𝐈𝐈𝐈

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𝐙𝐞𝐮𝐬 𝐆𝐫𝐚𝐯𝐞𝐬

Aujourd'hui, nous étions le jour béni qu'était celui de la rentrée des classes

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Aujourd'hui, nous étions le jour béni qu'était celui de la rentrée des classes. Je n'étais vraiment pas enthousiasmée à l'idée d'aller étudier, ma motivation était à un niveau extraordinairement bas. Le travail ne m'avait jamais posé de problèmes avant mais là, je n'avais plus envie. Je n'avais envie de rien en ce moment. Je devrais pourtant m'estimer contente, ma rentrée était fin septembre soit beaucoup plus tard que les autres établissement.

De toute façon je savais par avance que j'aurais encore des tonnes d'imprévus qui allaient faire que je rater plus des deux tiers des journées de cours. Cela malgré mon emploi du temps déjà aménagé pour mes ''devoirs'' de personne célèbre. Cette pensée me motiva par je ne savais pas exactement quel moyen à enfin sortir de mon lit et à me diriger vers la salle de bain.

Cela faisait une semaine que je dormais dans un hôtel. J'avais bloqué les numéros de mes parents et de mon frère pour qu'ils arrêtent d'essayer de me joindre constamment, cela devenait vraiment insupportable. Mon portable n'arrêtait pas de sonner ! Et pour couronner le tout, les rumeurs à mon sujet faisaient rage, ce qui, bien entendu, n'arrangeait pas mon humeur déjà massacrante.

Mes pas m'ayant donc mené jusqu'à la salle de bain, je me lavais le visage avec de l'eau fraiche provenant du lavabo. Je me maquillais comme à mon habitude, c'est-à-dire : primer, fond de teint, anticernes, poudre, eye-liner, mascara et pour finir highlighter. Ça me détendait beaucoup de me maquiller ; j'avais toujours adoré faire ça, je ne pensais plus à rien, je ne pensais plus à tous mes problèmes. Je sortis de ma salle d'eau et allais devant mon dressing pour chercher les vêtements que j'allais porter en ce jour de rentrée. Il fallait dire que je n'avais pas un choix énorme qui s'offrait à moi, je n'avais pas prévu beaucoup de vêtements. Je choisis rapidement et m'habillais d'un jeans taille haute accompagné de mon chemisier en collaboration avec Gucci, je pris mes sandales compensées. Une fois tout habillée j'attrapais un fruit rapidement en guise de petit déjeuné, je le mangerais sur la route. Je ne me nourrissais pas beaucoup le matin. Quand j'étais petite mon père me disait toujours que les grands chefs d'entreprise n'avalaient rien le matin, qu'ils avaient des choses plus importantes à régler. C'était donc pour cette raison que j'avais pris cette mauvaise habitude, mais en ce moment j'essayais de me forcer à avaler un morceau. Je me forçais à avoir une alimentation plus saine depuis mon dernier passage au fast-food, en plus de faire du bien à ma santé, cela m'aidait à penser à autre chose que toute cette histoire familiale. Je m'emparais de mon sac de cours et de mes clés de voiture. Je me pressais pour ne pas arriver en retard.

J'arrivais à mon université de commerce avec une dizaine de minute d'avance. Pour ne pas changer les regards étaient tournés, les doigts pointés et les pensées dirigées vers moi, toujours et encore moi. Les raisons : ma célébrité, ma richesse, mon statut. Certaines personnes pouvaient penser qu'être célèbre était la meilleure chose au monde, ils avaient complètement tort. Certes il y avait quelques avantages, mais les inconvénients étaient horribles ; toute votre vie était constamment passée au peigne fin, une seule petite erreur ou maladresse et vous étiez fichus. Vous pouviez dire également au revoir à votre vie privée, bye bye les petites sorties en ville à l'improviste ! J'ignorais les regards et avançais la tête haute. Je me décidais à me diriger vers ma classe que j'avais découverte quelques jours plus tôt par mail. J'eus tout de même du mal à me repérer dans ce dédale de couloir. Pendant l'été, l'université avait été complètement rénovée et agrandie. Je n'avais presque plus aucun repère. Je finis par trouver ma classe qui n'était pas encore remplie heureusement.

Olympe GravesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant