Aquarelles

Chapitre 11

Bonjour à toutes et tous ! En ces jours de confinement, j'ai pensé doubler le nombre de chapitres — à la fois parce que ça m'arrange (cette histoire traîne sur mon ordi depuis plus d'un an quand même) mais surtout parce que ça vous occupera peut-être plus... Personnellement je commence à tourner en rond, et j'ai plus ou moins fait le tour des théories One Piece francophones des dix dernières années, donc j'me suis dit que vous vous ennuyiez peut-être aussi de votre côté... On partirait donc sur un chapitre le mercredi et un chapitre le dimanche si tout se passe bien ! Bien que mon travail soit moindre entre chaque chapitre (puisque le principal est écrit), je rappelle qu'il s'agit à l'origine d'un one-shot. En conséquence, j'essaie de développer certains aspects qui n'avaient pas été développés à l'origine, histoire de vous éviter des chapitres "éclair" de 200 mots à peine. Bref, il est temps pour moi de vous laisser avec ce chapitre interlude. Bonne lecture ;)

----------------------------------------------------------------------------------

Crocus était une grande ville. Sa tâche serait ardue. Mais il lui fallait la retrouver. Depuis qu'il avait vu cet article dans le journal, il n'arrivait plus à se la sortir de la tête.

Lucy Heartfilia-Eucliffe fêtait sa majorité au palais royal.

Qui était cet Eucliffe ? Était-elle mariée ? Il aurait du mal à l'accepter, si tel était le cas. Il avait été obsédé par cette blonde durant des années. Ses sœurs l'avaient même forcé à prendre rendez-vous avec un psychiatre connu, quelque chose comme Dr. Merdy. À la pensée de cette femme, il serra les dents.

— Docteur Merde, ouais, marmonna-t-il pour lui-même.

Elle avait tenté de coucher avec lui au bout de trois séances, racontant que ça l'aiderait à aller mieux, que sa thérapie serait plus complète... Le lendemain, il entamait une procédure de procès.

— Excusez-moi, monsieur, mais vous me bloquez le passage...

Il se retourna vivement vers un vieil homme à la large carrure. La ruelle était étroite. Il se plaqua contre le mur sans un mot et, alors que le vieillard s'éloignait, il le héla.

— Monsieur, attendez ! Sauriez-vous où trouver Lucy Heartfilia... Eucliffe ?

Son interlocuteur le regarda de haut en bas, le jaugeant sans gêne. Il retint une grimace par respect pour l'ancien. Dieu qu'il haïssait les gens de la capitale...

— Vous aurez plus vite fait de trouver Sting Eucliffe. La jeune Lucy reste cloîtrée dans son atelier, alors il faut s'adresser à lui ou Rogue Cheney pour les commandes. Vous les trouverez à coup sûr en train de prendre du bon temps au bar Sabertooth. Ces jeunes sont incapables d'être sérieux... Ah, ça ! pour la débauche y'a du monde hein, mais dès qu'il s'agit de travailler... Enfin, pardonnez les élucubrations d'un vieil homme. Bonne journée.

Il fit à peine attention à l'homme qui s'éloignait, tout son esprit tourné vers l'identité du voleur. Comment n'avait-il pas pu reconnaître ce nom de famille ? Alors ce petit garçon insupportable était parvenu à lui voler sa belle ? Ce morveux qui l'admirait lui aurait planté un tel poignard dans le dos, sans remords ? Et Lucy, alors ? Avait-elle donc oublié tout ce qu'il avait fait pour elle ? L'avait-elle oublié, lui, son bienfaiteur ? Il n'avait eu de cesse de la chercher, il avait tout fait pour la retenir à Magnolia, et qu'avait-elle fait ? Elle était partie avec le premier venu pour cette capitale pleine d'imbéciles hautains et imbus d'eux-mêmes !

Mais, quoi qu'il en fût, il tenait son information. Oh oui, parole de Natsu Dragneel, il allait la retrouver.