Mélanie visite.

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Je suivis Miss Munroe jusque dans sa salle où je devais présenter une œuvre en lien avec une guerre. J'avais choisi Le Déserteur. Je pris ma feuille de note. C'était une présentation rapide de cinq minutes. J'avais quand même fait un diaporama. Je donnais une copie de ma feuille de note à Miss Munroe afin qu'elle puisse passer le diapositives au bon moment. Les élèves arrivèrent et s'installèrent. Je pris place au centre de la pièce.

- Bonjour. Aujourd'hui j'ai choisi de vous présenter Le Déserteur de Boris Vian. C'est une œuvre musical dans laquelle un déserteur explique au président qu'il ne souhaite pas faire la guerre et qu'il déserte. Le contexte politique de l'époque C'est la guerre d'Algérie qui as commencé en 1954 et terminé en 1962. Cette œuvre musical à été censuré de 1955 à 1963. Donc elle est redevenu publique à la fin de la guerre d'Algérie. Dans cette œuvre l'auteur du moins le narrateur de cette chanson explique les motivations qui le pousse à refuser la guerre. Il y a un pont dans la musique au même moment. Il dit qu'en gros s'il part à la guerre on va lui prendre sa femme son âme et son passé car il y à énormément de chance qu'il meure au front. Dans la suite de la chanson il va même accuser à juste titre le président de sacrifier son peuple pour une guerre que lui seul a déclaré. Il faut noté que la fin de cette chanson à savoir "dites à vos gendarmes que je n'aurai pas d'arme et qu'il pourront tirer" n'est pas la fin originale de la musique. Déjà les paroles renvois au fait que les déserteur étaient obligatoirement fusillés. La vraie fin disait "dites à vos gendarmes que j'ai une arme et que je sais tirer". Elle à été changé car jugé trop violente. Cette œuvre en lien avec le guerre d'Algérie montre qu'il n'y a pas que les combat au front qui la détermine mais aussi les médias alors censuré afin de montrer une image positive à l'engagement au front. Un dernière précision est à apporter. Les jeunes comme vous et moi devant faire leur service militaire le faisaient au front et en mouraient. Il n'étaient que la chaire à canon de l'état.

- Tu as fini? Demanda Miss Munroe.

- Oui.

- Des questions demanda t elle au restant de la classe. Personnes ? Bien tu peux aller t'asseoir.

Je me dirigeais vers ma place et marquais un arrêt quand je vis Mélanie à la porte en train de me regarder. Je lui adressais un discret signe de main et m'asseyais à ma place habituelle à côté de Jonathan. Celui-ci me regarda avec un sourire.

- Qu'est-ce qui a ? Questionnais-je en fronçant les sourcils.

- Je veux faire la paix.

Je le regardais avec un sourcil levé signe de ma surprise.

- Pardon mais tu es sérieux là ?

- Oui. J'avoue j'ai été un peu con...

- Ça on peut le dire commentais-je.

- Mais je me suis rendu compte que tu n'étais pas la fille chiante que tu parais être au premier abord. Et puis j'en ai assez que tu me remette en place.

- J'ai pas fini crois moi.

- Je te propose un deal. J'arrête de te faire chier et tu arrêtes de me recadrer.

- Dans le cas où ta présence même me fait chier ça va être compliqué pour toi d'arrêter. Non je plaisante ça va tu es pardonné. Par contre si j'ai à le regretter je te balance d'une fenêtre du deuxième étage c'est clair ?

- Vendu.

Je saisis sa main tendue et la serrais avec un sourire.

- Comme quoi tous les mecs ne sont pas con. C'est un compliment Jonathan.

- J'espérais bien. Au fait je ne te l'ai jamais dis mais bienvenue à Anormal Sud.

- Merci mec répondis je en souriant.

Je croisai le regard de Miss Munroe qui hocha la tête signe qu'elle approuvait. Le cours continua paisiblement et pour une fois personnes ne me cassait les couilles. C'était reposant. Au bout d'un moment Miss Munroe nous demanda de travailler en groupe de deux. Ce n'était habituellement pas ma tasse de thé mais aujourd'hui avait l'air optimiste je me mis donc avec Jonathan. Le travail consistait imaginer l'histoire d'un détenu en camp de concentration. Ayant des dispositions pour l'imagination et la création de personnes ainsi que l'écriture je demandais à Jonathan de faire de recherche sur la manière dont était agencé Auschwitz. Il prit de notes en surfant sur le net. Pendant ce temps je m'occupais de la création du personnage. La cloche sonna marquant la fin du cours. Je rassemblais mes affaires et souhaitais bonne journée à Miss Munroe et Jonathan avec de quitter la classe en direction de la salle du professeur.

("Votre attention s'il vous plaît. Le cours de philosophie est annulé. Luxa rejoint moi dans mon bureau s'il te plaît")

La ton du professeur était calme et je me demandais ce que j'avais fait pour être convoqué. Je me rendis au bureau après avoir marqué un arrêt dans ma chambre pour poser mon sac de cours.

Je toquais à la porte.

("Entre Luxa")

Je poussais la porte et pénétrai dans la pièce. Mélanie était assise devant le bureau. Je lui adressais un sourire avant de regarder le professeur.

- Vous vouliez me voir ?

- En effet Luxa. J'ai une conférence à Washington. J'aimerais que tu fasses en sorte que Mélanie se sente comme chez elle.

- Entendu.

- Je pars donc l'esprit tranquille. Mélanie si tu as un souci, une question demande à Luxa. Si elle n'est pas disponible l'équipe enseignante se fera un plaisir de t'aider.

- Merci professeur sourit Mélanie.

- Vous pouvez partir.

Mélanie me suivit dans le couloir. Il ne manquait qu'Idja et Yumi et les Teen's étaient au complet.

Tome 1: Mon histoire à l'école du Professeur XavierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant