Chapitre 45

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~Bon alors, mise au point sur ce chapitre mdr. Euh ... c'est clairement n'importe quoi ? J'ai pas vraiment réussis à faire passer ce que je voulais par écrit, mais j'ai le sentiment que je peux pas faire mieux. En plus, on arrive à la fin de l'histoire donc les choses risquent de s'accélérer x) Encore une fois, ce n'est pas la version définitive de cette fiction. C'est le prototype je dirais. Je vais réécrire entièrement certains chapitres et corriger les fautes d'orthographe tout ça tout ça x) Enjoy !~

Des caisses. Des centaines et des centaines de caisses. Empilées jusqu'au plafond, posées dans les coins de la pièce, étalées au sol.
Une commodes à moitié bancales disparaissaient presque sous une tonne de feuilles remplies d'écritures et de symboles. Une table en bois dont l'un des pieds avait été remplacé par une tige de parasol scotchée au chaterton pliait sous le poid d'un coffre en argent métallique. Deux chaises étaient collées au mur. Et au pied d'une d'elle, gisait quelqu'un.

Teresa.

Les neurones de Thomas arrêtent de fonctionner à partir de cet instant. Il ne voit que Teresa, Teresa dont les cheveux bruns s'étalaient en éventail autour de sa tête, Teresa dont le corps ne bougeait plus, Teresa avec sa lèvre ensanglantée. Il se précipite aussitôt vers elle, les yeux exorbités. Doucement, il s'accroupit à ses côtés, sa main essuyant le sang qui coule de sa lèvre inférieur.
Newt le rejoint bien vite, l'une de ses mains sur l'épaule de Thomas, l'autre caressant tendrement les cheveux de la belle brune. Ils restent silencieux, le temps d'assimiler ce qu'ils voient. Le temps de comprendre que Teresa dû se prendre un sacré coup sur la tête pour tomber dans les vapes.

- Faut appeler les flics cette fois, murmure Thomas. On peut leur indiquer où se situe ce bâtiment, leur dire qu'on a découvert tout ça ...

- Et comment on leur explique qu'on était préparé pour venir ? Et les deux gars qu'on a frappé ?

- On dit la vérité.

Newt pèse le pour et le contre, se demandant si c'est une bonne idée de tout raconter. En même temps, ils ne risquent pas grand chose. Ils n'ont rien fait de mal.

- Ok. On appelle la police.

Newt sort son téléphone et s'éloigne pour appeler la police. Thomas attrape une chaise et s'assoit vers Teresa, regardant son corps inerte sans bouger. La déplacer pourrait être fatale à sa vie. Il ne sait pas encore où est sa blessure, ni à quel point elle est grave. Il a peur.
La voix de Newt arrive à ses oreilles  comme s'il était sous l'eau en train de se noyer. Il distingue vaguement le corps du blond en train de faire les cent pas, son portable collé à son oreille.

Quelques instants plus tard, Newt revient. Il prend une chaise et s'assoit vers Thomas. Son regard navigue sur le corps de sa meilleure amie, essayant de comprendre comment ils ont pu en arriver là. Tout est allé si vite. Ils n'ont pas assez réfléchis, ça c'est sûr, et se sont lancés dans l'aventure sans prendre connaissance de cause. Comme des enfants insouciants. Ils auraient pu risquer plus qu'une nuit dans la forêt. Les dealeurs auraient pu les retrouver avant. Ils pourraient ne plus avoir de batterie dans leur téléphone. La batte de Newt aurait pu ne jamais exister.

Leur baiser aurait pu ne jamais se produire.

Newt frissone rien que d'y penser. Ce n'est pas normal tout ce qu'il a ressentit quand cet événement s'est produit. Thomas est ...
Est quoi d'ailleurs ?
Il ne peut plus le considérer comme son ennemis après tout ce qu'ils ont vécus. Mais pas comme un amis non plus. Leur relation est trop étrange pour être définit.

I Hate you, I love you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant