Chapitre 13

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Josie 

 "Non je n'est pas voulu me suicider !" 

 Mes plaintes émergeaient de l'infirmerie, un bâtiment à droite du grand manoir, assez excentré. Il avait une allure moderne qui contrastait avec les longs couloirs peu rassurant de l'école de magie. 

 "Vous avez des antécédents de dépression ?" 

 Voilà que je répondais à des questions plutôt incommodantes, la face levée vers l'infirmière. Une quadragénaire fière, avec de petits yeux, un visage très ovale, un corps rond et trapu. 

 "Non !" 

Ces mêmes petits yeux semblaient percer ma peau pour y trouvé toute vérité. Devant cette persistance je m'inclinais honteusement. 

"Peu être... " 

 "Intéressant !" 

Cette clameur engagée venait de l'extérieur. La fille aux cheveux corbeau en retrait derrière la porte ne perdait pas une miette de mon échange laborieux avec la soignante. Celle-ci fis les gros yeux en direction de la voix. Empesta contre elle. Mais de l'autre bout de la pièce elle se mouvait avec une nonchalance féline, arrivant jusqu'à mon chevet. Adressant un regard appuyer à la femme. Elle lui répondit les sourcils exagérément froncé. Je l'a senti hésitante, puis finalement, elle se résolut à ne pas faire de scène dans cet endroit calme.

 "Mademoiselle Park insiste depuis une bonne heure maintenant, est ce que sa présence lors de ces quelques questions vous dérangerait ?" 

 Je balançais ma tête de gauche à droite fixant l'infirmière. Flatté sans oser lui adressé un regard, noyé dans cette timidité toute à moi.

 "Je continue donc, mais pas d'interruption Mademoiselle..." 

"Oui oui oui" 

 S'empressa t'elle de répondre ennuyer de cette personne à sa droite. Qui elle ne semblait pas loin de son cota d'agacement pour la journée. 

 "Avez-vous eu cette dernière semaine des pensées suicidaires, et ou noires ?"

 "Non" 

 "Peux être un mal être, dû à une situation familiale difficile ?" 

 "Non" 

 Je me pinçais les lèvres, la femme dans un élan de perspicacité certaine, m'envoyait des signaux corporelles clairement dubitatifs. 

 "Bon d'accord. Mais rien qui pourrait me conduire au suicide !" 

 Avouais-je devants cette pression. En évitant avec soin ces yeux de lynx de mon amie, elle qui ne devait rien savoir de cette fameuse situation familiale. 

 "Vous savez que cela fait deux fois que vous évoquez ce cas sans que je le mentionne. Votre inconscient essayerait peu être de se frayer un chemin, pour pouvoir me crier haut et fort les vrais raisons de votre présence ici, ou peu être..." 

 Elle s'arrêta d'elle-même incapable de finir sa phrase trop psychanalytique pour moi. Elle se racla la gorge. 

 "Bien je vais vous laisser vous reposer" Se hâta t elle, dans la gêne de quelqu'un qui fus prise en pleine confusion. Puis elle se tourna vers sa gauche. 

"Mademoiselle Park peu être est t'il mieux de laisser votre amie se reposer" 

 La réaction volcanique de la belle brune ne se fit pas attendre. La femme semblait avoir une cible entre les deux yeux. 

 "Je ne suis pas fatigué vous savez" 

M'empressais-je avant que l'une ne saute sur l'autre. Sans un mot l'infirmière quitta la salle, appuyant exagérément ces pas, peu être pour évacuer la tension qui l'habitais. Un faible moment de latence s'en suivis, avant que l'interrogatoire continue : 

One year leftOù les histoires vivent. Découvrez maintenant