Maison des Dumont, mecredi 10 juillet 1940, 13h30.Un rire nerveux glisse entre mes lèvres lorsque je remarque la situation dans laquelle je me suis mise. Engel est allongé dans la baignoire remplite d'eau, avec, littéralement, moi par dessus. Allongée également sur le dos, ou plutôt sur son torse, je suis obligée de maintenir les bords de la baignoire si je ne veux pas avoir la tête sous l'eau et par la même occasion, être totalement contre lui.
-Nous allons parler un peu, toi et moi.
-Je vous écoute. Réplique-je en me concentrant du mes doigts qui glissent légèrement, je ne dois pas lâcher.
-Ce que tu as vu hier soir, était ta punition. Et j'aimerai qu'elle soit la dernière.
-Et moi donc ? Un second rire nerveux s'échappe encore une fois sans que je ne le contrôle.
-Le problème vient de toi, fraülein. Tu ne serais pas punie si tu m'obéirais comme je te le demande. Sa main caresse doucement mes cheveux mouillées, puis ma nuque alors que je peine à rester à la surface de l'eau.
-Je me suis déjà excusée, général, je ne recommencerai plus.
-Oui, je le sais, tu ne viendras plus en compagnie de ton ami, ça c'est sûr. Mais tu trouveras un autre moyen de me désobéir, je te connais. Poursuit-il d'une voix plus froide, en posant ses mains sur mes épaules.
-Non, c'est faux.. Je sursaute lorsque je ressens ses mains faire pression sur épaules, qu'est-ce qu'il fait ?
-Rose, ce n'est pas jolie de mentir.
Il ne me donne pas le temps de répliquer quelque chose qu'il émet une force dans ses mains me faisant lâcher et par cette action, me fait plonger la tête sous l'eau. Voyant qu'il ne me lâche pas, je me débats, m'agite, tente de le frapper, cependant rien ne le fait réagir, c'est seulement au bout d'une vingtaine de secondes - je crois, lorsqu'il l'a décidé, qu'il me relâche et je remonte à la surface.
Paniquée, je m'accroche au rebord de la baignoire tout en toussant, à cause de l'eau que j'ai avalé. Par sa faute. Ne voulant pas rester une seconde de plus dans ce bain avec mon bourreau, j'essaye de me lever pour sortir en vain. L'allemand attrape d'un geste habile mes bras pour me rallonger contre lui, en prenant soin, de me laisser la tête au dessus de l'eau.
-S'il vous plaît.. Marmonne-je toute tremblante.
-Je n'en ai pas fini avec toi, dit-il toujours d'un timbre sec, vas-tu continuer de me désobéir Rose ? Ses mains sont prêtes à me replonger dans l'eau, ne tenant plus, j'abdique faiblement.
-Non ! Non, non..
-Est-ce un non par dépit, par peur ou par vérité ? Questionne le nazi sans enlever ses mains de mes bras.
-Les trois. Avoue-je en me crispant.
-Très bien, tu vois quand tu veux, c'est pas bien compliqué de dire la vérité et d'être obéissante. Je hoche frénétiquement la tête et dès lors qu'il me lâche, je m'active à me lever pour sortir, c'est sans compter sur l'avis du général Rintenlberg, qui me retient une fois de plus en posant ses mains sur ma taille.
-Rose. Siffle-t-il comme un avertissement.
-Je.. vous m'avez relâché, je pensais que..
-Non. Tu restes ici. Me coupe l'homme en glissant une de ses mains sur mon ventre pour me maintenir contre lui.
-Mais pourquoi ?
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Romance ou violence ? [Nv T1]
Historische RomaneLes allemands sont arrivés le mardi 11 juin 1940 dans ma ville : Reims. Accompagné des réquisitions, des restrictions, de la violence sur civils. Beaucoup de personnes les voient comme des monstres sanguinaires, personnellement, mon avis est assez...