Sakura Haruno, vingt-quatre ans et jeune doctorante en Histoire, intègre une université réputée pour poursuivre ses rêves. Loin de son univers calme et confortable habituel, elle doit désormais faire face à son indépendance. Accompagnée de son frèr...
La rose ouvrit péniblement les yeux. Quelle heure était-il ? D'instinct, elle tendit le bras pour attraper son téléphone.
10h45
Elle écarquilla les yeux. Qu'était-il arrivé au réveil qu'elle avait mis la veille ? Elle écarquilla les yeux plus grands encore. Des flashbacks de la nuit précédentes firent leur apparition. Elle avait couché avec Sasuke. La jeune femme tira les draps sur son corps nu pour se couvrir et tourna frénétiquement la tête de l'autre côté du lit. Sasuke n'y était pas. Son cœur s'arrêta de battre une seconde. Il avait fuit, c'était certain. Les idées se bousculèrent dans sa tête. Elle avait totalement perdu le contrôle et elle lui avait littéralement sauté dessus.
"Tellement inapproprié, mais tellement bon."
Une porte s'ouvrit et le brun fit son apparition dans l'encadrure de celle-ci, à demi nu.
- Je n'ai pas osé te réveiller, tu dormais comme un bébé. Dit-il impassible en frottant une serviette sur ses cheveux mouillés.
La rose tira encore un peu plus sur les draps, mal à l'aise. Elle craignait qu'il regrette leur aventure de cette nuit passée. De toute manière, vu le plaisir qu'ils avaient pris, il leur serait maintenant impossible de partager un lit sans que la situation ne dégénère de nouveau. Sentant son malaise le brun s'approcha de quelques pas, un sourire en coin.
- Je ne regrette pas cette nuit. Dit-il en ouvrant les rideaux d'un bras, comme s'il savait qu'elle était elle même en plein doute.
Il s'approcha du lit et la jaugea du regard. La rose ne su quoi répondre. Malgré elle, ses yeux se portèrent de nouveau vers son torse dessiné. Des flashbacks de la veille firent de nouveaux leur apparition.
- Est-ce que toi tu regrette ? Finit par demander le concerné en la scrutant de son regard noir intense.
La rose reprit soudainement ses esprits. Elle remonta son regard vers celui de son interlocuteur.
- Non, mais...
- Ce n'est pas comme si on s'était soudainement sauté dessus, Sakura. La coupa-t-il sans la quitter des yeux. On savait tous les deux que cette attirance existait. Et depuis longtemps.
Il n'avait pas tort. Le fait qu'il mette lui même le sujet sur la table et qu'il en prenne sa part de responsabilité était rassurant. La rose ne pu que sourire. Il était en train de lui dire tout ce qu'elle souhaitait entendre.
- Et maintenant que je sais ce qui se cache sous ces fringues je ne risque pas de me calmer. Ajouta-t-il en soulevant la petite culotte qu'elle portait la veille et qui se trouvait sur le sol. Tu es la femme la plus excitante que je connaisse. Dit-il en serrant le dessous au creux de sa main. Et tu es aussi une sacré perverse. J'adore ça.
La rose se sentit perdre pieds. Il recommençait déjà. C'était un provocateur. Un provocateur incroyablement sexy. S'ils continuaient ce petit jeux, elle y deviendrait sûrement accro. Un frisson l'envahit lorsqu'elle aperçut la bosse qui s'était formée sous le boxer de son amant.
Oups. Elle était déjà accro, et lui aussi.
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Il était dix-neuf heure quand Tenten s'affala enfin dans son canapé. Les examens de l'Université avaient débuté il y a quelques jours et elle était épuisée. Sa mère s'approcha en lui tendant un papier.
- Les parents d'un de tes élèves se marient et ils aimeraient que vous soyez présents. Dit-elle joyeusement en repartant dans la cuisine.
La jeune femme jeta un œil au morceau de papier, curieuse. C'était un faire-part. Elle reconnut de suite le nom de famille affiché. C'était les parents d'un enfant qu'elle suivait depuis deux ans déjà. Il assistait aux cours du dojo plusieurs fois par semaine et ils avaient liés une forte relation. Tenten s'avachit un peu plus dans le canapé. Il fallait qu'elle s'achète une jolie tenue pour l'occasion. La brune se releva pour se diriger aux côtés de sa mère.
- Vous êtes aussi invités ?
- Non. Seulement Neji et toi. Répliqua-t-elle en continuant de ranger sa cuisine. D'ailleurs il faudrait que tu lui dépose un faire-part. Ajouta-t-elle désignant le second papier qui trônait sur la table.
La brune se sentit immédiatement rougir. Neji. Après tout cela faisait plusieurs mois qu'il l'aidait avec les cours d'arts martiaux et il était devenu proche de la plupart des élèves. Ce n'était pas étonnant qu'il soit convié. Elle regarda sa montre. Il était surement parti courir à cette heure ci. Elle se surprit elle même à sourire en regardant la maisonnette par la fenêtre.
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La jeune femme s'en alla aussitôt vers la maisonnette. À coup sûr sa mère avait déjà prévenu Neji. Elle avait simplement prétendu le contraire pour obliger sa fille à passer davantage de temps en la compagnie du bel Hyuuga. Tenten n'eu pas à déclarer sa présence. Neji lui ouvrir la porte avant même qu'elle n'arrive sous le porche.
- Mademoiselle. Dit-il en lui faisant une révérence. On a un problème. Ajouta-t-il alors qu'elle prenait place sur le canapé.
La jeune femme ne lui dit rien. Elle se servit une part de pizza en ne le quittant pas des yeux, intriguée.
- Je n'ai pas de tenue pour le mariage. Déclara l'Hyuuga en se servant à son tour.
La jeune femme fit la moue.
- Je suis sûre que ton père t'as déjà acheté tout un tas de costumes. Dit-elle d'un ton plus dédaigneux qu'elle ne l'aurait voulu.
Le brun secoua la tête en souriant.
- J'en veux un assorti à ta tenue. Quitte à ce qu'on y aille ensemble, j'aimerais que l'on soit bien présentés.
La jeune femme peina à ne pas s'étouffer. Depuis quelques temps, Neji avait tendance à exprimer tout haut ce qu'il pensait tout bas. Les perches qu'il semblait lui tendre la mettait toujours mal à l'aise.
- Il faudrait aussi que tu m'apprennes à danser. Ajouta le brun en se resservant de la pizza. C'est ce que les gens font, non ? Je n'ai jamais assisté à un mariage. Dit-il d'un air innocent.
La jeune femme se sentit amusée par cette réflexion. Il avait l'air emballé à l'idée d'aller à ce mariage à ses côtés. Ce sentiment se transforma finalement en désarroi. Son père avait réellement dû l'élever dans une bulle pour qu'il soit si enjoué à l'idée de se pavaner en costume dans une foule.
- Tu sais bien te servir de ton corps quand il s'agit de m'envoyer au tapis. Déclara la jeune femme en plantant ses yeux noisettes dans ceux de l'Hyuuga. Tu ne devrais pas avoir de problème à m'emmener danser. Ajouta-t-elle en lui lançant un sourire malicieux.
