XLIII.

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Shikamaru fut silencieux lors du trajet du retour. Il était encore assommé par ce qu'il venait d'apprendre. Quelqu'un avait fait du mal à la femme qu'il aimait lorsqu'elle n'était qu'une enfant et c'était dur à encaisser. Il pris la main de sa compagne et la serra fort en espérant qu'elle sente son soutien. Elle lui attribua un sourire.

- Ne t'en fait pas, mon amour. Dit-elle en lui passant une main sur la joue. Je me sens bien.

Il était normal que la jeune femme réclame justice et il était prêt à l'aider volontiers pour cela. Ce qui l'effrayait davantage, c'était sa paranoïa constante et sa fâcheuse tendance à tomber dans l'abus. Par quels moyens comptait-elle s'y prendre ? N'allait-elle pas aller trop loin ? 

Ils rentrèrent calmement jusqu'à l'appartement de Temari. Shikamaru n'y habitait pas officiellement mais il y passait le plus clair de son temps. Il songeait à s'y installer pour de bon dans les semaines à venir. La jeune femme s'empressa d'aller sur son ordinateur. Elle se fit un thé, enfila ses lunettes et se commença à pianoter frénétiquement sur son clavier.

- Qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda le jeune Nara en se postant à ses côtés, l'air inquiet.

- Je dois retourner à Busan. Lui répondit la blonde sans décrocher son regard de l'écran.

Shikamaru acquiesça. En effet, c'était le plus judicieux de se rendre sur place pour entamer les recherches. Il s'assit à ses côtés.

- J'aimerais venir avec toi. Lui dit-il en lui déposant un baiser sur la joue. On pourrait commencer par consulter l'ancien registre de ton école.

Temari sourit de toutes ses dents. Elle fut rassurée de le sentir impliqué à ses côtés. Elle acquiesça et valida l'achat de leur billets. La tâche s'annonçait difficile.

Suigetsu était affalé dans le canapé, manette de console de jeu en main

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Suigetsu était affalé dans le canapé, manette de console de jeu en main. Il entendit la porte s'ouvrir de l'autre côté de la maisonnette. C'était Karin. Cette dernière ne pris pas le temps de s'annoncer. Elle posa un sac en provenance de la pharmacie sur la table basse et lui pris la manette des mains.

- Tu es resté là toute la journée ? Demanda-t-elle en croisant les bras, le ton pleins de reproches.

Le jeune homme portait un short en coton et un simple t-shirt. Il n'avait visiblement pas eu une journée très productive.

- Ouais. Souffla-t-il en tendant un bras vers le sac. Tu m'as pris des anti-douleurs ? J'ai mal partout.

La rousse lui mis une tape sur la main. Cela faisait trois jours qu'il avait été agressé et elle était restée à son chevet depuis. Il avait un gros hématome sur les côtes et un second en bas du dos. Nul doute qu'il aurait dû consulter un médecin. Bien trop fier, Suigetsu avait refusé. Il prétextait que s'il sortait de chez lui, il n'arriverait pas à surmonter son désir de vengeance. Juugo ne payait rien pour attendre. Apeurée par cette idée, la rousse n'osait pas le pousser vers la sortie. Elle avait convenu de prendre soin de lui pendant une semaine. Si d'ici là, les lésions ne commençaient pas à se résorber, elle appellerait un médecin.

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