« On ne peut pas raisonner de cette façon ! Ça va nous déchirer ! Je cri, la voix étouffée.
- Si cela ne le fais pas, des milliers d'autres choses le feront, murmure-t-il les yeux assombris.
- N'as-tu pas une once d'espoir restante dans ton cœur, Ha...
Oui, je sais, je n'ai même pas réussi à respecter la limite de temps que je m'étais donnée ptdr. Oups, pardon. Mais pour le faire pardonner le chapitre fait 70 pages :) il est grave long ptdr en même temps vous allez pas être déçu(e)s :p !!!
Et écoutez les musique, c'est important !! Genre même si je sais c chiant de bouger jusqu'à Spotify mais franchement elles vont bien avec ce qu'il se passe. Sauf si vous êtes en cours ptdrr là il vaudrait mieux pour vous que vous n'écoutiez pas les musiques et même que vous n'ayez pas le son allumé (conseil de vécu) ;)
Bref, dites moi ce que vous en aurez pensé, ça m'intrigue beaucoup ! Et ça me fait ultra plaisir hehe !!!!
<< Dans Surface, Beau Taplin a écrit : « Les gens sont comme des océans, tu ne peux pas les connaître à leur surface » comme la lune, une partie de nous est toujours enfouie dans l'obscurité >> — Hayden
Musique : Ben Cocks - So cold
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Lorsque je me recule doucement, ses yeux ne sont plus que deux plaques turquoises brûlantes de désir, je n'ai pas le temps de de m'y plonger dedans qu'il claque à nouveau sa bouche chaude contre la mienne. L'une de ses mains s'accroche à ma taille, effleurant ma peau nue sous le tissu de mon t-shirt, et l'autre est posée à plat sur ma joue. Même glacée, elle réchauffe mon cœur. Lorsque je rapproche un peu plus nos corps, de sorte à ce que je puisse sentir sa chaleur m'envelopper toute entière, un ronronnement s'échappe de son buste, se perdant parmi les milliers de bruits urbains. Mes doigts effleurent ses cheveux fouillis, l'une de ses paumes descend un peu plus bas vers mon coccyx jusqu'à peloter l'ourlet de ce qui me sert de t-shirt. Tout s'effondre, la haine et la tristesse refoulées s'effritent afin de laisser place à cette sensation inédite qui me secoue l'estomac. Si l'on m'avait prédit il y a un mois que j'embrasserai langoureusement ce garçon détestablement moqueur, je me serais mise dans tous mes états.
— Tu ne voulais pas me dire quelque chose ? Me susurre-t-il en se reculant, me laissant seule face au fantôme de ses lèvres posées sur les miennes.
Même dans un noir presque complet, je peux apercevoir un large sourire éclairer son visage.
— Très drôle.
Je roule des yeux lorsqu'il éclate d'un rire rauque. Nous savons tous les deux qu'il parle de ma vaine tentative de répondre à ses attaques avant qu'il ne me coupe violemment par sa bouche sur la mienne. Même si je ne lui avouerai jamais, j'aime lorsqu'il joue au connard arrogant un poil romantique.
— Qu'est-ce que tu veux faire, Lizzie ?
Sa voix — qui ressemble plus à un chuchotement lent et râpeux — me procure une nuée de frissons. Nous ne sommes peut-être plus aussi serrés que tout à l'heure mais son bras retient toujours ma taille, et mon flanc caresse ses hanches. Tout compte fait, nous n'avons jamais été autant proches aussi longtemps.
