~~~NDA~~~
Attention, si vous êtes très sensible au sang, vous préférerez peut-être sauter le dernier passage. Pour le signaler j'ai mis 5 étoiles au lieu de 3.
Bonne lecture***
Alyn ouvrit grand les yeux et prit une grande inspiration. Elle pouvait respirer. Tout allait bien. Ou du moins, tout n'était pas pour le pire, songea-t-elle. Les mains liées dans le dos, elle était couchée sur un tas de paille. Ses ennemis avaient eu un peu de reconnaissance, songea-t-elle non sans ironie.
Il n'y avait pas grand-chose dans son champ de vision, seulement un filet de lumière qui filtrait sous la porte.
Celle-ci s'ouvrit brusquement, et une femme en culottes collantes apparut dans l'entrebâillement. Elle s'avança et pointa Alyn de sa lance tout en prononçant quelques mots d'une langue gutturale que la reine ne comprenait pas. Deux guerrières entrèrent après elle et mirent debout la jeune femme sans hésiter. Leur poigne était ferme et Alyn n'eut d'autre choix que de rester sur ses pieds quand bien même ses jambes étaient cotonneuses. Sans plus s'éterniser elles sortirent toutes les quatre de la petite pièce. Encore dans les vapes, la jeune fille eut juste le temps d'apercevoir Missor, Lisa et quelques autres compagnons de voyage qui la regardaient avec des yeux ébahis.
Elle était trop faible et se laissa donc porter là où les Salvyries – il ne pouvait s'agir que d'elles – l'emmenaient. Son esprit était embrumé et elle était incapable de réfléchir avec clarté : elle ne songeait même pas à se débattre.
Elles se baladèrent un moment dans la forêt, sous les yeux d'autres femmes armées et en pantalon, jusqu'à arriver à un bassin. Des volutes de fumées en montaient et Alyn devina que l'eau était chaude, sans arriver à deviner comment un tel phénomène pouvait avoir lieu naturellement.
Les Salvyries la libérèrent de ses liens et entreprirent passer la tunique qu'elle portait par dessus sa tête. Cela enclencha une sonnette d'alarme sans son esprit et elle tenta de résister. Cependant ses gestes étaient lents et gourds si bien que ses gardiennes n'eurent aucun mal à terminer leur mission. Toujours de leur main de fer, elles la firent asseoir avant de lui retirer aussi son pantalon.
Une fois entièrement dévêtue, elles la poussèrent gentiment jusqu'au bord du bassin. Elles la firent à nouveau asseoir, cette fois-ci avec les jambes barbotant dans l'eau. Pendant ce temps, elles se déshabillèrent aussi et sautèrent dans l'eau avec des cris de joie. La garde d'Alyn baissa encore – si tant était que cela fut possible – et elle se retrouva à lâcher un petit rire quand elle recevait des éclaboussures. L'eau chaude l'ayant complètement apaisée, elle rejoignit les autres femmes dès que l'une d'elles lui tendit sa main. Elles se sourirent toutes les deux puis s'enfoncèrent plus profondément pour que leur corps fut immergé jusqu'au cou. La Salvyrie pointa sa poitrine et dit :
— Helinda.
Alyn hocha la tête et se présenta aussi, ce qui remplit Helinda de joie : elle battit des mains avec enthousiasme. À leurs côtés, une autre guerrière, plus âgée, donna une petite tape sur la tête de sa congénère. Elle siffla quelques mots et il n'y avait pas besoin de comprendre la langue pour deviner qu'elle invectivait la jeune Salvyrie.
Celle-ci haussa les épaules avec insolence. Après qu'elles se furent confrontées du regard, elle se plaça finalement derrière Alyn pour lui frotter le dos. Elle commença par la récurer avec ses mains puis elle ajouta un substance qui glissait sur la peau et qui embaumait l'air d'un parfum floral. La reine se retourna pour voir de quoi il s'agissait mais Helinda cacha l'onguent de sa vue en riant. Elle continua de frotter sous le la surveillance sévère de l'autre Salvyrie.
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Le Trésor de Bargor
Viễn tưởngCela fait des centaines d'années que les dieux n'ont plus mis les pieds sur le Continent. Jusque là, les mortels s'en étaient accommodés comme ils le pouvaient. Seulement, ce temps est révolu. Le monde s'écroule sous le poids d'une nouvelle menace...