Chapitre 10

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Point de vue de Zack

BIP BIP BIP... putain de réveille à la con.
« bon lève toi », me dit ma conscience.
Je l'écoute et me lève et vais prendre une douche pour bien détendre mes muscles avant de descendre pour manger , il y a personne chez moi comme d'habitude. Mes parents n'ont même pas fait une remarque sur la disparition d'Anna et Mélodie , ils s'en foutent... Il y a que leur travail qui compte... Ils ne savent même pas que je suis gay même si ils doivent sans douter, on est au XXI eme siècle donc la tolérance devrait être présente. Enfin bref, je mange vite-fait avant de prendre ma voiture et aller à l'école. J'ai cours d'Histoire en première heure, ce qui me fait penser à Anna... Elle me manque putain j'aimerais juste un signe de vie...

Point de vue d'Anna

On est partie depuis longtemps et après deux ou trois heures de route, on était enfin arrivée. C'est un petit village, à l'arrière, un château avec des drapeaux anglais. Je ne sais pas où on est mais sûrement dans la partie anglaise.

« Bien vu l'historienne, si il y a des drapeaux anglais s'est que nous ne sommes pas dans la partie française », répondit ma conscience.
Ta gueule la conscience ! lui répondis-je.

Je me trouve sur le cheval de Lukas. Monsieur a insisté à cause de notre ' fugue'. Ça l'arrange bien, comme nous sommes collés serrés, son sourire vaut tous l'or du monde. On arrive dans la cour du château où celui-ci me fait descendre du cheval et m'emmène dans le château. Je me demande comment monsieur a le droit à autant de luxe en temps de guerre. Je vais sûrement bientôt le savoir. Il ouvre une porte, c'est une chambre très bien décorée pour l'époque.

- Voici notre chambre, dit Lukas avec un sourire aux lèvres.
- Nous faisons quoi ici ?
- Mon père nous a dit de rester en retrait le temps qu'il revienne avec d'autres soldats.
- Ton père ?
Je sais qu'il est haut place dans l'armée mais seul le roi peut demander de battre en retrait, à moins que...
- Ah oui... mon père, dit-il en bégayant.
- Je fais quoi moi ?
- Tu restera ici, en sécurité, les femmes ne savent pas se battre s'est bien connu. Dit-il d'un ton macho.

Il a osé... petite truite va, attends que Jeanne te mette la pâté à Orléans.

- Tu es sûr que les femmes ne savent pas se battre ?
- Bah oui
- Alors, tu n'as pas peur de te battre contre moi ?
- J'aurais peur de te faire mal avec des vrais épées
- Il y a des épées en bois non ?
- D'accord , mais ne pleure pas si je te bats.
- Ne t'inquiète pas pour ça, tu ne voudrais pas corser un peu ?
- Comment ?
- Faire un pari, si tu préfères.
- Tu proposes quoi ? Répondit Lukas avec un sourire malicieux.
-Si tu gagnes on fait ce que tu veux mais si je gagne c'est moi qui décide.

Il se rapproche de moi, nos lèvres à quelques centimètres l'une de l'autre, ma proposition lui plaît beaucoup.

-Tout ce que je veux ?
- Oui mon seigneur.
- Très bien, j'espère que tu es prête ?
- Je suis plus que prête.

Il ne veut pas perdre une seconde et me prend  par la main pour m'emmener dans la salle d'entraînement. Il y a des soldats qui s'entraînent mais dès qu'ils ont vu Lukas, ils ont laissé la place en baissant les yeux, et ça se dit homme. Lukas me lance une épée en bois que je rattrape facilement. Heureusement que j'ai eu des cours grâce à ma mère, je me demandais pourquoi elle m'apprenait ça mais je la remercie d'avance.

-Si je te fais mal, je m'excuse d'avance.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, mon seigneur.

Les soldats font un cercle autour de nous pour bien voir, je crois que Lukas ne les a même pas remarqué car il était étonné que je le vouvoie mais il a toujours cette détermination de me voir perdre et de pouvoir faire des choses pas très catholique. Le combat commence et il prend vite la main, fin je le fais croire qu'il gagne  car au bout de dix minutes de combat avant qu'il ne me touche et à force d'entendre les rires des hommes autour, je le fais tomber et place mon épée juste au dessus de sa gorge. Il est complètement sonné et moi j'ai un sourire remplit de fierté, car tous les soldats ont le souffle coupés. Leurs têtes est à prendre en photo.

La fille au sang bleu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant