| Partie 20 |

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Dimanche soir, étendue dans mon lit, je repasse mon plan dans ma tête. J'ai décidé de faire l'effort pour ne pas la toucher de la semaine, limite l'éviter. Sept jours. Je peux le faire. C'est possible. Sept jours sans prêter attention à elle et ça me sortira de la tête. Je pourrai enfin reprendre le cours de mon existence. Je dois avouer que Depuis qu'elle a débarqué dans cette l'entreprise je ne suis plus le même.

Je dois établir quelques précautions... 1. Je dois éviter de. l'engueuler. 2. Plus jamais de fantasmes. En clair, ça signifie : ne plus me souvenir de cette partie de jambes en l'air ni en imaginer d'autres, ne plus penser à elle à poil ou en train de me toucher. N'importe quel contact entre nous serait fatal. Tout a à peu près fonctionné selon mon plan. J'ai été d'une humeur assez exécrable toute la semaine, qui m'a semblé interminable à mon goût. Mais à part quelques petits fantasmes, j'ai gardé le contrôle. J'ai fait de mon mieux pour éviter le bureau et, les rares fois où nous nous y sommes trouvées toutes les deux en même temps, je me suis tenue à distance.

Elle m'a trouvé un peu bizarre mais je préfère que la situation en reste ainsi. Nous nous sommes parlées sur le même ton polie qu'auparavant. Cette petite garce a essayé de me faire craquer. Je le sais. Chaque jour, elle me parait encore plus attirante. elle s'est arrangée pour porter un vêtement ou faire quelque chose qui me faisait inévitablement repenser à ce que je voulais oublier à toute force. Est ce que vous vous rendez compte que par sa faute je me masturbe. Ouais elle a définitivement un effet sur moi. Je dois arrêter avec ça et cesser de l'imaginer pendant que je me masturbe – ou, encore pire, de l'imaginer elle en train de se masturber. Ça n'aide pas. Non mais des fois je me dis qu'elle fait exprès. Je vous raconte ma semaine.

Lundi, elle avait les cheveux lâchés. Mardi, une jupe près du corps qui descend au genou et des bas à couture. Elle ressemble à une sorte de secrétaire pin-up ultra chaude. Mercredi, tailleur. C'est pire, étrangement, parce que je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer en train de faire glisser mes doigts le long de ses belles jambes. Jeudi, un chemisier col en V parfaitement ordinaire. Mais elle se penche deux fois pour attraper mon stylo et je regarde dessous. Je n'ai pas fait exprès la première fois. Vendredi, je pense que je vais exploser.

J'entre dans le bureau le matin et je prie pour qu'elle soit malade. Mais je sais bien que je ne suis pas du genre chanceux. Mes nerfs sont à fleur de peau, entre l'excitation et la colère, vous voyez le genre. J'ai presque une attaque cardiaque en ouvrant la porte. Elle est en train d'arroser une plante, légèrement penchée sur elle dans sa robe noire et ses cuissardes. Chaque courbe de son corps est offerte à ma vue.

- Danitsa : Bonjour Mr Jones ! ( Elle s'écrie innocemment en se redressant à ma vue. )

- Moi : Bonjour mademoiselle Aguilera. Vous avez l'air d'une humeur exceptionnellement cordiale aujourd'hui. Quelqu'un est mort ?

L'un des coins de sa bouche se relève, diabolique :

- Danitsa : Oh ! non... J'ai juste hâte d'être au dîner de demain et de rencontrer votre famille. C'est vraiment un honneur de nous y avoir invité.

- Moi : Venez vous de dire " Nous " ?

- Danisa : Mais bien sûr ! Je serais en compagnie de mon ami. J'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient ?

Ah oui, l'enculé de Diego. J'ai complètement oublié qu'ils se frequentent. Esperons qu'ils n'aillent pas plus loin dans leur " relation "

Mon BOSS est un SÉDUISANT SALOPARD [ MBSS ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant