Chapitre 17

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Penelope

Tout me revins alors :

Le manque que j'aurai du subir toutes ces années, la déception, l'animosité, la haine, le manque, l'affection, la passion, l'amour. Tout me revins sous forme d'immenses vagues émotives qui immergea tout mon être. Noya mon esprit. Sans que je n'ai aucun contrôle. Puis des scènes défilèrent, j'étais spectatrice.

D'abord il y eu la première fois que je l'avais remarqué. Nous avions 10 ans chacune, c'était le premier jour de mon arrivée à l'école en Virginie. Elle avait ces cheveux réunit en nattes tirées. Il me semblais qu'elle dessinait quand une immense blondinette squelettique l'avais interrompu pour la tirer par le bras. J'avais appris peu de temps après que ces deux personnes si différentes fussent censées être des sœurs jumelles. Puis le premier cours à coté d'elle, sans sa rapace de sœur aux environs. Mais elle semblait si timide. J'avais décidé instinctivement d'adopter un comportement moins prédateur avec elle, qu'avec les autres. Je la faisait rire, toujours couvé par le regard de Lizzie ne supportant pas les débauches de son double. Cet en quelques mois, que j'avais réussit à mettre toutes les filles de mon âge à  mes pieds. Ce qui avait entraîné des disputes folles entre moi et Lizzie, nous avions fait des étincelles seulement quelques semaines après son arrivée. A cette époque cela me rendait folle de la voir agrippé à sa jumelle toute la journée, réalisant le moindre de ces souhaits.

Puis tout remua, pour me transporter dans les couloirs, lorsque que je la croisais. Toutes ces années durant. Il y avait ces moments, où je me rappelais de tous les détails même avec mon amnésie, mais en réalité sur la table vide à coté de moi, elle était la. Au self alors que je croyait que personne ne se mettait en face de moi, elle était enfaîte à cet endroits. Ou dans cette sortie scolaire, la place de devants toujours vide, était en réalité occupé par elle. Evidemment elle était la toujours malade des transports. Même des détails comme ceux ci me revenais en mémoire, comme si ils étaient d'une évidence limpide. Un jour nous avions eu gym ensemble, l'autre nous avions jeté un sort en cours de magie.

Puis la vue de ce menhir, au milieu du jardin. Je me souvenais l'avoir remarqué de nombreuses fois, mais en réalité, j'avais passé beaucoup de temps caché derrière, toujours avec elle. C'était à cet endroit isolé de tous que nos regards c'étaient croisés différemment. Là bas, nous nous retrouvions sans que jamais personne nous dérange. Ma tête contre son épaule. Puis nos mains entrelacées, derrière ce caillou d'abord puis rapidement en parcourant l'école. Et un jour, pleine de timidité elle avait osé contre toute attente, à m'embrassé. Je venais d'avoir 15 ans, elle ne les avait pas encore. Et cela m'avait bouleversé ! Pas dans le sens ou j'aimais une fille. Non, j'aimais un autre être humain que mes parents. Cela m'avait fait sourire sans interruption des journées entières Puis un soir, celui de mon anniversaire, isolé dans ma chambre, nous étions allées plus loin dans la relation.

Les mois, les événements avancèrent, je ressentais l'amour grandir entre nous. Et soudain mon idée, à la fois stupide et alléchante : ensorceler les dizaines de stylos, et les offrir à tous les résidents de l'école pour noël. Ainsi la moindre personne utilisant se stylo, verrai son écriture retranscrite sur un de mes immense carnet. En d'autres termes, ce que l'école écrirait dans leur journal intime, je le saurai. C'était ma première cachotterie à ma belle brune, elle n'aurait pas compris. J'étais fait d'un sang moins naïf et plus roué (personne rusée et sans scrupule) que le sien. Je pensais lui montrer dans quelques semaines. Quand tous auraient noté leurs petits secrets. Mais après quelques jours d'amusement tous c'était assombri. Voilà que mon chère directeur, et père de ma copine Dr Salzman avait écrit quelques phrases attirant mon attention :

One year leftOù les histoires vivent. Découvrez maintenant