Josie
Il était 11 heures quand les cloches de l'Église retentissaient dans le ciel de la banlieue de Bruxelles. Le cimetière à proximité de celle-ci, était différent de ces semblables américains. À l'autre bout de l'Atlantique Ils étaient sous forme de grandes étendues vertes où tout semblais paisible. Ici le béton était maître, les seules verdures existantes étaient exposées en hauteur sur des blocs de granites qui me semblaient gigantesques. Là où plusieurs membres d'une même famille reposaient. Les vêtements noirs aussi n'était pas de rigueur. Mais ils étaient tout de même terne, pensais-je en regardant l'attroupement au loin. J'étais trop éloigné aussi pour entendre les pleures et plaintes, je ressentais pourtant leur portée. Le temps avança, le cercueil fut déposé, les larmes versées en torrents. Puis doucement les gens se dispersèrent. Sa silhouette assurée fus une des premières à se détacher du groupe. Accompagné de son père. Elle lui murmura quelques mots avant qu'ils se séparent. Puis elle s'assit seule sur un banc en contrebas des tombes. Un message fit vibrer mon téléphone dans ma poche :
"Saltzman je t'es vus."
Malgré les circonstances elle n'avait pas perdu son sens de la perspicacité aiguë. Je m'avançais en sa direction, prenant ce message comme une invitation à la rejoindre. Sa posture ne trahissait en rien le fait qu'elle venait d'assisté à des scènes déchirantes. Droite comme assistant à un court magistral au premier rang. En me rapprochant davantage, je distinguais sa peau que les seules imperfections semblaient être les cernes entourant ces prunelles. Elle regardait au loin, ne considéra pas mon arrivée. Je m'assis sans en avoir envie, comme un signe de politesse inexplicable.
"Le ministère de magie c'est chargé de l'affaire. Les Punks ont tous déguerpis en dehors de la ville."
Je voulus répondre, mais après réflexion je ne savais que dire. Un silence s'installa, il semblait léger pour elle. Moins pour moi. Des rayons de soleil vinrent inonder le banc clair. Ma longue chevelure luisait de reflets acajou. Tandis que ces boucles restaient teinté d'un noir impénétrable.
"Sa mère a voulu que je récite un discours, mais j'ai refusé"
J'eus un hoquet d'étonnement, Jamais il ne me serait venue à l'idée de rechigner à une tâche si honorable.
"Pourquoi ? C'était ta copine non ?"
"C'était la fille avec qui je couchais"
"Ca ne veux pas dire qu'elle n'avait pas d'importance pour toi"
"Tout le monde surestime cette importance"
Souffla-t-elle émoussé. Je mis cette réaction sur sa force de caractère.
"Tu as le droit d'être blessé ça n'enlève rien à ta force"
Ses réactions qui suivirent me laissèrent dans un état d'étonnement désabusé. Elle se projeta en avant comme si le fer de son assise s'était mis à fondre. Dans le même éclaire d'action, elle me faisait face les yeux injectés d'une fièvre incompréhensible même pour mon empathie de thérapeute.
"Je ne suis pas comme ça. Je ne me m'abaisse pas devant une fille avec si peu de caractère, devant personne en réalité ! Je suis une psychopathe sans cœur, qui ne s'attache à personne, qui ne pense qu'à rentrer au ministère pour pouvoir légalement botter le cul à des sales démons toute sa putain de vie."
Je m'étais efforcé à la regarder dans les yeux, je ne l'as redoutait pas. Pas aujourd'hui. À vrai dire ces paroles sur mon soi-disant caractère firent fusionner mes pensées de colère. Pour qui se prenait-elle, moi qui m'efforçais de l'aider depuis un mois maintenant, et cela malgré son caractère de garce finit. Elle était déjà loin quand je me levais aussi furieuse qu'elle avait pu l'être.
VOUS LISEZ
One year left
FanfictionJosie vient d'avoir 21ans, et après des années d'hésitations elle décide d'aller rendre visite à son premier amour. Mais qu'elle est son étonnement lorsqu'elle se rend compte que Penelope, ne se souvient en rien d'avoir un jour croisé son chemin. Il...