Maison des Dumont, dimanche 23 juin 1940, 17h00.Le silence reigne depuis que Engel Rintenlberg est venu me chercher au siège de la Gestapo. Nous sommes montés dans sa voiture, rentrés chez moi puis partis à l'étage dans la salle de bain, actuellement je suis appuyé contre le rebord du lavabo et le général est devant moi, en train de regarder mes blessures.
Mon nez ne saigne plus, enfin. Cependant ma bouche elle, si. Apparemment, lorsque cet allemand a décidé de m'écraser la tête contre le bureau, ma peau a du s'ouvrir, heureusement ça, il ne peux pas le voir. Il faudrait que l'allemand, m'embrasse par exemple, pour qu'il remarque le sang se trouvant sur ma langue, que j'avale au moment même pour il entre en contact avec mon muscle. {pour ceux qui ne le savent pas, la langue est effectivement un muscle :)}
Chose qui n'arrivera jamais.
-Qu'est ce qu'il s'est passé, dans cette cave ? Demande-t-il d'un ton grave, signifiant une once de fureur, et de curiosité également.
-Rien qui puisse vous concerner. Je réponds avec une voix blanche, dépourvue d'émotions. L'homme me retourne vivement pour joindre durement son torse à mon dos, sa main - non gantée pour une fois - se dépose sur mon menton pour le forcer à me regarder dans le miroir.
-Dit le moi Rose, qu'est ce qu'il s'est passé. Qui a fait ça ! Mon tympan gauche bourdonne, il a crié tellement fort. Avec la force de main, le général Engel tourne légèrement mon visage pour bien mettre en évidence la trace rougeâtre qu'a laissé les deux gifles de mon ravisseur.
-Pourquoi voulez-vous le savoir ?
Une seconde fois, le nazi me fait pivoter pour me ramener face à lui, nos corps brûlant se touchent presque, nos odeurs se mélangent tandis qu'il tire sur mes pointes de cheveux pour me forcer à lever les yeux vers lui, dans le seul et unique but d'exercer cette asservissement, qui marche si bien sur moi.
-Réponds moi Rose.
-Il m'a giflé, à deux reprises. Il m'a également forcé à me pencher en avant, juste après ça il a écrasé ma tête contre le bureau avec violence, pour finir, il m'a pointé de son arme. J'ai dis tout ça avec une telle vitesse que je dois reprendre mon souffle juste après, je pense qu'il l'a eu, sa réponse, qu'est-ce ce qu'il compte faire maintenant ?
-Ich bring ihn um ! Fulmine l'allemand en contractant sa mâchoire, sa respiration s'accélère également, il est furieux, à cause de moi, ou de cet homme qui m'a violenté ?
-Qu'est ce que ça veut dire ? Ose-je dans un murmure à peine audible, ses pupilles s'enfouissent dans les miennes, mon coeur se resserre sans explication et j'arrête de respirer durant un moment. Jusqu'à ce qu'il décide d'agir.
C'est à dire, jusqu'à ce qu'il décide de coller sa bouche à la mienne, qui était jusqu'ici entre-ouverte. Ses lèvres se mouvent et j'adapte la cadence, sans savoir pouquoi je fais ça, c'est comme ci, un poid énorme venait de quitter mon organe vital, je me sens libérée de quelque chose, qui était encore inavouable il y a dix secondes.
En reprenant sa respiration, le général glisse ses mains sur mes cuisses pour me soulever et me déposer sur la commode, il fond une seconde fois sur mes lippes humides pour cette fois, unir sa langue à la mienne et explorer ma bouche.
Mes mains courent dans son dos que je remarque très musclés, pour finir leur course dans la chevelure blonde du général Rintenlberg, très douce et agréable au touché, que je tire à mon tour. Bien évidement, l'homme me rend la pareille en survolant mes cuisses de ses mains musclés, pour caresser doucement mon dos et finir sur mon cou qu'il maintient fermement.
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Romance ou violence ? [Nv T1]
Historische RomaneLes allemands sont arrivés le mardi 11 juin 1940 dans ma ville : Reims. Accompagné des réquisitions, des restrictions, de la violence sur civils. Beaucoup de personnes les voient comme des monstres sanguinaires, personnellement, mon avis est assez...