-Papa... Je pense que ce que veut dire Kate, c'est qu'elle s'est enfuie de la maison ! Elle n'a jamais été enlevé !
Mon père se tourne vers Beverly et fronce les sourcils.
-Ne dis pas n'importe quoi Beverly, ta sœur ne ferai jamais ça.
Il se tourne vers moi pour avoir confirmation et je lui souris de plus belle.
-Beverly n'est pas ma sœur. Je me lève de mon lit et leur passe devant. Et je n'ai jamais été enlevé, j'ai orchestré mon enlèvement. Répondis-je simplement.
Lorsque je passe devant Catherine, celle-ci me stop en m'agrippant le bras.
-N'es-tu pas fatiguée d'être la honte de cette famille. Me demande-t-elle froidement. Comment oses-tu faire honte à ton père de la sorte ?
Elle ne me lâche pas pour autant et je vois sa main se lever. Je n'ai pas le temps de me protéger que sa main décorée par sa belle bague en or vient violemment rentrer en contact avec ma joue.
Je la regarde, la haine s'emparant de moi et je cours m'enfermer dans mon dressing. J'ai besoin de prendre l'air.
Catherine n'a pas changé. Mais qu'est-ce que je dis ? A quoi je m'attendais ? Qu'elle soit gentille avec moi, croyant que j'avais été kidnappé ? Peut-être que au fond, je vois le monde un peu trop en rose.
Je me prépare rapidement. Je ne peux pas rester dans cette maison avec deux vipères plus longtemps.
Habillée d'une robe en laine avec de gros collant et un manteau en fourrure, je sors de mon dressing. Lorsque j'arrive dans ma chambre, je ne vois plus personne. Ils ont tous déserté et ça ne me déplaît pas plus que cela. J'ouvre la porte de ma chambre et je tombe nez à nez avec Ace.
Ma bouche s'ouvre, mais aucun mot ne sort. Que pourrais-je bien lui dire ?
-Mademoiselle Eastwood, un plaisir de vous revoir. Me sourit-il, l'air soulagé.
-Ace. Dis-je simplement.
Cette familiarité entre nous me surprendra toujours. Je dois bien avouer qu'il m'avait un peu manqué durant mon petit séjour. Mais jamais je ne pourrais lui avouer, il pourrait se poser des questions bêtes.
Je passe devant lui et descend rapidement les escaliers.
-Mademoiselle a décidé d'aller quelque part ? Me demande-t-il en essayant de me rattraper.
-Oui en effet, mais je n'ai pas besoin de vos services. Répondis-je et essayant de le semer.
J'ouvre la porte assez rapidement pour fuir Ace, malheureusement, je tombe sur deux hommes habillés en noir.
-Qui êtes vous ? leur demandais-je troublée.
-Ce sont vos deux autres garde du corps. Vous venez d'être enlevée, votre père veut que vous soyez protégez 24h/24 par plusieurs hommes. M'apprend Ace.
Je me tourne vers lui en fronçant les sourcils. Est-ce une blague ?
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Falling For Her Tome 1 [ Terminé ]
Teen FictionKatalina Eastwood est une jeune femme de 24 ans seule dans un monde rempli de personne. Malgré toutes les personnes qui l'entourent, elle est plus seule que jamais. Au fil des années, elle s'est habituée à sa vie. La richesse fait partie de son qu...