JAIME/BRAN/DAENERYS/JON

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JAIME V.


A Haut-Jardin, Jaime et des centaines d'hommes aux couleurs des Lannister, envahissaient les lieux. La bataille contre les Tyrell ne fit pas long feu. Les hommes d'Olenna se sont rendus, évitant ainsi les effusions de sang inutiles.

« C'est fini ?, demande Olenna assise dépourvue à son bureau.

– Oui » Répondit Jaime

– Désormais la pluie verse ses larmes sur notre château. S'est-on bien battus ?

– Comme prévu.

– Ce n'est pas notre fort, se désola Olenna »

Un long silence traversa les appartements de la Reine des Epines, jusqu'à ce que celle-ci se décida à parler.

« Bon et bien comment allez-vous vous y prendre ? Avec cette épée peut être ? demanda Olenna sentant son heure arrivée. C'était celle de Joffrey n'est-ce pas ? Comment l'avait-il appeler ?

– Pleurs-de-veuve

– C'était un vrai con ! enchaina la vieille dame. J'ai faits, pour protéger ma famille des choses inqualifiables. Cela ne m'a jamais empêché de fermer l'œil. C'était nécessaire. Tout ce qui devait être fait pour la maison Tyrell survive je le faisais. Mais je dois avouer que votre sœur à elle fait des choses que j'étais incapable d'imaginer. Ce manque d'imagination a causé notre perte. Cersei est un monstre.

– Pour vous, surement ! Pour d'autres, peut-être. Mais quand la paix sera revenue à Westeros, quand les peuples vivront mieux grâce à elle, peu importe aura été sa manière de faire, défendit Jaime.

– Vous l'aimez ! Et cela causera votre perte.

– C'est possible.

– Alors que vous aviez cette chance de vivre heureux avec Lady Arryn.

– Elle n'aurait pas été heureuse, Cersei veut autant sa mort que la vôtre.

– Comme vous semblez bon et faible en présence de ces femmes... J'espère qu'un jour vous agirez pour vous-même. Alors, que va-t-il m'arriver maintenant ?

– Cersei, avait plusieurs idées. Vous flageller avant de vous décapiter devant les portes du Donjon Rouge. Vous pendre sur les remparts de Port réal ou vous écorcher vive... Je l'en ai dissuadé. »

Il sortit alors de sa poche une petite fiole de poison donnée par Qyburn avant son départ, qu'il versa dans un des verres de vins posés devant lui. Il vit Olenna l'observer. Il lui tendit le verre. La grand-mère de Margaery demanda alors si cela la fera souffrir. Jaime, honnête lui assura que non. Il la vit alors boire la totalité du verre.

« Soit, je ne mourrai pas comme vôtre fils. Me griffant le cou, la bouche écumant de bave et de bille. La peau devenir violette, les yeux injecter de sang... Quelle horreur cela devait être pour vous, en tant que garde royal, et en tant que père voir l'avenir de votre maison s'étouffer de la sorte. Moi-même cela m'a choqué. Je ne m'attendais pas à une telle réaction. Je n'avais jamais vu agir ce poison auparavant. Dites-le à Cersei, la seule responsable de la mort de Joffrey, c'est moi et moi seule. » Ment elle alors en partie. « Jamais je n'aurais pu laisser ma petite-fille vivre avec un monstre...Je veux qu'elle sache que c'était moi ! » Conclue Olenna

Repensant à cette scène le cœur de Jaime se déchira et sans rien dire laissa la vieille femme mourir seule.

Après avoir vidé Haut-Jardin de tout son or, accompagné de Bronn et de ses hommes, Jaime commença à faire route pour Port-Réal.

Game Of Thrones : LE LOUP ET LA LUNE BLANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant