𝐗𝐈𝐕

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Cole me déposait sur le lit et commençait à poser ses lèvres dans mon cou

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Cole me déposait sur le lit et commençait à poser ses lèvres dans mon cou. Je l'arrêtais avant que ça n'aille plus loin.

-Je suis désolée Blake, je ne peux pas, pas maintenant, m'excusais-je

-Pourquoi tu pleures ? Olympe ? J'ai fait quelque chose qui ne fallait pas ? Je ne veux surtout pas que tu te sentes obligée de faire quoi que ce soit avec moi, balbutiait Cole d'une voix inquiète

Il parlait vite, j'arrivais à peine à le comprendre. Son regard était différent, il était incroyablement triste. Ses beaux yeux bleus d'habitude si pétillants étaient fades, c'était comme si Cole... culpabilisait. Mais pourquoi ? Il avait l'air tellement mal, j'arrivais à déceler tellement de peine dans ses iris. Cela m'attristait de le voir dans cet état, je ne l'avais jamais vu ainsi. J'essayerais de savoir le pourquoi du comment plus tard. Ses émotions me troublèrent encore quelques instants mais je finis par répliquer :

-Ne t'inquiète pas Blake, ça va. J'ai juste besoin de voir quelqu'un. Tu n'y es pour rien, je te le promets

Je lui fis un demi-sourire et effaçais mes larmes avec le dos de me main. J'essayais de le rassurer et de me rassurer moi-même par la même occasion. Je devais avoir l'apparence de quelqu'un d'heureux en n'importe quelle circonstance, c'était ça la célébrité.

Je me relevais tout en réajustant ma bretelle de soutien-gorge qui avait glissé entre temps. Je quittais la chambre le plus vite possible et me dirigeais vers le garage pour monter en voiture. Cela me faisait un léger pincement au cœur de laisser Cole ainsi, mais je n'avais pas le choix. Je devais voir Zeus. Et après tout, c'était toujours Blake, ce garçon envers qui je portais une haine immense depuis plus de 15 ans.

-Qu'est-ce que tu fais là ?, me demandait mon frère jumeau. Je ne t'ai pas vu en cours aujourd'hui

J'étais arrivée à temps, il venait tout juste de terminer sa journée à l'université. J'avais réussi à le rattraper avant qu'il n'entre dans sa voiture pour quitter le parking de l'école. Mon jumeau avait affiché une mine surprise quand j'avais attrapé son poignet pour le retenir, il ne s'attendait ni à me voir ni à ce que je lui parle. Je mettais montrer assez dure avec lui ces derniers temps, mais il l'avait mérité.

-J'ai besoin de toi Zeus, je n'y arrive plus. J'ai l'impression qu'elle est revenue, je l'entends de nouveau chuchoter à mon oreille, murmurais-je complètement désespérée.

Tu es complètement folle de croire que tout le monde t'aime Olympe. Ce que les gens veulent c'est t'utiliser. Juste t'utiliser. Tu ne représentes rien pour personne.

Ces paroles se répétaient sans cesse dans ma tête, c'était comme si j'étais bloquée dans le même cauchemar. En fermant les yeux, je revoyais son visage furieux, ses lèvres crachant son venin, ses yeux me fusillant. Mon père était un petit chiot à côté d'elle. C'était elle qui m'avait brisée, complètement. Oreste Graves n'était que la deuxième vague, celle qui déblayait et dégageait les dégâts déjà causés par la première.

Olympe GravesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant