{Chapitre 19}

1.9K 53 3
                                    

23 avril 2018
6h02
Maison de Corentin

Point de vue de Dina :
Mmh, toujours un plaisir de se réveiller si tôt un dimanche matin. Mon avion enfin du coup notre avion vu que Corentin a privatisé un « jet » pour aller à Lyon beaucoup plus rapidement qu'en vol normal et aussi pour se la péter hein, part à 8h 30 alors c'est pas vraiment le moment de trainer au lit.

Co' dors encore, je le réveille doucement et le laisse se lever doucement pendant que je descends pour aller préparer notre petit déjeuner.

Je lui prépare une omelette au jambon (histoire de faire plaisir à NoixDeCocooo hehe) et me sert un bol de miel pops vu que j'ai fini les chocapics hier matin et qu'on a pas eu le temps d'en racheter, breef.

J'allume la télé et me pose devant en attendant que Corentin me rejoigne.

Dina : Hello mon bé
Corentin : J'ai la tête dans le cul ce matin.

Hum, un régale.

Dina : Je t'ai préparé une omelette, elle est dans le frigo.
Corentin : Merci.

Il me sourit, j'ajoute :

Dina : Tu rentres avec moi ce soir à Paris, tu restes à Lyon chez toi ou tu rentres direct ici ?
Corentin : En vrai, j'aimerai bien venir avec toi à Paname, ca te dis ? Juste quelques jours ?
Dina : Tu peux, mais les matchs et tout ?
Corentin : Les matchs, c'est le samedi, j'ai juste à rentrer le jeudi soir un truc comme ça et c'est bon.
Dina : Comme tu veux, enfin après chez moi c'est
comment dire, petit ? C'est suffisent pour moi et mon chat mais pour 2 PLUS mon chat, que tu sois pas surpris.
Corentin : Franchement c'est le dernier de mes soucis, ce que je veux, c'est être avec toi, le reste j'men fou.

Je me lève pour aller lui faire un câlin, j'ai beaucoup trop de chance de l'avoir avec moi, ayez un Corentin dans vos vies, c'est grave utile j'vous jure.

8h22

Corentin : DINAAAA ALYA FEKIR, L'AVION PARS DANS 8 PUTAIN DE MINUTES, SI DANS LES 10 PROCHAINES SECONDES T'ES PAS DESCENDU, JE PARS SANS TOI ET TU SAIS TRES BIEN QUE J'EN SUIS CAPABLE ALORS NE ME FAIT PAS ATTENDRE PLUS LONGTEMPS S'IL TE PLAIT.
Dina : Eh eh doucement bijou, tu te calmes déjà, jsuis là, j'arrive.
Corentin : Bouge-toi avant que je t'étripe.
Dina : Au pire on s'en fou d'être en retard, à quoi ça sert d'avoir un jet privé si il part sans personne à l'intérieur ?

Logique nan ? J'attrape mes baskets, les enfiles et sors de la maison que monsieur ferme derrière moi.

Corentin : Accélère

Il s'apprête dans la voiture côté conducteur avant que je lui demande :

Dina : Je peux conduire ?
Corentin : Genre t'as le permis ?
Dina : Pour qui tu me prends ? Alors je peux ?
Corentin : Jamais de la vie je laisse quelqu'un conduire ma suublime voiture, t'es malade.
Dina : Eh, au pire t'as peur de quoi ?
Corentin : De mourir, c'est suffisent comme prétexte ?
Dina : Fait moi confiance, au moins une fois dans ta vie.
Corentin : Si t'es dangereuse, tu reprends ta place, compris ?

Je lui fais un clin d'œil et attrape les clés qu'il me lance en souriant.

Je commence à conduire et je le sens bien raide à côté de moi le garçon, on dirait ma mère avec moi quand j'avais fais la conduite accompagné, tout un délire ça aussi.

Dina : Calme-toi Corentin, le fait pas exprès.
Corentin : J'fais pas exprès, je te jure t'es un vrai danger public là.

J'attends d'être sur une grande route droite sans personne autour pour lui mettre un petit coup de pression. Je mets un petit coup de volant qui dévie un peu ma trajectoire.

Corentin : AAHH
J'éclate de rire en entendant son petit cri toujours viril.
Corentin : C'est pas drôle, va y t'es conne.

On arrive tranquillement à l'espèce d'aéroport où notre jet doit décoller. Un p'tit bonhomme avec un gilet jaune nous accueille.

Gilet jaune (merci macron) : Je viens prendre vos valises pour les mettre dans le jet.
Dina : On peut les prendre nous même vous savez.

Alala ce monde de riches, c'est pas mon domaine.

Gilet jaune : C'est mon métier mademoiselle.

Il ouvre le coffre de la voiture comme ci elle était à sa mère, il se prend pour qui encore celui là ?
Le p'tit gros descend nos valises et s'adresse à mon copain :

Gilet jaune : On peut prendre une photo ?
Corentin : Oui bien sur.

Le mec sort son téléphone et prend un selfi avec mon copain, ça aurait avec moi (ce qui risque pas d'arriver d'ailleurs), je l'aurai déjà envoyé chier, Co' il est trop gentil c'est fou ça.

Le gilet jaune prend nos valises après avoir chuchoté un « bon courage » et m'avoir lancer un bref coup d'œil, pour ensuite avoir emmener nos valises dans le jet.

Dina : Je monte pas là dedans moi.
Corentin : Arrête de faire ton bébé, tu montes et tu pose pas de question.
Dina : On dirait un avion de chasse, pas un avion pour se déplacer, grand malade lui.
Corentin : T'es chiante.

Il me prend la main et m'emmène dans son truc. C'est vrai c'est pas comme je l'aurai imaginé.

Dina : Ah nan enfaite, c'est mignon. T'a du payer le voyage super cher, je te rembourserai.
Corentin : Ca va pas la tête, t'as déjà pas assez de sous pour d'acheter un mcdo alors un vol en jet.

Il rigole, tout fier de sa connerie. Je suis super gênée car j'ai l'impression de profiter de lui, d'être comme une michto, j'aime pas ça.

Corentin : Nan plus sérieusement, ca me fait super plaisir de pouvoir te faire profiter de ça, te pose pas pleins de questions, si ça te fait plaisir, alors ça me fait plaisir à moi aussi.

Bruuh je l'aime.






Hello ! nouveau chapitre un peu inutile mais je trouvais important de poster 🙂
Bonne lecture ❤️

𝙱𝚘𝚞𝚗𝚍 | 𝙲𝚘𝚛𝚎𝚗𝚝𝚒𝚗 𝚃𝚘𝚕𝚒𝚜𝚜𝚘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant