𝐗𝐕𝐈

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Je fus éveillée par une sonnerie de téléphone, j'essayais d'attraper à tâtons mon portable qui était posé sur la table de nuit afin de stopper le bruit qui perturbait mon sommeil

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Je fus éveillée par une sonnerie de téléphone, j'essayais d'attraper à tâtons mon portable qui était posé sur la table de nuit afin de stopper le bruit qui perturbait mon sommeil. N'étant pas encore complètement sortie de mon hibernation je le fis tomber.

-Et merde, jurais-je

Je me levais du lit pour le récupérer tout en continuant de rouspéter. Je l'attrapais, je vis que le son ne provenait pas de lui. Je m'étais donc levée pour rien, la journée commençait bien. Je tournais la tête et vis Cole accoudé au balcon. Il était bien matinal, il était à peine sept heures. Il ne portait qu'un bas de jogging qui descendait sur ses hanches, me laissant ainsi apercevoir l'élastique de son boxer. Oui, pour des riches nous portions beaucoup de survêtements. La fumée qui sortait de sa bouche à cause de sa cigarette se dispersait dans l'air matinal. Je ne savais même pas qu'il fumait. Il était mystérieux ce Blake.

-Cole Blake à l'appareil, dit-il en décrochant

Dieu que sa voix était sexy.

Je venais vraiment de penser ça ? Je me baffais intérieurement.

-Comment ça c'est à moi d'y aller ?! Vous ne pensez pas que j'ai autre chose à foutre que de traverser le pays ?!, s'énervait-il contre son interlocuteur

Je le rejoignis et m'accoudais à mon tour au balcon mais cette fois-ci avec mon dos, je voulais voir Cole de face. Le voir énervé était toujours pour moi un plaisir.

-Eh bien dite à mon père d'arrêter de baiser toutes les Japonaises qu'il croise et payer lui un putain de jet pour qu'il y aille lui-même ! Espèce d'incompétent !

Je rigolais légèrement en entendant ses paroles. Quelle politesse en plus, je n'aimerais pas être à la place du pauvre assistant que Blake avait à l'autre bout du fil.

-Bordel, qu'il me casse les couilles ! Très bien, j'irais ! Maintenant arrêter de me faire chier et ne m'appelé plus !, criait-il juste avant de raccrocher

-C'est que monsieur est de bon humeur le matin, dis-je ironiquement

Il me lançait un regard noir et coinçait sa cigarette entre ses lèvres. Il pianotait je ne savais quoi sur son portable. Je m'apprêtais à rentrer à l'intérieur mais il me retint par le poignet. Il me tira contre lui, ma poitrine était à présent collée contre son torse. Maintenant il s'intéressait à moi, c'était nouveau. Il jetait sa cigarette au sol et fondit sur mes lèvres. Son baiser avait un goût de colère et de nicotine. Ça changeait, mais pas en mal, au contraire. Je portais mes mains à ses cheveux et commençait à tirer sur ses mèches corbeaux. Je le sentais sourire à chaque fois qu'un gémissement franchissait la barrière de mes lèvres. Il me saisit les deux jambes et me portait jusqu'au lit. Et dire que le docteur m'avait conseillé d'éviter tout effort physique...

-Tenez Mademoiselle, votre thé, me dit gentiment Emma

-Emma, quand partez-vous ? Vous avez encore besoin d'aide pour l'organisation de votre voyage ?, la questionnais-je

Olympe GravesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant