L'hôtel du Lion d'Or : La Kommandantur, mercredi 03 juillet, 09h00.C'est seulement deux jours après ma 'mission' d'espionnage que je suis convoquée à la Kommandantur, dans le bureau du général Rintenlberg. À mon étonnement, nous ne sommes pas seuls, il y a aussi ce Hans, l'officier qui est chargé de me surveiller, je me souviens de lui ; il m'avait aidé à ramener mes paniers du marché chez moi, il s'était montré très sympathique comme camarade de fortune, malgré mon comportement quelque peu désagréable.
Je me sens légèrement rassurée de sa présence, au moins, le général Engel Rintenlberg ne tentera rien avec moi, comme il a l'habitude de le faire. Quoique.. il serait capable de faire une démonstration possessive devant son officier.
-Bien. Tu confirmes ses dires ? Après mon récit, pour expliquer les conversations ennuyantes de Yves Terrier, l'allemand détourne son regard vers Hans, visiblement, il était également chargé d'espionner cet homme.
Je ne sais pas si je suis vexée ou en colère. Il ne me croit pas capable d'écouter quelqu'un seule ?
-Oui, tout est correcte. Acquise celui-ci en hochant la tête poliment.
-Tu as réussi le test, c'est parfait.
-Le test ? Je me redresse.
-Oui, c'était une mission test. Je voulais savoir tout d'abord si tu allais m'obéir en allant sur les lieux, c'était le cas. Cependant rien ne me prouvait que tu avais accomplis correctement ta mission. Alors j'ai envoyé Hans vérifié les conversation de ce Yves, maintenant, je suis sûr que tu vas m'obéir convenablement. Le général me sourit, d'un sourire en coin, qui veut dire 'je t'ai bien eu non ?'. Une soudainement envie de prendre la petite statue en bois qui est à portée de main et de lui lancer au visage me prend. Mais je me ravise.
-Vous n'aviez pas confiance en moi ?
-Et je ne l'ai toujours pas. Poursuit-il en montrant ses dents, souriant de plus belle. Je jette un coup d'oeil à la statuette. Qu'est ce qui m'en empêche ? Hans ? Il ne se douterait pas qu'une femme comme moi puisse faire une chose pareille. Alice ? Oui, c'est elle qui m'empêche de faire une bêtise de plus.
-Alors pourquoi est-ce que vous avez besoin de moi. Siffle-je en le fusillant du regard, traduisant la haine que je porte à son égard.
-Cesses immédiatement ce ton avec moi Rose. Tonne l'homme en se redressant à son tour sur sa chaise, un instant, notre contact visuel ne se quitte plus, pour une dernière fois, lui montrer tout mon antipathie. Puis j'aborde un regard neutre tandis que lui continu sur le noir.
Entre temps, Hans a quitté le bureau en s'excusant discrètement.
-As-tu déjà oublié le pacte ? Tu m'es dévouée, entièrement frauleïn.
-Je le sais, je n'ai pas oublié. Réponds-je en m'enfonçant un peu plus dans ma chaise tout en croisant les bras sur ma poitrine comme une enfant de cinq ans qui n'a pas eu de bonbons.
-Alors arrêtes avec tes questions idiotes.
-Mais vous ne me faites pas confiance ! Je hausse les épaules et aborde une mine boudeuse. Après ça, Engel Rintenlberg plisse les yeux et se penche sur son bureau pour pouvoir poser ses coudes sur celui-ci, me toisant de ses yeux clairs mais abritant la noirceur à l'état pure.
-C'est cela qui te dérange ? La confiance ?
-N'est-ce pas la base solide d'une relation ? C'est sortit tout seul.
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Romance ou violence ? [Nv T1]
Historical FictionLes allemands sont arrivés le mardi 11 juin 1940 dans ma ville : Reims. Accompagné des réquisitions, des restrictions, de la violence sur civils. Beaucoup de personnes les voient comme des monstres sanguinaires, personnellement, mon avis est assez...