La vie d'Iris

chapitre 21

Je me réveille excitée et j'ai chaud, très chaud. J’ai rêvé de John. Les partis de jambes en l’air, le lit, la douche, le canapé. Je vais me prendre une douche bien froide. Je descends prendre un petit déjeuner. Mon sac est déjà prêt pour le retour. Je discute avec maman sur Gabrielle que je passerais la voir avant de prendre l’avion. Et lui dit que je prends mon violon. J’ai fait un portrait pour ma mère de mes parents biologiques. Elle me dit que je ressemble à mon père avec les yeux de ma mère. J'en ai fait un autre de nous trois ensembles, qu’elle va accrocher devant le piano. Elle me demande pour qui est l’autre.

-Oh ! Celui là ! Regarde !
Je lui montre le portrait de Doug avec Gabrielle au ange.
-Oh ! Comme ils sont beaux ! Elle a mise sa main devant  sa bouche.

Je le protège dans sac papier cadeau. Je vais jouer un peu de piano. Je démarre « bring me to life de Evanescence «  Ma mère arrive vers la fin. Elle voit dans mes yeux que quelque chose ne va pas. Je continue avec «  i don't want to miss a thing de Aerosmith «. Elle commence à comprendre. Elle penche la tête et moi je continue à jouer « Impossible de James Arthur «. Une dernière avant les questions. » Try de Pink «. Je me redresse et tourne la tête vers ma mère. J'ai les yeux mouillés et une larme coule sur ma joue. On s’installe sur le canapé avec un café.

-Que t'arrive t'il ?
-J'ai rencontré un homme celui qui t’a appelé quand je chantais au piano un soir ! On …
-Oh ! Mon trésor ! Tu as amoureuse de lui ? Que s'est-il passé ?
-Je n'ai plus de nouvelle de lui depuis un moment ! Je ne sais pas pourquoi ! Eh oui pour répondre à ta question ! Je crois que oui !
-Iris ! Il doit y avoir une explication à son silence !
-Je n'y comprends rien maman ! Il me manque ! Dis-je à voix basse.

Ma mère me prend dans ses bras. Cela dur un moment. Je lui dis que je passe voir black avant d'aller à l’hôpital. J’avance vers les écuries et je vois Doug.

-Bonjour ! Doug ! Comment va Gabrielle ?
-Bonjour ! Elle va bien ! Elle vous réclame !
-Je vais la voir tantôt ! Avant de partir !

Je vois black remué dans son box, il veut sortir. Je lui ouvre son box et le prépare  pour une promenade. Nous partons trois heures. On s'amuse à se courir après dans les vagues. Et retour vers midi. Je le desselle, le brosse et au pré. Je pars me doucher et descend mon sac et violon à l’entrée.

On déjeune avec les ouvriers. On discute de l’opération comme quoi, ils sont tous heureux pour la petite. Ils me remercient encore. Vers quinze heures, je dis au revoir à mes parents et met mes bagages dans le coffre.

Arriver à l’hôpital, je vois l’infirmière et demande comment a été sa nuit. Tout s’est bien passé. Je traverse le couloir et frappe à sa porte.

-Coucou toi ! Comment vas-tu ?
-Coucou ! Ça va ! Un peu mal mais la dame m'a donné un cachet pour plus avoir mal !
-D’accord ! Je peux regarder ton dos ?
Elle se met sur le coter. Je vois que tout est propre et très fin.
-C'est bien ! Je vais toucher et tu ferme les yeux ! Dès que tu sens ma main tu me le dis ! D’accord ?
Elle me fait oui de la tête. Je commence à toucher ses pieds et elle ouvre les yeux d'un coup avec un sourire immense et les yeux en pleure.
-Je vois ! Ne dis rien ! Tu as senti ma main ?
-O…oui ! Elle pleure en me tendant les bras.

Je m'approche d'elle et passe mes bras en faisant bien attention à son dos pour la calmer un peu. Au bout de dix minutes, elle me libère. Elle a vu mon étui. Avant de jouer, je lui donne son cadeau et lui dis de l'ouvrir avec son père.

-C'est quoi ta valize ?
-C'est un violon ! Tu veux que je joue un peu !

Elle hoche la tête de bas en haut. Je sors mon violon et commence à jouer « Shadow de Lindsey stirling «. D'autres enfants sont arrivés devant sa chambre à écouter. Je range mon violon dans son étui et j'ai un applaudissement d'un coup. Je sursaute et Gabrielle rigole.

-Oh ! Merci les enfants !

Je réponds à leurs questions et je vois un petit garçon pas plus de trois ans qui me regarde avec des yeux très triste et douloureux. Je lui demande son prénom. Il me signe. Je vois. Je lui réponds de la même manière. Il a un sourire quand il voit que je fais comme lui. Le petit Sébastien à bientôt quatre ans. Il me parle de lui. L’infirmière demande aux enfants de retourner dans leur chambre. Je pose la question pourquoi Sébastien est là. Elle me répond que c'est un enfant fragile. Qu’on ne peut rien faire, juste faire attention qu'il évite les chutes. Et il est sourd et muet. Je dis au revoir à tout le monde et direction l’aéroport. Je prends mon sac et mon violon, redonne la voiture. On embarque  vers six heures retour pour neuf heures.

Arriver à L.A, un taxi pour la maison. Je rentre chez moi. Fait une tournée de linge, prend une limonade et me pose dans le jardin. Je retourne en cuisine me préparer un dîner. Je rallume mon téléphone et toujours rien. Franchement son silence fait chier. Je range tout et pars me doucher et dodo.