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<< Dans le film Elephantman il est dit « Rien. Rien ne meurt jamais. Le fleuve coule, le vent souffle, les nuages passent, le cœur bat. Rien ne meurt jamais. » Si vous devez retenir une chose : il peut vous arriver tous les malheurs du monde, le monde continuera à tourner, et tant que le soleil se lèvera, il y aura de l'espoir. >> — Hayden.


(Ça fait longtemps que j'avais posté je sais même pas si vous vous souvenez du début de la conv mdr)

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(Ça fait longtemps que j'avais posté je sais même pas si vous vous souvenez du début de la conv mdr)

— Pourquoi est-ce que t'es parti ?

Ma voix sonne triste. Dans le silence, seule mon écho me revient en pleine figure.

Hayden ferme longuement les paupières.

— T'avais l'air occupée dans la cafétéria, je ne voulais pas te déranger, alors j'ai pensé venir ici.

— Me prends pas pour une débile, tu sais très bien de quoi je parle.

Cette fois il détourne les yeux, bien sûr que oui il sait depuis le début ce à quoi je fais allusion.

— Et toi tu sais très bien que je ne suis pas le genre de mec à attendre qu'une meuf se réveille. On est pas ensemble, je te rappelle. J'ai déjà dû supporter dormir avec toi, c'est assez comme ça.

Il paraît si sûr de lui, et si inatteignable.

Je m'esclaffe d'un rire sans humour. Ses mots me font l'effet d'une gifle, mais je ne lui montrerai pas.

— Waw, sympa, répliqué-je, ironiquement.

— C'est toi qui a commencé à mettre le sujet sur le tapis alors qu'on passait un très bon moment.

Plus il ouvre la bouche, et plus je retrouve sa personnalité cruelle. Celle qu'il m'a montré durant deux mois. Celle que j'avais cru voir disparaître. Mais finalement, il n'en ai rien, j'imagine que celle-ci est sa réelle personnalité et que le Hayden doux et attentionné qui me réconforte dans la piscine n'est qu'un leurres pour mieux me piéger. Il est comme le diable, sa plus grande perfide est de nous faire croire qu'il n'existe pas. Alors que pourtant, il nous rit au nez toute la journée.

— Excuse-moi d'avoir eu la très agréable surprise de me réveiller dans un lit froid samedi matin, avec seulement un numéro de téléphone écrit sur un petit papier de merde !

— Tu ne m'as même pas appelé, en plus, râle-t-il d'un ton condescendant.

Il m'énerve ! Il est si antipathique, c'est comme s'il n'avait aucune émotion et qu'il refusait de comprendre celles des autres.
J'ai beau creuser, creuser et encore creuser, et je me heurte à chaque fois à un mur.

Dancing with the DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant