Cinquieme partie

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Je me suis réveillée en douceur par un baisé sur le front, j'ai légèrement tournée la tête et l'ai vu au dessus de moi. Il avait un visage grave, comme s'il était profondément mal, mais semblait vouloir le cacher. Mal de toute évidence. Je me suis mise en position assise et lui s'est assit sur le rebord du lit, posa une main sur la mienne et regarda son fils, notre fils. Je ne réalisais pas encore tout ce qui venait de se passer, je ne me rendais pas compte de la situation, je la vivais et puis c'était tout. Lorenzo dormait, je n'avais pas dû me reposer très longtemps le réveil n'avait pas encore sonné pour lui donner à manger.

Je le regardais et j'essayais de déchiffrer ses sentiments à cet instant. Peut être qu'il pensait à nous laisser sortir Lorenzo et moi. Malheureusement, sa réponse n'était pas celle que j'aurai aimé entendre, mais elle ne me surprenait pas le moins du monde. « J'aurai du être là... je suis désolé de t'avoir infligé une chose pareille » Si seulement il pensait la même chose au sujet de la séquestration, on en aurait pas été là. Mais même mon accouchement prématuré toute seule ne le faisait pas changer d'avis. Il n'a pas changé ses vacances pour autant, je pense que c'était pour éviter tout soupçon, mais qui aurait soupçonné une chose pareille ? Visiblement personne puisque à ce jour, le choc a été plus que brutal lorsque la nouvelle a éclaté. Inutile d'expliquer à quel point les médias se sont jeté dessus. Personnellement j'aurai préféré qu'il n'en soit pas ainsi, que personne ne sache jamais ce qu'il s'était passé, mais encore une fois il a fait le choix à ma place. Je me demande quel peut être son raisonnement, il a des réactions et fait des choix qui me dépassent.

Lorsque bébé se mit à pleurer, il fut tout ému et le pris dans ses bras, je ne compris pas ce qu'il lui disait mais lorsqu'il l'embrassa une larme coula le long de sa joue, ce qui m'émeut. Mais même si tout au long de ces 4 années de vie enfermée je n'ai pas compris tout ce qu'il pouvait bien dire à son fils, je sais que ce ne fut que des mots d'amour et de tendresse, il a toujours été bienveillant envers Lorenzo, même pour le gronder je sais qu'il a toujours été correct. Je lui faisais une confiance aveugle pour l'éducation de nos enfants, bien que je ne fut pas toujours d'accord, nous arrivions à trouver un terrain d'entente presque à chaque fois. Je restais en position semi allongée, quand il me le tendis pour que je puisse l'allaiter. Il me demanda si je voulais être seule, mais étonnement je voulais qu'on partage ce moment ensemble, j'avais besoin de compagnie. J'avais eu raison, ce fut un moment calme, tendre et plein d'amour. Même sans un mot, l'amour sait toujours s'exprimer.

Les jours suivants, je m'habituais a ne plus être seule, déjà parce qu'il était là en permanence il avait un mois de congé, et puis parce qu'il y avait un petit bout qui pleurait pour manger ou qui réclamait juste notre attention. Je me basais beaucoup sur son expérience car il avait déjà des enfants, mais je m'en occupais aussi à ma manière, j'étais mère et heureuse de l'être, je comptais bien faire tout mon possible pour faire le meilleur pour mon fils. Les nuits étaient courtes donc très fatigantes. Le temps passait à une vitesse folle, je ne voyais pas les semaines passer lorsque je m'en suis aperçu seulement au bout d'un mois. C'était affolant, je ne me souvenais déjà plus de ce que c'était de vivre sans lui, si petit qu'il était, occupait ma vie comme s'il en avait toujours fait parti. Je crois qu'à partir de cette période je suis devenue heureuse, non pas d'être en captivité mais le fait d'être mère avait changé ma vision des choses, de plus je m'étais résignée à vivre comme ça plutôt que de tenter en vain de m'enfuir, il allait devenir plus compliquer de s'enfuir en étant avec un bébé, alors j'ai accepté ma situation pour que ce soit plus facile à vivre, et ça semblait fonctionner, ce fut le cas pendant deux ans.

Au bout d'un mois de congé paternité il dû repartir jouer au football, j'ai eu du mal à me faire à l'idée de me retrouver à nouveau seule, surtout pour m'occuper de Lorenzo. Je ne savais jamais combien de temps j'allais me retrouver seule, il voyait ses enfants dès qu'il le pouvait, partait jouer dès match presque tous les weekend et dans la semaine. J'avais l'impression d'être avec un militaire et encore il revenait plus souvent que le ferait un homme dans l'armée. Le dernier soir avant qu'il ne parte, je couchais Lorenzo dans sa chambre, après lui avoir chanté une petite chanson en lui donnant le sein, puis vérifié que la veilleuse était bien en place, puis je sorti de la chambre pour aller dans la nôtre.

Il était à genou sur le lit dos à la porte, tapotait sur la tablette je ne sais quoi, il ne devait sûrement pas communiquer avec qui que ce soit puisque bien évidement, nous n'avions aucun réseau ici, pas d'internet ni de réseau mobile. Je l'observais, il était si beau, son tee shirt laissait entrevoir la forme des muscles de son dos bien dessinée, on ne pouvait pas dire que c'était un spectacle désagréable. J'entrais sans faire un bruit, heureusement le sol de notre chambre était fait de moquette, oui de moquette c'est moins commun, mais c'est plutôt pas mal en faite surtout en terme de discrétion. Je fermais tout doucement la porte, pour éviter qu'il ne m'entende. J'avançais à petit pas, j'enlevais mon pantalon et le laissais tomber dans le petit panier réservé à cet effet, je n'avais jamais été aussi discrète de ma vie je dois dire. Je retirais mon tee shirt également et le laissais au même endroit que mon premier vêtement, puis me dirigeais doucement vers le lit.

Une fois arrivée là je montais sur le lit et me positionnais derrière lui, m'approchant jusqu'à ce que nos corps soient en contact. Il stoppa net son activité, et releva la tête. Je me suis surprise à un éland'affection soudain... j'avais irrésistiblement envie de lui. Je ne me l'expliquais pas, et à ce moment là pour être franche je n'en avais nullement envie, je ne réfléchissais plus mais agissait sous la pulsion du moment. Je glissais une main sur son épaule et une autre au niveau de sa taille, pour que les deux se rejoignent sur son torse, il laissait sa tête aller en arrière pour la coller entre mon épaule et ma tête, puis fermait les yeux. Je le serrai contre moi et embrassais son front, puis il rouvrit les yeux et me regardait, nos regards se sondaient, nul besoin de mot pour exprimer nos désirs profonds. Il se mit alors à m'embrasser sans réserve, je lui rendais son baiser aussi passionnément que je le pouvais et désirais.

Il me pris le bras et me fit basculer en une fraction de seconde sur le lit, se positionna au dessus de moi, tout en poursuivant notre baiser. Puis, il se leva un peu pour retirer son tee shirt, je ne pouvais résister à la tentation de toucher son corps, pourquoi m'en priver voyons, il se remit à m'embrasser encore plus langoureusement, chaque baiser, chaque caresse, chaque étreinte était plus douce, plus passionnée et plus magique les unes que les autres. La suite... je n'ai pas besoin de vous l'expliquer, tout ce que je peux vous dire c'est que... c'était fort, intense, pur, magnifique, je pourrais vous dire tellement de mots qualifiant ce qu'il s'est passé cette nuit là, mais surtout pour rien au monde je ne regrette.

Le lendemain, nous nous sommes levés ensemble comme avant la naissance de Lorenzo, 6h un petit déjeuner équilibré et simple, une séance de sport, une douche... à deux. Puis, un au revoir, il ne pouvait pas revenir avant 5 jours à cause de matchs importants et ce week-end entre deux il voyait ses enfants. Une petite semaine à attendre. Il est allé embrasser son petit garçon alors qu'il dormait encore. Enfin, me prit dans ses bras pour un aurevoir, je me blottissais contre son coeur tandis que ses doigts faisaient des petits tours sur mon dos et ma nuque. Nous nous sommes embrassé tendrement, puis après une dernière étreinte, il est parti.

Je suis allé sur le canapé, j'ai allumé la télé, mis un plaid sur moi et j'ai attendu en regardant une série, que Lorenzo se réveille pour manger. Encore une fois, Cristiano me réservait une surprise que je n'allais sans nulle doute pas apprécier. Je me dis aujourd'hui qu'il a eu raison de le faire, mais à ce moment là je ne me doutais pas de tout ce qu'il faisait en dehors. Mais je n'allais pas tarder à le savoir.

********* Fin de la cinquième partie********

Hello!!
J'espère que vous allez bien, que vous avez apprécié cette nouvelle partie de l'histoire. J'espérais surtout un peu de réaction quand à mon projet d'auto édition mais visiblement, ça n'a intéressé personne. Pas grave, le projet est un peu coûteux et puis, je ne sais pas si ça en vaut la peine donc si ça n'intéresse qu'une partie des lectrices c'est trop peu pour se lancer dans un projet comme celui ci.
En tout cas, j'espère que l'histoire vous plaît toujours.

Merci de votre soutien et à bientôt pour la suite les chou!!

Kissouille

LuneDeuxMiel

L'ombre de CR7 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant