Chapitre 6

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" Une petite visite au Centre-Ville "

Trois jours s'étaient écoulés depuis qu'Accacia et Billy sont partit de la maison. Bien que leur présences maintenaient en vie la maison, je me suis débrouillée à me trouver des préoccupations. Comme par exemple, j'aidais mes parents à cuisiner le soir, j'écoutais des films que je voulais voir depuis longtemps, je cherchais de nouvelles chansons à rajouter dans mon iPod et je venais tout juste de commencer une nouvelle série qu'il y a longtemps que je voulais écouter ; Bates Motel. Ça m'avait bien occupé pendant ces trois jours. Mais maintenant, j'avais envie de faire changement. De prendre mon temps à regarder cette nouvelle série au lieu de la regarder en seulement quelques jours. C'est donc ainsi, que je me retrouvais en ce moment même, sur mon balcon, roman à la main.
Vu que ma première journée de cours commence demain et que je sais que je n'aurais peut-être pas avoir le temps de sortir dehors, j'avais décidé de profiter de l'air frais et du beau temps. D'ailleurs, la température était idéale! Vingt-quatre degrés.

Ayant fini la page dix de mon livre, je tourne à la page suivante.
J'étais entrain de commencer un livre que j'avais acheté en début d'été avec mes parents. Ce livre m'intriguait... Juste à voir les images. Et plus j'avance, plus je le suis. Il se nomme " La face cachée de Margot ". Le livre est du talentueux John Green. J'avais lu après Nos étoiles contraires, un autre livre de lui et étonnament, j'avais été légèrement déçue. Je m'étais attendu à plus. Mais pourtant, là, je suis sûr et certaine que ce livre sera au dessus de mes attentes. Oh ça oui !

J'étais tellement dans ma bulle que je n'avais même pas remarqué que quelqu'un se trouvait devant moi à m'observer. Seul le son de sa voix m'as fait sortir de mon monde en sursaut.
Je lève le regard et mes yeux s'aggrandissent d'un coup. Dylan.

Comment est-ce possible ?

Je m'étais mise en tête tout le début de la semaine que j'avais halluciner et là bam! Il est là, droit devant moi.
Suis-je entrain de rêver ?

- Dy...Dylan ? je dis abasurdis.
- Oui, c'est moi ? se questionne-t-il en fronçant des sourcils.
- Tu...tu...Qu'est-ce que tu fais là ? je demande aussi choquée.
- Oh..., se passe-t-il la main derrière la nuque. Je pensait peut-être que tu voudrais faire...Quelque chose avec moi ?
- Oh..., je dis en baissant la tête pour éviter qu'il voit ma face tourner vers le rouge.
- Je comprends si tu préfères lire ton livre..., dit-il d'une voix sincère.
- Non ! je dis un peu trop rapidement. Euh... Je veux dire, non, ça va. Ça me ferait plutôt plaisir, je souris gênée.
- Cool alors, sourit-il de toutes ses dents.

Dieu, qu'il est beau.

- Tu voudrais faire quoi ? je demande en fermant mon livre, tout en me levant.
- Hum... Ça te dirais une visite de la ville ? propose Dylan.
- Avec plaisir ! je souris enthousiaste.

Il sourit puis, il parrut confu.

- Euh... Je suis désolé, j'ai été mal poli l'autre jour...,dit-il. Tu t'appelles comment ?
- Rosannah, je lui dis.
- Rosannah..., murmure Dylan. C'est jolie. Est-ce Italien, par hasard ?
- Oui, je souris Tu t'y connais bien.
- Non, rit Dylan. C'est juste que la plupart des prénoms féminins italiens finisse par le son " a ". Rosannah, Camillia, Dalia, Enza, Gloria, Rosa, Valentina... Et j'en passe.

Je ris doucement, il avait raison.

- Bonnn, ok tu n'as pas tords, je souris.
- Je sais, je sais, sourit Dylan. Tu seras que quand je dis quelque chose, j'ai raison. Toujours.

Et le pire dans tout ça, c'est que malgré qu'il le disait en plaisantant, il avait réellement toujours raison.

***

Mon père vient tout juste de nous déposer moi et Dylan au centre-ville. Le fait que mon père le voyait, me rassurait grandement. Ça voulait bien dire que je ne l'avais pas imaginer et qu'il est bien avec moi en ce moment. Ça me fait bizarre de savoir qu'un gars comme lui soit seul... Je veux dire, il disait qu'il était rare pour lui de voir des ados dans son coin... Pourtant il y a Taylor... Et puis, je sais pas moi, probablement qu'il y a même d'autres adolescents proche de notre coin. C'est impossible qu'il n'y en ait pas...

- Bon, on commence ? me demande Dylan, me faisant sortir de mes pensées.
- Ouais, pourquoi pas, je souris à Dylan.

Je suivis donc Dylan dans le centre-ville. Il commence par me montrer les magasin " à la mode ", comme s'il savait que je voudrais probablement m'acheter de nouveaux vêtements bientôt.
Après, il me montre l'épicerie, les resto du coin, le dépaneur et pour finir, le cinéma de la ville.
Oui, de la ville. Ici, vu que c'est une petite, ils n'ont qu'un cinéma, m'avait-il expliqué. Puis en plus, tous le monde se connait.
Et là, je me demandai encore pourquoi il ne connaissait pas beaucoup d'adolescents.
Si tous le monde se connait, alors pourquoi lui connait personne ?
Surtout qu'il n'a pas l'air d'être nouveau, lui aussi. Il connait le centre-ville comme si s'était dans le fond de sa poche. Bizarre...

Sur ce, on se dirige vers un petit parc où nous allons nous s'assir tout les deux. Un grand silence se mit à régner. Quoi de plus gênant que cela... Je me retourne pour le regarder et celui-ci me fixait déjà. On se regarde tous les deux, droits dans les yeux. Ses yeux bleus ciel me détaillaient du regard, ce qui m'a fait rougir et je tourne le regard, tout en ayant le sentiment de sentir mon cœur chaviré. C'était la toute première fois que cela m'arrivait. C'était un peu bizarre de ressentir ça...Surtout pour un inconnu. Je ne connais à peine Dylan.
Alors pourquoi me fait-il un tel effet ? Est-ce normal ?
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...

- Hum, se racle-t-il la gorge. Alors, tu as aimé ta petite visite rapide ?

Je me retourne vers lui.

- Oui, merci beaucoup, je lui remercie.
- Ça m'as fait plaisir, me sourit Dylan.

Son sourire, il est adorable.

- Alors....,je dis après un autre court silence. Tu vas à l'école demain ?
- Euh... Non, me dit-il gêné. J'ai...euh, disons... Lâchez l'école.
- Oh...
- L'école, c'est pas trop mon truc, m'avoue-t-il.
- C'est pas vraiment le truc pour beaucoup de monde... Mais je te comprends, je dis.
- Ouais...

Je regarde maladroitement l'heure sur mon iPhone et remarque qu'il était déjà rendu quatre heures et vingt. Mon père revenait dans quelques minutes. Le temps avait passé si vite en sa compagnie.

- Dylan... Il est presque l'heure, je le préviens.
- Oh, dit-il un peu déçu. Allons-y alors.

Il n'était pas le seul à être déçu... J'aurais aimé apprendre à plus le connaître aujourd'hui. Malheureusement, ça devra être pour un autre jour.

Arrivés à l'endroit où on devait rejoindre mon père, il y était déjà. On rentre à l'intérieur en le saluant. Pendant le court trajet, il nous demanda comment ça avait été, si on s'étaient bien amusés, etc. On répondit positivement et mon père se mit à poser des questions sur Dylan, ce qui avait l'air de le gêné, mais il lui a répondu quand même.

Rendu sur ma rue, Dylan dit à mon père qu'il pouvait le déposer devant chez nous, qu'il allait marché pour se rendre chez lui. Mon père n'a pas posé aucune question et a haussés les épaules en guise de réponse.
Dylan remercit mon père et celui-ci rentre à l'intérieur en lui disant que ça lui avait fait plaisir de l'avoir rencontré. Quand nous étions enfin seuls, je m'excusa pour mon père et ses questions et il me dit que ce n'était pas grave.

- Tu remerciras encore ton père pour moi, me dit-il, se préparant à partir.
- Eh, attend ! je le retiens.
- Oui ?
- Tu... T'as un numéro ? je demande en sentant mes joues rougir.
- J'ai plus de cellulaire... Je suis désolé, dit-il avec un air désolé.
- Oh, ok, je dis en regardant mes pieds, sentant mon cœur se faner. C'est pas grave, je lui souris. Salut !
- Salut...

On peut dire que c'est plutôt raté. Je me sens vraiment gênée maintenant... Peut-être qu'il ne veut pas me donner son numéro... Je suis sûrement pas assez intéressante pour lui.
C'est pas grave, non, ça ne l'est pas. Je vais probablement plus le revoir. Je vais sûrement l'oublier et je vais rencontrer d'autres gars probablement mieux que lui.
Pour l'instant, je dois rentrer à l'intérieur et je vais me faire chier. Me faire chier sur des questions à propos de Dylan rien que pour me faire mal encore plus.

Are you real ? | Cameron DallasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant