XLII.

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Temari tendit sa carte bancaire pour régler la consultation. En retrait, Shikamaru ne pipait mot. Toujours perturbé par les révélations tout juste entendues. Pourquoi diable Temari avait-elle attendu cette consultation pour révéler son lourd fardeau ? Cela faisait plusieurs jours qu'ils étaient rentrés de Busan et il se sentait lésé de ne pas avoir été mis au courant immédiatement. Partagé entre la déception, la culpabilité de ne pas avoir pu apporter son soutien et la tristesse, le jeune Nara se sentait désarçonné. Et l'attitude glaciale qu'adoptait Temari ne faisait qu'accroître son inquiétude.

- Puis-je voir votre compagnon seul à seul quelques instants ? Demanda poliment le thérapeute en s'adressant à Temari.

- Bien sûr. Acquiesça la jeune femme en se levant.

Elle attribua une poignée de main au psychologue et s'en alla en direction de la salle d'attente. Le professionnel patienta quelques instant puis se tourna vers Shikamaru.

- Comment prenez-vous la nouvelle ?

Shikamaru passa une main dans ses cheveux, confus.

- Moins bien qu'elle, je crois.

Le psychologue se pinça les lèvres.

- Je pense qu'elle refoule ses émotions. Dit-il en remontant ses lunettes. Apprendre une telle nouvelle fait forcément un choc. À vous, comme à elle. Ajouta-t-il en posant une main sur l'épaule du jeune homme. Gardez l'œil ouvert. Et si vous sentez qu'elle perd pied n'hésitez pas à me contacter.

Shikamaru fit la grimace. Essayait-il de le rassurer ou de lui ajouter une pression supplémentaire ?

- Elle pourrait aussi ne jamais avoir de contrecoup. Cela arrive parfois. Ajouta le thérapeute. Mais restons prudent, juste au cas où.

Cela faisait trois bonnes heures que les deux voyageurs déambulaient dans les rues de la capitale française

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Cela faisait trois bonnes heures que les deux voyageurs déambulaient dans les rues de la capitale française. En bons touristes qui se respectent, il s'étaient tout d'abord rués vers la Tour Eiffel, symbole emblématique de la ville et du pays. Ils s'étaient ensuite rendus vers les Champs Elysées et avait fait un peu de shopping dans les boutiques de luxe de la plus belle avenue du monde. La jeune Haruno s'était offert un sac d'une célèbre marque française. Le prix l'avait faite douter mais elle avait bien conscience qu'elle ne reviendrait peut-être jamais dans cette ville et elle voulait marquer le coup.

C'est exténués qu'ils rentrèrent à l'hôtel sur les coups de vingt heure. Leur offre hôtelière comprenait également les repas dans le luxueux restaurant de l'établissement. Ils se changèrent tous les deux et s'y rendirent pleins d'appétit. Ils s'étaient apprêtés pour l'occasion. Le restaurant était luxueux et il aurait fait tâche d'y venir en baskets.

- Mademoiselle. Souffla Sasuke en ouvrant la porte à la jeune femme pour qu'elle entre la première.

Elle le gratifia d'un sourire et alla s'installer.

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