7 ✰

285 4 0
                                    

« Un anonyme a dit :" L'amour rend aveugle." Tout comme la haine.» — Hayden.

Musique : Pixies - Where is my mind ?

23 septembre.

Je me réveille avec une douleur atroce émanant de mon dos

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je me réveille avec une douleur atroce émanant de mon dos. Mes jambes sont toutes engourdies, et mon cou me fait un mal de chien. Qu'est-ce que j'ai encore fait ?

J'ouvre difficilement les yeux et suis directement aveuglée par les rayons du soleil éclatant issus de la fenêtre. Oh moins, il ne pleut plus.

Je fais craquer ma nuque pour tenter de me débarrasser de cette douleur intense, mais lorsque mes yeux font le tour de la pièce, je me rends compte que je ne suis absolument pas dans ma chambre. Putain de merde. Je me relève en sursaut, sentant un poids s'écrouler de mes jambes, et tâte l'endroit sur lequel j'ai dormi.

Un canapé. Mon canapé.

Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi ne suis-je pas dans mon lit ?

Je baisse légèrement la tête, prise par la curiosité, pour regarder ce qui est tombé de mes jambes.

Une couverture.

Je ne me souviens pas avoir pris une couverture, et encore moins m'être endormie sur le canapé.

Alors que je suis sur le point de me lever, ma porte d'entrée s'ouvre à la volée dévoilant un Jase surexcité.

— Salut la compagnie.

Il tient son trench-coat sur l'avant bras et son téléphone dans la main. Il est en t-shirt blanc assortis à un pantalon gris. Qu'est-ce qu'il fait là de sitôt ?

Je grogne, enfourchant mon visage dans ce qui me sers de repose tête.

— Je vois que l'on est de bonne humeur par ici, sa voix est enjouée et ironique.

Je lui assène mon regard le plus noir, il pouffe. Je dois avoir une tête horrible, mes cheveux sont emmêlés, je dois avoir les traces du canapé sur la peau du visage, et mes yeux sont plissés dû au manque de sommeil.

— Je ne suis pas du matin.

Ma voix est enrouée et rauque.

— Non mais tu rigoles ? Eh, ma puce, il est treize heure de l'après-midi ! T'as dormi toute la matinée !

Pour la deuxième fois de la journée, je me relève en sursaut, manque de me casser la figure, et pousse un cri de stupeur.

Treize heure ? Mon Dieu, mais combien de temps ai-je dormi ? Et qu'est-ce qu'il se passe ?
Jase explore mon appartement de ses prunelles marronnes, le temps que je reprenne mes esprits.

— En tout cas, t'as dû t'éclater hier, parce que pour dormir dans le canapé et pour avoir cette mine atroce...

Je me défends nonchalamment.

Dancing with the DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant