La vie d'Iris

chapitre 50

    

Quinze jours plus tard, mes parents repartent chez eux avec un énorme sourire, bon d’accord, ma mère pleure comme à son habitude. Moi aussi d’ailleurs, fichue hormones. Quelles excuses. Je gonfle de plus en plus, un vrai hippopotame. Plus facile à roulé qu’à porté. Je continue l’enquête sur les familles d’accueils et l’orphelinat le Saint-Raphaël.

J'ai bien l’intention de le fermer ou faire changer sa direction.

Comme je suis à New-York depuis deux jours pour une maison, je vais en profiter pour faire une petite visite à Monsieur Morre. Il porte bien son nom celui là. Je sais qu'il est encore en activité à l’orphelinat et j'ai bien fouiller sur d'autres familles. Certaines étaient bien et d’autres qui ont dû rendre des comptes. Les enfants maltraités ont été replacer dans d'autres famille plus aisée. Avec ma soirée caritative de septembre, plusieurs orphelinats ont été submergé par des demandes pour devenir familles d’accueils d'un ou plusieurs enfants surtout quand il y a des frères et sœurs. On ne sépare pas une famille, jamais. Donc j'ai fait le nécessaire pour ça. Retournons à monsieur Morre, lui, il va aller direction prison sans passer par la banque, oups, je ne suis pas au Monopoly. Oh ça va ! On peut rigoler un peu non ? Bon d'accord, je déposerai le dossier au tribunal de première instance directement. Celui de Manhattan car le Bronx, je n’ai pas confiance.

Je me prépare pour une consultation à l’hôpital. Et oui ! Je dois surveiller leurs poids, ils sont trop gros et comme il me reste encore trois mois et j'ai préparé un voyage à Paris pour des vacances. Je peux profiter encore un peu non !

Je pars pour l’hôpital en taxis. J’ai plus de voiture, du moins elle est chez mes parents. J’entre, m’annonce à la secrétaire.

-Bonjour ! Docteur Bishop !
-Bonjour ! Comment allez vous ?
-Ça va ! Un peu lourde !
-Allons voir comment se comportent ces bébés !
-Je suis impatiente de les revoir !

J’entre et je m’installe directement, je sais, je suis pressée de les voir. Le médecin en rigole. Je suis prête à les revoir. Le tee-shirt est déjà remonté et le pantalon baissé. Prête, je vous dis.

-Bon ! Allons-y ?
-Ouiiiiiii !

Il place le gel et commence à visionner les bébés. Tout est normal, ils sont trop gros pour leur terme. Il prévoit une date pour une césarienne début avril si j’arrive bien en date car ils pourront naître avant.

-Je pars en février pour la France ! Est-ce que je peux ?
-Bien sûr ! Vous pouvez voyager jusqu’à disons fin mars après, je veux vous voir tous les jours pour bien les surveiller !
-Pas de soucis docteur !

Je sais que je peux lui faire confiance. Je n’ai pas le droit de faire quoique se soit. Il me donne plusieurs photos en 3D. Ils ont déjà un album pour eux avec tout les événements et photos depuis le début de ma grossesse. Même de dessins que j'ai fait d'eux et les notes de musique avec mon violon. Ils sont plus calment avec le violon que le piano ou la guitare. C'est plus doux à l'oreille. La consultation fini, je retourne à la maison du moins à l’hôtel. J’ai appris que le loft de John est pour Chris depuis qu’il est directeur et veut rester au bar. Super ce mec, un amour.

Il est devenu un confident pour moi. J’ai déjà choisi les parrains et marraines des bébés mais pas leurs prénoms. Vous le saurez quand je leurs demanderais. Soyez patient un peu. Je peux comprendre que s'est pas votre fort, à moi non plus d'ailleurs. Je passe le reste de la journée à me reposer. Je joue beaucoup avec mon violon car ils remuent de plus en plus les canailles. Au point que je dois continuellement prendre mon violon partout même au restaurant car ils font que ça. De vrai petits boxeurs. Alors quand je sens qu’il faut les calmer un peu, je joue. Les clients des restaurants sont ravie à chaque fois. Surpris au départ. Je pose ma main et les bébés arrêtent de bouger. Mais avec mon ventre ne s’est pas facile de se déplacer. Les jours passent et la vie continue.