9 - Je suis sa proie..

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{En média : c'est comme ça que je vois le colonel Oliver Von Hohenhart}

L'hôtel du Lion d'Or : La Kommandantur, dimanche 23 juin 1940, 9h30.

-C'est effectivement une situation très délicate, vous m'en voyez navré pour votre fille. Suite au discours de mon père, expliquant qu'il est au courant de ce qu'il s'est passé hier au bal, Engel s'avance sur sa chaise pour poser ses avants-bras sur son bureau.

-Je me demande alors si je ne devrais pas plutôt, porter plainte, contre ce sergent Ackermann.

-Porter plainte ? N'est-ce pas un peu ex..

-Votre homme a levé la main sur ma fille ! Mon père ose élevé la voix, étrangement, le général ne dit rien, au contraire, ses lèvres forment un sourire désolé, à quoi est-ce qu'il joue ?

-Monsieur Dumont, vous savez très bien que porter plainte contre un soldat de la Wehrmacht du troisième Reich, l'armée, que dis-je, la fierté de notre Führer, serait totalement inutile, la justice française n'est pas assez efficace et pas assez puissante pour cela. Argumente le général nazi en se levant pour contourner le bureau afin d'être devant nous et de s'asseoir à demi dessus, gardant une jambe au sol pour se maintenir.

-Alors que voulez-vous que je fasse ? Vous êtes d'accord sur le point que votre homme n'avez pas à faire cela.

-Certes, mais nous n'avons pas la capacité requise pour retourner dans le passé et changer le cour des choses. Cependant, je peux faire quelque chose pour apporter justice. Mon paternel se redresse sur sa chaise, intéressé par ce qui va suivre.

-C'est à dire ?

-Je peux m'occuper personnellement de lui, je ne sais pas, par exemple le rétrograder ou l'envoyer au front. Propose le blond en prennant son verre de whisky pour finir le contenu restant.

-Sauf votre respect, est-ce réellement suffisant ?

-À vus des conditions actuelles, je pense que oui. Nous sommes en guerre Monsieur Dumont. Lui fait-il rappelé, et il a raison, que peut bien faire la justice française réduite à néant contre un soldat qui impose son autorité en France ?

-À qui le dites-vous. Murmure mon père en soupirant, on se lève alors en même temps que l'allemand qui serre fortement la main de mon père, scellant l'accord passé.

En voyant ça, je pose mes doigts sur ma main encore légèrement douloureuse de la vieille. À cause de cette même poigne de main.

-Avant que vous ne partiez, j'aimerai prendre rendez-vous avec vous Monsieur Dumont, pour discuter de l'avenir de cette ville.

-Très bien, je repasserai à la Kommandantur pour cel.. Engel coupe mon père en se reservant un verre.

-Ce n'est pas nécessaire, je viendrai moi même à votre mairie en fin de matinée.

-Très bien, à bientôt alors. La double porte s'ouvre à nouveau pour nous laisser sortir, je lance un dernier regard au général Rintenlberg, il fait de même alors je détourne la tête pour suivre mon père.

[...]

Maison des Dumont, dimanche 23 juin 1940, 13h30.

-Tu veux venir faire une promenade avec moi cette après-midi ? Je propose une sortie à ma soeur pour qu'elle ne déprime pas trop et qu'elle oublie l'incident de la vieille.

Romance ou violence ? [Nv T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant