Mon BOSS est un SÉDUISANT SALOPARD [ MBSS ]

| Partie 32 |

Je pèse ses mots. Mon ventre se noue.

Moi : Ce que j'ai dit quand ?

Elle sourit, et se retourne pour me regarder. Putain, elle pleure.

Danitsa : À Tomlinson.

Moi : Euh...je sais je me suis montrée possessif. Je suis désolée...

Danitsa : Tu t'es montrée possessif ? ( répète-t-elle en regardant par le hublot. ) Non, Tu as été méprisant. Tu m'as fait passer pour une petite fille naïve. Tu as fait comme si la réunion était un test, une mise à l'épreuve. Je me sens ridicule après ce que je t'ai raconté hier, et parce que j'ai pensé qu'il y avait quelque chose de plus.

Je pose la main sur son bras en riant :

Moi : Les types comme Tomlinson ont un ego. Il a juste besoin de sentir que les managers exécutifs le prennent en considération. Tu as fait ce qu'il fallait. Il voulait seulement que ce soit moi qui lui donne le contrat officiel.

Danitsa : C'est absurde. Et tu t'y conformes. Je ne suis qu'un pion.

Je la regarde, confus. J'ai fait exactement ce qu'elle a dit. Mais c'est comme ça que ça marche.

Moi : Tu es mon assistante personnelle

Danitsa : C'est vrai. Et tu as vachement fait en sorte que ma carrière progresse depuis tout ce temps, ( réplique-t-elle avec un petit rire acide, ses yeux dans les miens. )

Moi : Bien sûr.

Danitsa : Mais Comment peux-tu savoir que j'ai besoin d'expérience ? Tu t'intéressais à peine à mon travail avant hier.

Moi : C'est totalement faux, ( répliqué-je, agacé. ) Je le sais parce que je m'intéresse à tout ce que tu fais. Je ne veux pas te mettre la pression, tu t'en mets assez toi-même. C'est pour cette raison que je garde le contrôle du dossier Tomlinson. Tu as fait du très bon boulot là-bas. Je suis très fier de toi.

Elle ferme les yeux et appuie son dos contre le siège :

Danitsa : TU AS OSER DIRE « cette petite » EN PARLANT DE MOI.

Moi : Ah ! bon ? ( Je cherche dans ma mémoire et je m'en souviens. ) J'imagine que je ne voulais pas qu'il te voie comme une femme d'affaires canon qu'il pourrait engager et baiser.

Danitsa : Nom de Dieu, Bradley je n'en crois pas mes oreilles ! Il ne t'est pas venu à l'esprit qu'il pouvait avoir envie de m'engager parce que je fais du bon boulot ? Ou est ce que tu as peur que je dépose une lettre de démission pour rejoindre monsieur Tomlinson ?

Moi : Je suis désolée. Je me comporte comme un petit amie jaloux

Danitsa : Le petite ami jaloux, je connais. Tu te comportes comme si tu me faisais une faveur. Tu es condescendant. Et je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur moment pour revenir à la relation classique patron-assistante.