chapitre 26

236 12 1
                                    



Je suis dans le noir depuis un moment. Les sirènes que j'ai entendues n’était pas pour moi. Je ne sais pas combien de temps je suis restée sans bouger, ni bu, ni manger. J'ai fait pipi dans ma culotte, je suis toute mouillée et j'ai peur, très peur. D'un coup la lumière m’éblouie. Elle revient me chercher, elle va encore ma taper parce que je suis mouillée et sale. J'ai vue un monsieur à coter d’elle. Je le regarde. Il a un costume et je le reconnais. C'est lui qui m'a donné à eux. Où je vais aller maintenant, retour à l’orphelinat encore. Pour encore me donner à une autre famille. Arriver à ma hauteur, je m’évanouie.

Je me réveille comme d’habitude à cinq heures et en nage. Je me lève et m’habille pour un footing au grand air. Vers six heures et demi, je prends le chemin pour un latte, du moins un petit déjeuner bien mérité. Je rentre au café Starburcks et commande un petit déjeuné complet. Commande arrivée, je paie et mange au calme. Toujours le mp3 aux oreilles, je pars au sport. Arriver sept heures.

-Oh ! Oh ! Ça ne va pas Iris ?
-Ça va ! Une jeune fille va passer vers dix heures ! Je peux ?
En lui montrant la salle.
-On n'en a pas fini tout les deux !

Je pars dans la salle pour me défouler sur le sac. De tout façon, je n'ai ni vêtements de rechange, ni téléphone. Juste mes clés. Comme d’habitude, une heure de frappe et deux heures de combats avec Dick, on s'amuse sur le ring. On se lance des vannes aussi. J’ai besoin d’évacuer.

-Aller bouge petite fille !
-Papy ! Je vais finir par te casser les os !
-Oh ! Bouge ta guimauve ! Tu es flasque !
-J'en peux plus ! tu me tue avec tes blagues à la con ! Rob ! Rob !

Je vois dans son regard que quelque chose ne va pas. Il lève sa tête de son magazine people. Je vois en couverture que c'est John avec madame prouproute, la brune enlacée et leurs bouches bien souder entre eux.

-Désolé Iris !
-De quoi ? C'est toi dessus ? Non ! Alors ?
-C'est un mensonge ces magazines ! Tu sais !
-Non ! Ils disent la vérité cette fois !
-Comment ça ?

Je me suis arrêté et accoudée aux cordes. Je le regarde et lui explique.

-Je jouais hier soir et je les ai vues et il a eue le droit à une chanson finale ! Il ne m’a pas vue mais son pote oui !
-Que compte tu faire ?
-Mise à part le buté ? Rien ! Que veux tu que je fasse ?
-Si tu as besoin ! On est là !
-Rob ! Merci ! Beaucoup mais je suis assez grande ! Ok ? N’oublie pas ce que j'ai vécu ! Ok ? C'est bon ! Je peux continuer ?

Il me fait un signe pour que je continue de frapper Dick. On se motive un peu, ce n’est pas LUI qui va me plombée le moral.
Vers dix heures un quart, j’arrête avec Dick et lui demande une aide pour de l'auto défense. Il se fou de ma gueule en plus.

-Regarde ! C'est pour elle, pas moi ! Andouille !
-Andouille ! Moi ? Andouille !
-Oui ! Papy andouille !
-Allez va la chercher ! On l'a perdu là !
Je cours la chercher et lui dit de respirer.
-Juliette ! Respire et ferme la bouche !
-Oh ! Désolé, je n’ai jamais vu autant de muscles ! Elle devient toute rouge.
-Viens ! On va aller sur le ring ! Ok ? Legging et tee shirt ok ! Tu as quoi en dessus ?
-Une brassière de sport ! Pourquoi ?
-Enlève ! Tu vas transpirer ! On va te faire voir avec Dick ! Ok ?
-Oui !
-Après tu prends ma place !

Je lui explique les différentes prises de défense et elle enregistre bien, impec. Vers onze heures, je dis au revoir à tout le monde et leurs dit à lundi, peut-être.

De retour chez moi, je vais me doucher. M’habille d'un short en jeans et un débardeur. Je reste pied nu. Cheveux libres. Me brosse les dents. Je passe commande pour acheter trois ordinateurs pour mettre au sous-sol. Un piano pour le séjour, quand mes parents me rendront visite. Tout arrivera vers dix-sept heures super.

Midi arrivé, je me prépare un repas. Légumes avec un steak bleu. Une tarte aux pommes à la cannelle et de l’eau. Le déjeuner terminé, je nettoie et range le tout. Je prends mon pc et sors dans le jardin. Je regarde mes mails. Beaucoup de pub que j’efface. Un de mes parents, la petite Gabrielle pour qui tout va bien. L’opération est un succès. Un autre de mon trader et John.

IRIS 
J'ai essayé de t’appeler sur ton téléphone. Tu ne réponds pas ! Pourquoi ? Ce que tu as vu et lu sur les magazines people sont faux. La femme que tu vois est mon amie, juste une amie. Il n’y a rien entre nous. Je ne savais pas qu'elle allait venir au bar jeudi soir. J'aimerais te voir et t’expliquer toute l’histoire. Appel moi ! Stp.
Tu me manque.
JOHN

Je vais lui dire à ce sale con comment je m’appelle.

MONSIEUR HILLS
Entre les couvertures de magazines et ce que j'ai vue au bar sont identiques. Je vous ai vue, manque de bol pour VOUS, j’étais sur scène. Eh oui ! La dernière chanson VOUS étiez dédié, demandez donc à votre ami Pete. Lui a bien entendu et vu. Pour votre information ! Je n'ai nullement le besoin de lire ces torchons. Votre AMIE avait juste un bonjour à vous faire mais avec votre langue à priori, allez donc jouer avec votre AMIE  et foutez-moi la PAIX  DÉFINITIVEMENT. Je n’ai plus rien à vous dire et je ne vous écouterai pas non plus. Sur ceux, bonne vie à vous DEUX.
IRIS 

Une bonne chose de faite. Maintenant le dossier de mon père. Il y a beaucoup de monde qui ont détourné des armes et de la drogue. Et ma famille à eue un accident à cause de ça ! Les pourris. Ils ne vont pas s’en tirez comme ça.

La sonnette retentie. Je ferme et va voir qui est-ce. Livraison, chouette, je vais m’amuser un peu. Ils me placent le piano dans le séjour. Je le teste, pas besoin de réglage. Pour les ordinateurs tout reste à l’entrée. Je m'en occupe dès qu'ils partent avec un pourboire, bien entendu. Je ferme le piano. Je commence à déballer les cartons. Je descends le tout en faisant plusieurs allers-retours. Eh oui ! Je suis humaine et j'ai que deux bras. Je mets presque deux heures à tout installer. Je fais la mise en route. Le temps des mises à jour, je vais remonter manger. Je me prépare une salade de riz, un fromage et une limonade. Je prends ma vaisselle et lave tranquillement, laisse sécher et range. Un coup d’éponge sur le plan de travail. Je monte chercher mon téléphone et vois beaucoup de messages. Juliette pour me demander comment je vais et lui répond que tout va bien. Chris également et bien entendu John. Je commence la lecture.

« « Iris ? Où es-tu ? « «
« « répond moi « «
« « je m’inquiète, stp, il ne s'est rien passé avec elle « «
« « je passe te voir demain matin « «
« « tu me manque « «
Une fois finie ma lecture, je réponds.
« « je te manque mais cela ne t’empêche pas de fourrer ta langue ailleurs. Ne te pointe pas devant ma porte demain matin, je ne sais pas si je vais arriver à rester calme. Oublie-moi « «

Je sais que d'ici à ce soir, j'aurais une réponse. Je me prépare un thé. Mon téléphone vibre sur le plan de travail. Je regarde mon correspondant John.

« « Iris, tu me manque. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça. Je veux t’expliquer. Je l'ai repoussé vite fait. Je te jure « «
Il m’énerve, il l’a repoussé, il se fou de ma gueule en plus et ben voyons !
« « tu te fou de ma gueule ? Tu la repoussé quand ? Les bras autour de sa taille et vos bouches bien collé, il aurait fallu un seau d'eau avec des glaçons pour vous séparer. Donc tes mensonges tu les garde pour la prochaine. J'ai déjà donner. Merci. « « 

Maintenant, j’éteins mon téléphone. La paix, je veux la paix. Je prends ma guitare et direction la plage. Je prends ma place sur la dune. Je regarde les vagues. Au bout de dix minutes, je prends ma guitare. Je gratte pendant une heure. Au moment de me lever, j'entends quelqu’un arrivé, je me retourne et vois le petit monsieur. On discute musique, il m'annonce une chanson et je la reproduis à la guitare, que ce soit français ou d'autres langues, tout y passe et le tout dur presque deux heures. Je rentre chez moi vers minuit. Je prends une bonne douche avant de me coucher.

La vie d'IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant