Chapitre 8

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Josie

Mon premier geste devant cette menace fut de passer doucement ma main dans la sienne, afin de lui retransmettre ces pouvoirs. Malgré cette précaution elle voulut l'à retirer, avant même de comprendre ce qu'il se passait. Tandis qu'à quelques mètres, l'homme approchait avec une démarche singulièrement angoissante, qui inspirait un bon nombre d'émotions éloigné de la confiance. Il s'approcha bientôt si près que je pus apercevoir le jaune de ces yeux vitreux. 

"Qu'est ce qui se passe ?" 

Elle ne cessait de le fixer d'un regard aigre. Je sentais un danger imminent, une sensation qui me prenait aux tripes. Je me plaçais naturellement devant elle, prête à user de mon don. Mais la seule chose que je réussis à provoquer fus de déclencher une crise caractérielle de la fille aux cheveux de jais, vexé dans son égo. Qui s'empressa de me bousculer pour lui faire face. 

"C'est un punk, n'y vois aucun affecte négatif pour les personnes fan du style musical. C'est juste un nom qu'on a donné à ce type d'individu" 

"Qui sont ?" 

"Les élèves les plus brillants de l'école de magie, trop brillant" 

Énonça l'individu d'une voie posée contrastant avec son attitude agressive. Son regard parcourait nos corps lentement, nous reluquant sans aucune honte.

 "Les plus feignants, incapable de patience et d'entrainement pour développé leur vrai potentiel. Ils préfèrent avoir recours à la magie noire c'est plus facile, et plus idiot" 

"Le vrai potentiel laisse-moi doucement rire, beaucoup on fait leurs marques... Comme le petit Enzo, hein Penelope" 

Il prit une voie mielleuse, exagéré. Une phrase qui déclencha un enchaînement de violence. Lui s'éleva dans les airs, retomba lourdement au sol et glissa sur plusieurs mètres malgré le goudron grisonnant de relief. Ce qui me fit penser que le sort jeté à mon encontre était d'un confort absolu par apport à sa chute. Lui se contenta de s'esclaffer, une réaction si étrangère à la situation qui prouvait qu'il n'avait pas une once de crainte devant nous. 

"Ah les filles vous êtes ad-ora-ble. Deux poupées sur pâte" 

Il se releva nous toisant toujours de son regard amusé. À ma droite la jeune adulte commença la récitation d'une deuxième formule, mais elle fut trop lente. Lui réitéra uniquement quelques syllabes et bientôt nous fûmes écroulé au sol, ne sachant pas si c'était le sifflement strident envahissant nos crânes ou la sensation de tension douloureuse qui crispait nos organes internes qui avait provoqué cela. Quoiqu'il en soit je compris vite que la gravité de cette situation était monté d'un cran. J'essayais d'ouvrir les yeux à plusieurs reprises, au moins pour vérifier où il se trouvait. Mais même cet habituel automatisme se révélait impossible à réaliser. Et quelques secondes supplémentaires suffirent à faire céder mes membres qui ne pouvaient même plus supporter mon poids. Ma face s'écrasa alors sur la pierre, et l'odeur de du goudron de banlieue s'enfouit dans mes narines. Je sentais néanmoins sa présence à mes côtés et un son, comme une mélodie, elle récitait encore la formule. Comment étais-ce possible ! Aucune partielle de mon corps n'était épargné et la seule chose dont j'étais capable était de retarder mon évanouissement. Quant à mes coté son corps se mouvait, de plus elle était apte encore à énoncer des paroles tout à fait audible. 

En un instant, toutes ces affreuses sensations quittèrent mon corps endolorit, mes paupières s'ouvrirent sur un spectacle surprenant. Elle était là, se tenant à présent droite comme un piquet espacé de lui par uniquement quelques mètres. Lui grognant et avançant si lentement, comme freiné péniblement par un vent de 140 km/h. Son bras tendu comme voulant l'atteindre à tout prix. C'est à ce moment que je vis, dépasser de quelques centimètres une lame luisante de sa poche. 

One year leftOù les histoires vivent. Découvrez maintenant