Chapitre 4

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Oops ? Désolée pour le retard, mais pour me faire pardonner vous aurez deux chapitres cette semaine ! 

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— Salut Lucy !

L'interpelée se retourna brusquement, le cœur battant. Ces voix, c'étaient ses amis.

— Bunny Girl, sourit Gajeel en la saluant de la main.

Ses longs cheveux noirs ébouriffés, ses piercings et ses yeux rouges lui donnaient un air louche, mais il avait un grand cœur. Rares étaient les personnes qui avaient su le voir, et Levy était sans doute la première. Ses courts cheveux bleus retenus par un bandeau orangé encadraient son visage rond et son absence de poitrine était compensée par une taille fine et un large bassin. Elle regardait Lucy de ses yeux noisette, un large sourire aux lèvres.

— Grey, Juvia et Erza vont bientôt arriver ! l'informa-t-elle. Quand on a su que tu exécutais la commande de Natsu, on n'a pas pu s'empêcher de venir voir !

Voir celle qu'elle considérait comme sa meilleure amie sautiller et s'extasier devant ses croquis et ses idées, voir ses yeux pétiller en trouvant quelques portraits d'elle et Gajeel et, surtout, la voir aussi enjouée mit le baume au cœur de Lucy. Levy était toujours enjouée, mais en sa présence elle avait souvent semblé restreindre son enthousiasme, simplement par égard pour la blonde, ne voulant pas étaler son bonheur sous le nez d'une fille qui n'en jouissait pas comme elle le mériterait.

— Salut, tête de métal ! Salut Levy, Lucy, lança Grey en fermant la porte derrière sa femme.

— Bonjour tout le monde, sourit-celle-ci.

Ces deux-là paraissaient toujours aussi amoureux, mais Grey ne regardait plus Juvia, tout entier consacré à provoquer Gajeel, l'attirant dans une étreinte amicale qui tenait plus de la prise de judo que du câlin. Sa chemise disparut mystérieusement dans le processus.

— Qui est-ce que t'as appelé "tête de métal", l'exhib' ? grogna le percé en saluant son amie d'enfance d'un signe de tête, avant de repousser son rival d'un coup de coude.

— Merde, qu'est-ce que j'ai encore foutu de mes fringues ? s'écria le brun en reculant d'un bond, bousculant au passage une palette de gouache.

La porte se rouvrit sur une grande rousse qui foudroya les deux hommes du regard. Sa colère sembla se matérialiser en une sorte d'aura que l'on pouvait presque voir noircir l'air autour de la jeune femme. Un éclair d'inspiration frappa Lucy, qui s'empressa de retenir l'idée pour un futur croquis.

— Rhabille-toi Grey, ordonna Erza en entrant dans le petit atelier. A moins que tu ne veuilles mourir ? ajouta-t-elle en étrécissant les yeux.

Sa menace sembla faire son effet : les deux comparses échangèrent un regard mi-amusé, mi-effrayé, et le nudiste-malgré-lui ramassa son vêtement.

Lucy ne les avait jamais vus tous ensemble dans la même pièce. Elle n'avait jamais su à quel point ils étaient complices. Quand Mirajane lui avait avoué que tous se connaissaient, elle n'avait pas pleinement pensé aux conséquence de ceci. Il y avait une grande différence entre savoir et constater par soi-même. Étrangement, elle se sentait à sa place, ici, assise sur un tabouret, un crayon à la main, la tête tournée vers Levy et un grand sourire ornant ses lèvres. Un petit atelier, des amis, de la joie de vivre... Elle était heureuse.

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