« On ne peut pas raisonner de cette façon ! Ça va nous déchirer ! Je cri, la voix étouffée.
- Si cela ne le fais pas, des milliers d'autres choses le feront, murmure-t-il les yeux assombris.
- N'as-tu pas une once d'espoir restante dans ton cœur, Ha...
<< Un anonyme a dit : « Méfie toi lorsque tu noies tes démons dans l'alcool, ils savent nager. » Les démons savent non seulement nager, mais ils savent te hanter jusqu'à te faire perdre ton âme .>> - Hayden.
3 Septembre.
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Je rentre lentement dans ce qui ressemble plus à une boîte de nuit maintenant qu'un appartement, et mes lèvres s'entrouvrent naturellement dû au choc. La salle est bondée, et noire. Il y a seulement des spots de différentes couleurs qui illuminent vaguement la foule dansante. Une odeur d'alcool mélangée à de la sueur embrume mes narines. C'est une vraie soirée. Normal que depuis mon appartement j'entende des vibrations, les basses sont montées au maximum.
Je prends une grande inspiration et me faufile le plus lentement possible dans cette masse de silhouettes se défoulant sur la piste. La main, tenant le verre, au-dessus de ma tête, je réussis à ne pas en renverser une goutte et à atteindre l'un des canapés qui se trouvent au fond du salon. Ils sont vides.
Je souffle et me détends.
Je commence alors à observer les types de personnes présentes à cette fête. Il y a un peu de tout.
— T'es toute seule ?
Je me retourne vers le type qui vient de parler. Il est assez grand, des cheveux châtains mi-long, je ne peux pas voir la couleur de ses yeux à cause de l'obscurité, mais ils paraissent foncés.
— Non, je tape la discute au fantôme assis à côté de moi.
Le mec rejette la tête en arrière, puis éclate d'un rire rauque.
— Sarcastique, comme je les aime. Il me fait un clin d'œil. Et ton copain fantôme voudrait bien inclure une troisième personne dans la discussion ?
Je fais semblant de réfléchir.
— Faut voir.
— Et si la personne en question était un voleur de jet 27 ? Il sort une bouteille de son blouson en cuir, un sourire fier scotché aux lèvres, mes yeux s'écarquillent.
— Oh ! Ma boisson préférée ! (Je secoue la tête, et reprends ma blague) Euh, je veux dire, sa boisson préférée.
Le mec glousse et ouvre la bouteille.
— Donc, je suis accepté dans votre club privé ?
— Je crois bien que oui, je me fends d'un sourire amical.
Le garçon s'assoie à côté de moi, le coussin du canapé s'affaisse. Il prend le gobelet qui se trouve sur la petite table décorative à côté de lui, et se sert du jet.
— Un pour moi, il prends mon verre des mains, le vide sur le plancher sous mon regard éberlué, et rempli mon verre du liquide verdâtre, et un pour toi.
