Are you real ? | Cameron Dallas

Chapitre 16

" Remise en question "

Après cette phrase, il s'est arrêté, au milieu de ma chambre à me fixer, sans dire un mot. Soudainement, il se mit à sourire d'un manière tellement étrange, que j'en avais la chair de poule.
Dylan se mit très près de moi et moi, je ne pouvais plus bouger, tellement il me faisait peur. Il s'approche tranquillement de mon oreille gauche et me souffle, d'un murmure :

- Crois-tu au fantôme, Rosie ?

Je fige instantanément et me recule jusqu'à ce que je me frappe violemment le dos sur mon mur. Je me glisse sur le mur et je me tiens le dos, tout en grimaçant. Dylan, lui, je voyais ses souliers s'avancer vers moi et j'eu un flash back, me faisant grossir mes yeux en vingt-cinq cents.

- Rosa ! Peux-tu aller me chercher à boire s'il te plaît ? demande Billy avant que je montes en haut.
- Oui, tu veux du Seven Up comme d'hab' ? je lui demande, tandis qu'elle acquiesce. Et toi Acacia ?
- Oh, de l'eau s'il te plaît, elle me répond en se retournant, en faisant attention de ne pas tomber de l'escabot.

Je me dépêcha de monter, puis boissons prises, je redescendis les rejoindre. J'étais sur le point de donner la cannette de Seven Up à Billy lorsque je l'échappe. Je venais tout juste de remarquer qu'il y avait quelqu'un dans la fenêtre derrière elle. Par contre, je ne voyais que de simple soulier noir face à nous et la fin des jeans que la personne portait.

Les souliers. C'était les même que cette fois-là. C'est impossible... Ça ne peut pas être vrai. Non, non, non, non !
Je lève mon regard et ma vision commence à devenir flou. Je vois que Dylan se tient devant moi et commence à se pencher pour être à ma hauteur.
La dernière chose que je vois, c'est son visage penché sur le côté, en m'observant bizarrement, comme si j'étais sa proie.

***

C'est avec un mal de tête et la respiration sacadée, que je me réveille, couchée dans mon lit. Je me mets instantanément à penser à Dylan. Je me tourne ma tête un peu partout dans la pièce en le cherchant du regard, mais rien. Il n'était pas là. Je repris mon souffle, me disant que j'avais probablement juste rêvé à tout ça.

Mes parents ont dû m'entendre me réveiller, puisqu'ils sont arrivés rapidement dans ma chambre en ouvrant la porte bruyamment.
Je les regarde de mon lit, toujours effrayée.

- Rosa ? Ça va ? demande mon père en se tenant à mes côtés.
- Je... Où est Dylan ? je demande, stressée.
- Dylan ? il fronce les sourcils. Il est venu tout à l'heure pour te voir... Mais il est toute suite rentré chez lui lorsque je lui ai dis que tu ne pouvais pas voir personne.

- Mais... Mais...
- Repose-toi, Rosannah, me dit doucement mon père. Tu es toute fièvreuse...
- Il... Il était ici, tantôt, je béguais, toujours sur le choc.

Ma mère se met à me regarder bizarrement.

- Si jamais je vois un garçon dans ta chambre, avec toi, la porte fermée, je peux t'assurer que tu ne le reverras plus jamais ! elle dit et part ensuite de ma chambre.

Mon père la regarde partir et me dit :

- Écoute, je crois que tu as fais un rêve, me dit-il. Dylan n'est jamais rentré à la maison et sincèrement, je ne vois pas comment il aurait fait.
- Mais..., Je dis sans mots, le voyant se lever.
- Tout va bien ma chérie, ce n'était qu'un rêve, il me dit, avec un petit sourire.

Et il quitte ma chambre en refermant ma porte, me laissant encore sous le choc.

***

Le lendemain, je n'avais que ça en tête. Ces mots... Dylan... Tout cela me hantait, m'effrayait. Et évidemment, Cameron l'avait remarqué ce matin.

- Rose, est-ce que ça va ? il demande inquiet.

Je lève mon regard sur lui pour le fixer dans les yeux et fini par me rendre compte que je n'avais toujours pas répondu. Je secoue la tête et me force à lui sourire.

- Ça va Cameron.
- Tu en es sûr ?
- Oui.

Et c'était les seuls mots que j'avais prononcée cette journée-là. Et le restant de la semaine aussi...
J'étais constament dans ma bulle a essayer de trouver un moyen de comprendre ce qui s'était passé dimanche. Je ne comprenais pas. Non, tout était mélangé dans ma tête. J'espèrais... J'espèrais un peu plus chaques jours, que Dylan n'avait jamais été là cette journée-là, et que ce qu'il m'avait dit n'avaient jamais été prononcés. J'étais même portée à croire que depuis que j'avais emménagée ici, je commencais à devenir cinglée, que tout les trucs étranges n'étaient que mon imagination. Que Dylan n'avait jamais été là, avec moi.

Dylan est-ce que tu es réel, bon sang ?!
Suis-je vraiment folle ? Folle d'avoir cru, pendant un mois, que j'avais parlée avec un garçon aussi beau que lui ? Folle de penser... Qu'un mec comme lui aurait pu ressentir quelque chose pour moi ? Est-ce Cameron, lui-même ressent quelque chose ?

Oh mon Dieu ! Je vais virée cinglée !

Attendez... Je le suis déjà.

Toute cette histoire... Je n'en peux plus ! Maintenant, je dois avoir des réponses. Oh que oui ! Et pour cela, je vais prendre mon iPod, ouais. Je ne vais même pas prendre le risque de prendre mon ordinateur portable pour qu'il se passe quelque chose d'anormal.

Je souris contente de mon raisonnement et prend mon iPod et me cache sur le lit, par peur que quelqu'un voit ma recherche sur Internet, car je voulais que tout ça reste un secret... Un secret entre moi, et mon iPod.
Cinglée ou pas, je le fais quand même pour être sûr d'avoir les réponses à mes questions. Et ça commence, maintenant.