23 ✰

223 5 2
                                    

Bonne rentrée à tous ceux qui rentrent demain, ou aujourd'hui (à un jour près ça passe), et bon courage à ceux qui ont déjà repris wsh #îledelaréunion #cheh

Je pense fort à vous !! ( pour ça que ya un truc inédit à la fin mouahah)


<< Christopher Poindexter a dit "Je l'aimais, pas pour la façon dont elle dansait avec mes anges, plutôt comment le son de son nom réussissait à faire taire mes démons" >> — Hayden.

Point de vue d'Hayden Jordan

musique : Travis Scott - The Plan

— Ouais ? Je réponds frénétiquement au téléphone après avoir insulté mon interlocutrice au moins sept fois en une minute chrono.

— Toi, moi, ma chambre, maintenant, bébé.

Je grince des dents et raccroche en attrapant mes boots. Je n'ai absolument pas envie de voir cette pétasse, mais il faut que je mette les choses au clair avant qu'elle ne se fasse des films à l'eau de rose.

La route est peuplée de connards ayant eu leur permis dans une pochette surprise, plus personne ne sait tenir un volant et appuyer sur les pédales correctement en ce moment. J'ai débloqué mon cotât d'insultes pour la journée rien qu'en passant par la nationale. Je déteste cette ville de merde, il fait trop chaud, et les gens sont des abrutis finis.

Arrivé à destination, j'ai un haut-le-coeur en passant la porte de son appartement, à chaque fois que je lui dis qu'elle met trop de parfum, elle en rajoute une couche, ça pue la meuf dès l'étagère de chaussures.

— Hayden, c'est toi ? Sa voix criarde me pose une autre de ses questions débiles. Rien que du salon, elle me casse les couilles.

— Non, c'est le putain de plombier.

Je traîne des pieds jusqu'à la cuisine que je connais bien maintenant.

— Haha, très drôle. (Je lève les yeux au ciel face à son faux rire ridicule). T'en as mis du temps.

Elle accourt jusqu'au bar, où je me suis posé.

— Ca t'arrive de ne pas être casse-couille ?

— Tu peux parler, toi. Tu es le mec le plus impoli que je connaisse.

Je me sers un cognac tout en faisant claquer ma langue contre mon palais, l'alcool va me détendre.

— T'es mon plan cul ou ma putain de mère ?

Je prends une gorgée de la boisson marronne.

— Tu sais très bien que je rigole, au contraire, ça m'excite que tu sois aussi je m'en foutisme.

Son parfum m'intoxique lorsqu'elle tente de monter sur mes genoux, sa chevelure chatouille ma tempe, je suis obligé de reposer mon verre afin de tenir ses fesses dans mes mains. Mes bras sont pris d'énormes frissons lorsque je pense à ce que je suis en train de faire, le dégout l'emporte sur le désir.

Il faut que je lui dise.

— J'ai tellement envie de toi, et tu as mis tellement de temps pour venir que j'ai dû commencer toute seule...

Bordel...Normalement, je ne suis pas étonné par ce langage cru, mais aujourd'hui c'est différent. Quelque chose a changé en moi. Je n'ai plus aucun contrôle sur mon corps. Une fille super bonne me chauffe et je ne bande même pas. C'est une autre que je désir. Je ne cesse d'imagine ses yeux verts à la place des billes bleues fades.

Dancing with the DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant