Ma professeur d'histoire est claustrophobe.

872 46 0
                                    

Je remontais dans le manoir quand je croisai Anna. Elle m'attrapa par le bras.

- Qu'est-ce que tu as foutu? Demanda t elle. Le professeur à arrêté son cours en appelant ton nom.

- Viens dans ma chambre je t'expliquerai.

Elle me suivit dans ma chambre où je lui demandais de verrouiller la porte et retirai mon haut et lui tourna le dos.

- Whaaaat mais qu'est-ce que tu as fait ?

- Déjà est ce que j'ai une coupure sanglante ?

- Non mais ton dos à littéralement changé de couleur. Il est violet tirant sur le marron. Tu devrais aller à l'infirmerie ajouta t elle.

- Non tant que ça ne saigne pas c'est pas très grave. Je te la fais courte. La scène d'entraînement à mal tourné. J'ai pris des poutres enflammées dans le dos et Miss Munroe est à l'infirmerie complètement inconsciente. Je vais voir comment elle va.

- Il va falloir que tu m'explique ça en détail. On se fait un feu de camp et on fait griller des chamallow avec des filles ce soir tu veux venir ?

- Pourquoi pas. Maintenant je suis désolée mais je veux savoir comment elle va.

- Huit heures près du lac. Te me diras.

Je redescendit au sous sol en courant. L'infirmerie était fermée. Je toquai avant d'ouvrir. Miss Munroe était allongé. Elle ne paraissait pas blessé.

- Elle n'a toujours pas repris connaissance dit le docteur Jean Grey qui sortait de son petit bureau.

- C'est grave ? Demandais-je

- Ce n'est pas physique c'est tout ce que je peux te dire. Le reste c'est à elle de te le dire. Tu es sûre d'aller bien ? Logan m'a dit que tu as refusé de venir même si tu étais mal en point.

- Je n'ai pas confiance en la médecine. Attention ce n'est pas par apport au gents qui la pratiquent mais à l'art seulement. Je préfère laisser mon corps gérer la situation.

- Ça vous fais un point en commun sourit elle en désignant Ororo.

- Techniquement je suis censée prendre du magnésium pour me calmer le stress. Je souffre d'hypo-tension-ortho-statique. Pourtant je ne le fais pas car le chant à les même effet et que je le pratique presque quotidiennement.

- Et si demain tu attrapes un cancer ?

- Je me laisserai mourir répondis-je calmement. Je suis fataliste. Pour moi la vie en soi n'as aucun intérêt. Si je dois mourir demain alors je mourrai. Peu importe ce que les Parques m'auront choisit. J'espère juste ne pas souffrir.

- C'est dommage d'avoir un état mental comme ça à ton âge.

- Entre mon âge physique et mon âge mental il a un monde docteur Grey. J'ai eu dix-sept ans le mois dernier mais je ne suis pas à l'aise avec les gens de mon âge. Je préfère une discussion constructive avec un adulte qu'un fou rire avec des amies. Pas que je ne les aime pas. C'est juste que quand j'y réfléchis après je trouve ces moments, excusez moi l'expression, complètement con.

- Je t'ai déjà dit ne pas tolérer un tel langage Luxa murmura la voix d'Ororo.

Elle ouvrit doucement les yeux. Ils étaient bleus. Jean retourna dans son bureau.

- Désolée Miss Munroe. Qu'est il arrivé à vos yeux. Je les croyais marron.

- Je porte des lentilles habituellement sourit elle en se redressant. Tu n'es pas blessée.

- Rien de très grave. Mon dos à pris quelques coups déjà. Je me suis inquiétée pour vous. Qu'est-ce qui s'est passé en dessous ?

Ororo se roula en boule et ses yeux se remplirent de larmes.

- Je... C'était plus fort que moi... Je voulais sortir... J'avais l'impression d'étouffer...

- Vous êtes claustrophobe n'est-ce pas ?

- Oui et il faut dire que ta réaction ne m'a pas aidé.

- Si c'est pour vous avoir jeté dans un trou excusez moi c'était l'instinct de survie qui a pris le dessus.

- Ce n'est pas ça. Tu as eu le même réflexe que ma mère. Quand j'avais 5 ans je vivais au Caire. Un jour un avion s'est écrasé sur notre maison et à tué mon père sur le coup. Ma mère à fait barrage avec son corps pour me protéger de l'effondrement du bâtiment. Elle est morte quelques heures plus tard et je lui parlais jusque dans ses derniers instants. Je suis restée deux jours sous les décombres. Depuis je ne supporte pas les espaces confinés sous terre.

- C'est pour cela que vous avez appelé maman tout à l'heure. Ma mère l'est également je connais le malaise que ça peut produire. Est-ce que tout va mieux maintenant ?

Ororo se leva et marcha doucement dans la pièce.

- Oui mais nous n'avons pas pu finir l'entraînement.

- Je suis pas pressée. Mon dos à besoin de guérir.

Ororo sourit et s'assit sur le lit.

- Je comprends et j'aimerais savoir pourquoi la salle s'est programmée toute seule.

- Nous aurons des réponses Miss Munroe. Je vais vous laisser vous reposer.

- Entendu. Fais attention à toi. Quelque chose me dit que la salle des dangers ne sera pas la seule à nous poser des problèmes.

- Je ferai gaffe promis souriais-je en quittant l'infirmerie.

Dans le couloir je vit le professeur se diriger vers cérébro.

- Comment va Ororo ? Me demanda t il alors que je le suivais.

- Bien du moins autant qu'on peut l'être. Vous avez repéré un nouveau mutant?

- En effet. Tu peux rentrer dit il en voyant que je m'imobilisais à la porte de la pièce.

Je le suivais sur la plateforme. Il enfila un casque et la porte se ferma toute seule. Le décor se modifia et nous entoura d'une grande carte avec des points blancs et rouges brillant dessus.

- Qu'est-ce que c'est demandais-je émerveillée.

- Les points blancs représente les humains les rouges sont les mutants. J'en ai repéré un en France hier. Il possèderait un certaine capacité à s'adapter aux éléments. Je compte lui parler de cette école.

L'image changea et représenta plusieurs silhouette humaines. Au bout de quelques minutes une en couleur se présenta et je m'étouffais en la reconnaissant.

- Mathieu m'écriais-je en me demandant si ma vision ne me jouait pas un tour.

Tome 1: Mon histoire à l'école du Professeur XavierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant