chapitre 22

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Réveillée en sursaut, un cauchemar. Je me lève et reprend ma routine. Je viens pour prendre un café et l'odeur me donne des hauts de cœur. Bizarre. Je me fais mes œufs, et une tartine confiture. Je pars pour la salle de sport. A sept heures, je vois Rob.

-Comment vas-tu ?
-Bien ! Et toi ?
-Bien ! Alors tes vacances ?
Je lui explique tout pendant que je tape dans le sac. Vers huit heures Dick arrive.
-Une revenante ! Alors petite comment vas-tu ?
-Bien Dick ! Je lui explique pour Gabrielle.

Une demi heure après, on se place sur le ring. Jusqu’à dix heures tranquillement. Pas motivé, je zappe le tapis. Rob me regarde.

-Pas de tapis Iris ?
-Non ! Je suis un peu barbouillé aujourd’hui !
-As-tu des nouvelles de John ?

Je fais non de la tête. Que depuis une semaine, je ne sais rien. Je pars me doucher pour aller manger à un stand à coter du parc. Je demande un hotdog et une bouteille d’eau. Je m’installe devant le chêne et mange tranquillement. Je mets mes écouteurs lance mon mp3 sur de la musique triste comme je suis actuellement. Je sors mon carnet et laisse mon crayon faire son œuvre.

Au bout d'une heure, je regarde mon dessin et j’ai dessiné John endormi sur son lit à plat ventre, apaisé. Un visage d’ange. J’ai une larme qui coule le long de ma joue. Je l’essuie vite fait. Vers quatorze heures, je me balade dans la ville et s'en faire attention, je prends la direction du bar. Cent mètres avant d'arriver, je croise Chris.

-Bonjour Iris ! Il y a longtemps que tu n’es pas venue !
-Bonjour Chris ! Comment vas-tu ? Et Juliette ?
-Tout le monde va bien !
-Tant mieux ! Bonne journée et passe le bonjour à Juliette de ma pars ! Merci ! Je commence à faire demi-tour et Chris m’arrête.
-Iris ! Que se passe-t-il ? Je vois bien que ça ne va pas ! Tu n'es pas comme d’habitude ! C'est John ?
-Chris ! Comme tu te doute se qu’il s’est passé ! j'ai plus de nouvelles de lui donc j'en déduis que l'on peut en parler au passé ! Je te laisse !

Je repars vers la plage. Me détendre une heure en regardant les vagues. Je regarde l’heure dix-huit heures, je profite du soleil pour aller aux courses. Je rentre vers dix-neuf heures. Je range mes courses et commence à préparer mon diner. Une salade de crudité et un poisson, un fruit et une limonade. Le téléphone sonne. Je regarde l’écran, numéro inconnu.

-Allô !
-Allô ! Iris, c’est Juliette ! Comment vas-tu ?
-Oh ! Juliette ! Ça va et toi ?
-Ça va ! Je ne t'ai pas vue depuis un moment !
-Je suis partie en vacances ! J’avais besoin d'air !
-Je vois ! Dis-moi ?  Que fais tu demain ou après demain vers midi ?
-Pour le moment rien de prévu ! Pourquoi ?
-J’aimerais qu'on discute un peu !
-Ok ! Si c'est pour discuter de John ! Pas la peine de te fatiguer ! Il a mon numéro et mon mail et même mon adresse ! Donc j'en déduis que …
-Je sais Iris ! Chris m'a expliqué ! Juste discuter toute les deux !
-Ok ! Où veux tu aller ?
-Comme tu veux !
-Au parc ! Alors ! Vendredi à midi, j'y serais !
-Merci ! Bonne soirée

Je raccroche et met mon portable sur silence. Je mange tranquillement et nettoie une fois terminée. Je descends au sous-sol chercher ma guitare, elle m’a manqué. Quand je joue, c’est comme si mon père était là. Quand je peins c’est ma mère que je ressens. Elle guide mon pinceau. Je ne fais qu'un avec ma toile. Je sors mon ordi et me pose sur la terrasse. Je regarde mes mails. Pub, pub, mon conseillé trader, pub, factures que je règle aussitôt, mon père pour me dire que Doug et sa fille sont très content pour le tableau  et que lui aussi.

Un autre mail qui m'attire direct. Pour donner suite à mes recherches sur le dossier de mon père. Je vois que s'était pas qu’un accident. Un trafic d’armes où l’armée est impliquée. J’approfondis mes recherches. Je ne connais pas les hommes, leurs noms ne me disent rien. J’attends demain pour envoyer le tout à mon commandant. La seule personne en qui, j’ai une entière confiance surtout à ce grade. Je lance une autre recherche sur l'orphelinat. Pour voir mon dossier. J’ai récupéré mon dossier médical depuis que j’ai dix ans. Du moins depuis que je sais m'en servir. Je laisse mon ordi en veille pour cette nuit. Demain, je finirais l’installation du sous-sol. Ordinateurs bureaux. Vers vingt-trois heures dodo.

La vie d'IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant