17 - Tu es à moi

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Guettez à la fin du chapitre ;)

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L'hôtel du Lion d'Or : La Kommandantur, lundi 01 juillet 1940, 14h45.

-Tu vois que ce n'était pas si compliqué d'accepter directement ! Me fait remarquer l'allemand en posant ses mains sur le rebord de fenêtre, m'emprisonnant alors entre son torse et le rebord de fenêtre. Pour réponse, je hoche simplement la tête de haut en bas, toujours en fixant les médailles sur le côté de sa veste verte.

-Bien. Maintenant j'aimerai qu'on parle de ces chiens de britanniques. Tu as forcément du entendre parler d'eux non ?

-Oui, dans le journal..

-Juste dans le journal ? Tu ne sais rien d'autre ? Poursuit-il en penchant un peu plus vers moi, m'obligeant à tourner la tête sur le côté si je ne veux pas qu'il m'écrase.

-Non. Rétorque-je d'une petite voix, en tentant à tout prix de calmer mon angoisse. Mes mains deviennent moites et un frisson me parcourt l'échine.

-Menteuse. Murmure le général à mon oreille, je ferme les yeux et me concentre sur ma respiration.

-Je ne mens pas général, je ne suis au courant de rien d'autre de ce que j'ai lu dans le journal ce matin.

-Pourquoi tu t'obstine Rose ?

-Je vous jure que je ne mens pas ! Répète-je presque en criant, il ne faut pas que la panique prenne le dessus, mais je ne peux empêcher mon corps de trembler.

-Pourquoi tremble-tu dans ce cas ? Continu Engel en replaçant une mèche de cheveux - qui s'était échappée de mon chignon - derrière mon oreille, j'aperçois un petit sourire mesquin qui déforme ses lèvres.

Cet homme sait quel effet il me procure, il sait qu'il peut me faire avourt n'importe quoi, il sait qu'il peut faire ce qu'il veut de moi.

-C'est à cause.. de notre proximité, je n'ai pas l'habitude d'être si proche d'un homme, comme vous. Réussis-je à articuler non sans difficulté. Sa réaction est de rire légèrement avant de se rapprocher encore une fois de mon oreille.

-Notre proximité ? Quand ma verge sera au fond de ta gorge, là, tu pourras te plaindre de notre proximité. Automatiquement, mes joues prennent une couleur pivoine, je me cache alors le visage de mes mains, j'ai si honte et suis si genée par ses dires.

Un rire déplacé se dégage de sa bouche et je n'ose pas retirer mes mains, la situation l'amuse alors que moi, pas du tout. Le nazi prend alors la propre initiative d'enlever mes mains de mon visage pour les tenir dans les siennes.

-Vous êtes mal-poli ! Me plaigne-je en essayant de faire libérer mes mains, en vain.

-Mal-poli ? Rose, je n'ai dis qu'une vérité de plus. Ça va arriver un jour, ou l'autre.

-J'avais bien compris ça ! Maintenant lâchez moi vous me faites mal ! Le général Rintenlberg ne me fait pas mal, je veux juste qu'il me lâche pour pouvoir partir de ce bureau de malheur.

D'un seul coup, l'allemand reserre ses deux poignes dans le but de m'écraser les mains, je pousse un petit bruit de douleur et tire plus fort mes bras.

-Et là ça va mieux ? Je cesse toute forme de résistance pour plonger mes pupilles dilatées dans les siennes, il le fait exprès, pour se moquer de moi et me faire du mal.

Romance ou violence ? [Nv T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant