Chapitre 31

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C'était partout sur les réseaux sociaux. L'attaque simultanée sur trois villes dans trois pays et continents différents. Mais la chose qui fit le plus paniquer Raise lorsqu'elle vit ça, fut les vidéos. On y voyait des gens créant de véritables murailles de lumière mauve, envoyant des pics de lumière noire et d'autres couleurs. Raise savait à qui appartenaient les deux premières, respectivement à Samantha et John. Puis une peur incontrôlable s'empara d'elle lorsqu'elle vit un visage familier s'approcher de la caméra. La qualité n'était pas très bonne puisque la personne tenant le téléphone tremblait énormément, mais elle reconnu tout de même Zed. Celui-ci envoya un sourire fou au porteur de la caméra et dit:

«Tu vois ce que je fais à cette pauvre ville, ma douce, ma tendre moitié? J'ai pris des otages. Je te veux, ici, dans moins de vingt-quatre heures sinon ils subiront tous le même sort que nos chères Éllianne et Larra. Tu veux peut-être que je te rafraîchisse la mémoire?»

Zed saisit quelqu'un qui tentait de s'enfuir et fit apparaitre un couteau dans sa main avant de trancher net la gorge de la pauvre femme qui n'avait rien demandé. Raise poussa un cri et des larmes se mirent à rouler sur ses joues en voyant le corps toujours pris de soubresaut de la femme tomber au sol au pieds de Zed. Le sang avait giclé et il y en avait même sur la caméra.

«Vingt-quatre heures, ma chérie. Sinon, ce ne sera plus une personne, mais au moins...» Le jeune homme se retourna vers l'arrière tentant d'estimer la qualité d'otage. «Comptant qu'on est deux Influents... Beaucoup, beaucoup de pauvre innocents.» Zed eut un petit rire fou avant d'ordonner au propriétaire du téléphone qui filmait de poster immédiatement la vidéo sur tous ses réseaux sociaux.

Raise vit même un timer défiler au dessus de la vidéo indiquant combien de temps il lui restait. Vingt heures. Plus que vingt heures.

En larme, la jeune femme ne prit même pas le temps de s'habiller, portant simplement un short assez court avec un débardeur échancré trop grand qu'elle avait volé à Nash. En fait, il l'avait enlevé durant l'un de leurs entraînements et l'avait oublié là. La jeune femme savait pertinemment qu'elle ne devrait pas le porter, mais elle s'inquiétait tellement pour Nash la nuit passé qu'elle avait décider de porter la seule chose qui pouvait lui rappeler minimalement la présence du jeune homme.

Raise courut dans le repère, son téléphone à la main, souhaitant désespérément trouver Aïdric, Maëlle ou Robert. Elle fini par débouler en trombe dans le réfectoire et y trouva Aïdric, l'air exténué, en train de parler avec Nash. Les joues pleines de larmes, la jeune femme se ficha complètement que le jeune homme soit tout près et qu'il puisse reconnaitre son débardeur. Elle tapota de sa main tremblante le dos du général référentiel. Il se retourna et dévisagea Raise avec inquiétude. Ses joues baignées de larmes ajouté à sa tenue légère et ses pieds nus avaient de quoi déstabiliser l'homme.

- Je peux vous parler seul à seul? demanda-t-elle d'une voix tremblante en remarquant tous les regards indiscrets autour d'elle.

L'homme jeta un regard à son fils et la jeune femme rousse ajouta en murmurant:

- C'est à propos de Zed.

Aïdric lui fit immédiatement signe de le suivre et sortit du réfectoire. Une fois à l'abri des oreilles indiscrète.

- Qu'est-ce qu'il y a, Raise?

Elle lui tendit son téléphone, lui montrant la vidéo. Le visage du général se ferma. Une fois l'enregistrement terminé, il s'exclama:

- Hors de question que tu ailles là-bas.

- Mais ils vont tous mourir! s'exclama la jeune femme, en larme.

Dreamers (Premier Jet)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant