« On ne peut pas raisonner de cette façon ! Ça va nous déchirer ! Je cri, la voix étouffée.
- Si cela ne le fais pas, des milliers d'autres choses le feront, murmure-t-il les yeux assombris.
- N'as-tu pas une once d'espoir restante dans ton cœur, Ha...
«Haruki Murakami a un jour dit :" Il est une tristesse si profonde qu'elle ne peut pas meme prendre la forme des larmes." Elle est trop occupée à prendre toute la place dans le cœur.» — Hayden.
Musique : Years and Years - Sanctify
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23 Octobre.
Il est huit heure douze du matin, et nous sommes samedi. Je suis affalée sur un pouf de musculation, mon téléphone à la main, en chaussette, sweat à capuche et jean affreux. C'est aujourd'hui le fameux jour de punition. Je suis dans le gymnase depuis sept heure cinquante cinq, je ne voulais pas arriver en retard pour une fois. Mais finalement, j'aurais pu flemmarder puisqu'Hayden n'est toujours pas là. Et plus les minutes passent, plus je doute qu'il vienne.
C'était super dur de se lever tôt un samedi matin, d'habitude je me réveille avec les rayons du soleil qui traversent mes rideaux, pas avec un ciel noir et les néons de la ville encore allumés. Mais au moins, il n'y avait pas beaucoup de monde sur la route, et le parking de la fac était vide.
Je soupire et flanque un coup de pied dans mon sac de sport à mes pieds. J'ai décidé d'emmener quelques affaires au cas où l'envie de me défouler me prends. Je crois que j'en ai bien besoin avec Hayden dans les parages. Depuis que je me suis sevrée, je fais beaucoup de sport, cela m'aide à prendre sur moi et à me destresser.
Je textote avec Mia, qui n'arrive toujours pas à avaler le fait que je sois debout un samedi matin à cette heure-là. Mais je lui ai fait comprendre que moi même ça m'étonnait. Bien-sûr, elle n'est pas au courant des plans de ma journée, elle ne se doute pas une seconde que je suis en compagnie de mon ennemi.
Ptn...Arwell m'a quitté. T'y crois toi ?
J'écarquille les yeux, fronce les sourcils et pince les lèvres. Je n'arrive pas à visualiser le visage du nommé, je ne l'ai presque jamais vu. Je n'étais même pas au courant qu'eux deux c'était officiel.
Ah parce que vous sortiez ensemble ?
Mes pouces tapotent tous seuls sur l'écran tactile.
Franchement, Lizzie....suis un peu.
Je roule des yeux, et imagine parfaitement le ton qu'elle prendrait pour me faire sa remarque.
Pour ma défense, il est 8h du mat', je ne suis pas complètement réveillée.
J'éclate de rire à sa réponse.
Cite moi un seul moment où t'étais « bien réveillée » ???
T'exagère....
Bon ok...J'en ai marre, je ne comprendrai jamais les mecs.
Je soupire. Je n'aime pas mes conversation niaises basées sur les garçons. Avant, je raffolais ça, les ragots, coucheries, ruptures, tout ça... Mais maintenant, cela m'ennuie plus qu'autre chose... cependant, je me force pour ne rien laisser paraître face à Mia.
