𝐈𝐈

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𝐂𝐨𝐥𝐞 𝐁𝐥𝐚𝐤𝐞 (oui j'ai pris Cole Sprouse et le gars s'appelle Cole, merci le manque d'imagination !)

Je quittais le salon rageusement sans dire un mot de plus et pris l'escalier pour monter jusqu'à ma chambre

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Je quittais le salon rageusement sans dire un mot de plus et pris l'escalier pour monter jusqu'à ma chambre. Arrivée en haut, je pris des vêtements de mon dressing pour tenir au moins une semaine, j'allais dans ma salle de bain récupérer ma trousse de toilette, je mis toutes ces affaires dans une valise. Tandis que je déposais les choses les plus importantes dans un sac à dos, quand je disais choses importantes je parlais de mes clés de voiture, celle de la maison, mon portefeuille avec mes papiers à l'intérieur et mon téléphone accompagné de son chargeur. Je descendis par l'ascenseur puis sortis de la maison sans dire un mot à ma famille.

Je me dirigeais vers le garage pour prendre une de mes voitures, j'avais pris les clés de mon véhicule le moins criard et le moins ''voyant''. Je finis par monter dans ma voiture après avoir ranger mes affaires dans le coffre. Enfin assise sur le siège conducteur, je soufflais un bon coup puis démarrais. Je ne prenais sûrement pas la meilleure décision en étant énervée comme je l'étais, mais en cet instant ma seule priorité était de quitter ma famille, surtout mes parents.

J'étais en colère, contre mes parents, contre Zeus, contre les journalistes mais surtout contre moi-même. J'avais été tellement bête que je n'avais rien vu venir. J'avais été tellement naïve que je n'avais même pas imaginé que mes parents pouvaient me mentir.

Je savais parfaitement où j'allais aller, j'allais manger au fast-food. Je décompressais toujours en mangeant gras. La route se fit sans encombre, bizarrement la circulation de Los Angeles n'avait pas été difficile. J'arrivais à mon plus grand bonheur au fast-food, je récupérais mon sac à main que j'avais déposé sur le siège passager. Je sortis de ma voiture et la fermais derrière moi. J'entrais dans le restaurant et commandais mon repas à la borne.

Je remarquais que la plupart des gens me jetaient des regards curieux, je me demandais pendant quelques secondes pourquoi puis me rappelais que j'avais toujours ma robe chic accompagnée de mes escarpins. Au diable leur regard jugeur, ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire ou justement s'ils savaient qu'ils avaient Olympe Graves devant leurs yeux. Malheureusement l'envie de faire ma garce ne me venait pas aujourd'hui, je n'allais pas déferler ma haine sur eux.

-La commande B78 par espèce à encaisser s'il vous plait !, cria une des caissières

C'était ma commande ! Je me dirigeais vers la caisse, je souriais à la jeune fille et lui tendis un billet de $100.

-Tenez, je suis désolée, je n'ai pas plus petit, m'excusais-je

Elle ne me répondit pas, elle tenait fébrilement l'argent que je venais de lui donner en me fixant. Son visage palissait à vue d'œil, on dirait qu'elle était au bord du malaise. Qu'avais-je fait encore ?

-Mademoiselle, il y a un problème ?, m'inquiétais-je

-Vous... vous êtes Olympe Graves ! Vous m'avez adressé la parole ! Oh mon Dieu ! Je n'y crois pas, c'est le plus beau jour de ma vie !, dit la jeune femme complètement surexcitée

Mes épaules s'affaissaient, allégées du poids invisible qui venait de disparaître. J'avais envisagé le pire.

-Calmez-vous mademoiselle, passez-moi votre téléphone qu'on se prenne en photo, lui dis-je en rigolant légèrement

J'étais vraiment soulagée que ça ne soit rien de grave, ce n'est qu'une de mes nombreuses fans. Je pris son portable, lançais l'appareil photo pour prendre un selfie. Une fois cela fait, je le lui rendis et la serra dans mes bras. Elle était toute mignonne, sa joie me réchauffait le cœur, me faisant penser à autres chose qu'à mes salauds de parents. Je m'emparais d'une serviette en papier où je fis un autographe avec le Sharpie que je gardais toujours dans mon sac à main. Je lui donnais le bout de papier quand elle me passa mon plateau rempli de nourriture.

-Et gardez la monnaie, c'est cadeau, lui souriais-je avant de partir

Je m'installais sur une table libre, je posais mon sac à côté de moi et me désinfectais les mains avec un petit gel de chez Bath & Body Works. Je pouvais enfin commencer à déguster mon repas. J'allais bientôt dire au revoir à tous les efforts que j'avais faits pendant mes nombreuses séances de sport du mois dernier.

-Mais vous êtes Olympe Graves !, s'exclama une jeune fille en me fessant légèrement sursauter

Encore ?! Je savais que j'étais célèbre mais tout de même. Mes fans s'étaient donnés rendez-vous ici ? Malgré l'agacement qui pointait le bout de son nez, je décidais de rester polie envers cette fille. Elle ne méritait pas que je sois méchante envers elle.

-Oui c'est moi, souriais-je tout en essayant d'avaler rapidement les frites que j'avais dans la bouche

Je tournais la tête pour voir la jeune fille qui venait de m'aborder et vis que c'était une magnifique demoiselle aux cheveux d'or un peu plus jeune que moi. Je pense qu'elle devait être à sa dernière année au lycée.

C'était définitivement une de mes fans, il n'y avait plus de place au doute. Elle était très mignonne, tout comme l'était la caissière. Je pris des photos avec elle et lui dédicaçais également sa coque de téléphone. Tout cela lui fit tellement plaisir, c'était vraiment beau à voir. Avoir une communauté qui me donnait de l'amour en permanence me remontait tellement le moral. Il n'y avait pas que des gens qui me considéraient comme une peste hautaine, heureusement. Cette idée me réchauffa le cœur.

Puisque ma fan était toute seule pour manger je l'invitais à dîner à mes côtés. À peine avais-je recommencé à manger avec ma fan, Ashley, que mon téléphone sonna. Je vis que c'était Artémis qui m'appelait en Facetime. Je décrochais après m'être excuser auprès d'Ashley. Je voyais mes cinq sœurs à l'écran, elles avaient les yeux bouffis et leur mascara avait coulé, signe qu'elles avaient beaucoup pleuré. C'était à cause de moi tout cela, mes petites sœurs pleuraient par ma faute, je me sentais horrible sur le moment. Je décidais cependant de ne pas parler, j'écouterais simplement ce qu'elles avaient à me dire. Je me doutais bien qu'elles n'avaient pas été mises au courant elles non-plus des décisions de nos parents. Zeus devait être le seul dans la confidence.

-S'il te plaît grande sœur revient à la maison, gémit Artémis ma plus jeune sœur

En fond sonore j'entendais mes parents et mon frère en train de se disputer, je compris que j'étais le sujet principal de leur querelle. J'espérais que, malgré tout, Zeus prenait ma défense. Je pouvais également distinguer le son de vases se brisant en mille morceaux contre le sol, c'était le truc que nous faisions tous dans cette famille quand nous étions énervés ; nous cassions des vases tous plus chers les uns que les autres pour exprimer notre colère et notre mécontentement. Déméter me suppliait encore une fois de retourner à la maison, tandis qu'Athéna me disait que papa n'avait jamais été aussi inquiet, que maman était effondrée et Zeus incontrôlable. Cela me faisait vraiment du mal de voir mes petites sœurs dans cet état, elles ne méritaient pas tout ce qui leur arrivait. Je leur promis que je reviendrais bientôt puis raccrochais. Je ne pouvais pas rentrer. Pas maintenant.

Olympe GravesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant