« On ne peut pas raisonner de cette façon ! Ça va nous déchirer ! Je cri, la voix étouffée.
- Si cela ne le fais pas, des milliers d'autres choses le feront, murmure-t-il les yeux assombris.
- N'as-tu pas une once d'espoir restante dans ton cœur, Ha...
<<Charles Beaudelaire a dit "La plus grande perfide du diable est de vous faire croire qu'il n'existe pas." Il a tord. Le diable je le vois tous les jours derrière moi dans le miroir. Il me rigole au nez.>> — Elizabeth
POINT DE VUE D'HAYDEN JORDAN. (Et oui! Vous avez bien lu. Ce chapitre est un chapitre bonus que je poste en même temps que le 6. Il y plusieurs chapitres bonus comme celui-là qui sont du point de vu d'Hayden. Mais cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas importants à l'histoire ! J'ai mis ce point de vu pour que vous puissiez comprendre la façon de penser de notre cher monsieur Jordan, et que vous le compreniez un peu mieux vis-à-vis de son attitude envers Elizabeth. J'espère que ça vous plait, et que vous allez adopter ce personnage complexe, je tiens à dire qu'il est encore plus complexe que Lizzie ! Vous verrez pourquoi haha. Bon j'en dis pas plus, bonne lecture.)
Musique : Sex money feelings die - Likke Li (slowed) LA CHANSON HAYDEN PAR EXCELLENCE. CE MEC REPRÉSENTE CETTE CHANSON.
16 septembre.
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J'enfile mon pantalon à la va-vite en trébuchant dans tous les coins. Je m'emmerde toujours à porter des skinny. Je ne vois presque rien, il règne une obscurité ravageuse dans cette pièce. Quand est-ce qu'elle a prit le temps de fermer ce putain de volet ? J'essaie de ne pas faire trop de bruit, je ne veux pas qu'elle me fasse chier au réveil. Elle est mignonne quand elle la ferme, heureusement qu'elle ne parle pas dans son sommeil parce que sa voix était insupportable hier.
Je galère à enfiler mon t-shirt. Il faut que je me magne pour me tailler d'ici le plus vite possible. En plus, je commence la journée par un TD de maths alors j'ai pas intérêt à être en retard.
— Tu pars ?
Et merde. Elle s'est réveillée.
— J'ai l'air de faire une partie de tennis ?
Maintenant il ne reste plus qu'à lui faire comprendre que j'en ai rien à foutre de sa gueule sans la faire chialer.
— Quoi ? Mais je pensais que...
Elle se frotte les yeux, puis me dévisage en mimant une moue triste.
— Tu pensais que quoi ?
Je ricane froidement. Je n'attends même pas de réponse de sa part. Je sais ce qu'elle pense. Les meufs veulent toujours plus que ce qu'elles ont.
— Que peut-être on pourrait passer la journée ensemble à la fac...
J'éclate d'un rire mesquin devant son bredouillement insensé.
— Écoute, c'était cool et t'es plutôt assez bonne au pieu mais ça s'arrête là. J'étais bourré et j'avais besoin de quelqu'un avec qui m'amuser, c'est tout. Alors remballe tes beaux discours, parce que, moi, je me taille.
