Dreamers (Premier Jet)

Chapitre 9

Trois semaines s'étaient écoulées. Raise continuait de s'entraîner avec Nash et progressait nettement mieux avec son aide.

Un soir elle s'était excusé pour leur premier entraînement. Elle lui avait dit que Zed était déjà entré dans son esprit, qu'elle aurait dû penser à ça, mais qu'elle n'avait pas réfléchit. Il avait éclaté de rire, lui disant que c'était du passé, mais de ne pas recommencer.

Aujourd'hui, un Dreamer s'était Éveillé et Raise partait le chercher, accompagné de Nym, Daron, Angel, Camille, Aiden et Thomas. Sméralda ne venait pas, demande de Robert, qui préférait qu'au moins un Dreamer reste au repère.

Bien sûr, Raise n'était pas la plus experte du groupe, mais son don était puissant, elle se débrouillait plutôt bien et son instinct se chargerait du reste.

Ils se préparaient à partir et la jeune femme devait avouer être excité, mais aussi terriblement stressé. Son estomac ses tordait dans tous les sens et une peur glaciale la frigorifiait. Elle ne cessait de frissonner.

Et cette peur avait un nom.

Zed.

Nym, remarquant son état inhabituel, passa un bras rassurant autour de ses épaules et la serra contre lui.

— Ça va? demanda-t-il.

La jeune fille secoua négativement la tête.

— J'ai peur, lui confia-t-elle.

Il lui fit un sourire.

— Moi aussi j'ai peur fRaiseinette. Pas nécessairement pour moi, mais surtout pour toi. Je te promets, que je serai là pour veiller sur toi. Zed ne te touchera pas.

Elle se blottie contre lui et le remercia. Il lui caressait les cheveux avec une douceur déconcertante.

— Je peux te faire une tresse? demanda la jeune femme.

Nym soupira de désespoir.

— D'accord...

Raise poussa un cris de joie.

Le jeune homme avait la même mine que si on lui avait dit qu'on allait le tuer.

Elle décida de faire une seule petite tresse qui se perdait dans les longs cheveux noirs du jeune homme.

— C'est magnifique! déclara-t-elle.

— C'est féminin, soupira-t-il en retour.

À côté Daron riait de sa gueule, tandis que sa jumelle tentait de l'assassiner en lui gueulant qu'il était un connard et qu'il n'avait aucune manière.

— Et bien, il y en a qui s'entendent bien, ironisa Raise.

— Tout à fait d'accord.

Nym lui lança un sourire et ils finirent de se préparer.

Lorsque tout le monde fut prêt, Robert vint leur souhaiter bonne chance et leur dit "à plus tard".

Raise avait toujours peur, mais la présence de Nym la rassurait.

Ils prirent la sortie, où entrée, dépendant de quel bord on est, de Paris. La deuxième et dernière.

— Ça sert à quoi d'avoir le deux issues en Europe? demanda la jeune femme

— Brouiller les pistes. Le plus logique, tu me diras, serait d'avoir des sorties éloignées qui nous permettent d'accéder à plus d'endroit. Et bien la majorité des gens pensent pareils, dont Zed. Alors s'il trouve une entrée, on la détruit et il part sur un autre continent chercher la deuxième alors qu'elle est juste sous son nez!