{Chapitre 21}

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23 avril 2018
‪12h08‬
Hôpital de Lyon

Point de vue de Dina :
J'ai peur, peur de le retrouver dans un piteux état, malgré les nouvelles rassurantes de ma mère, je ne veux pas voir mon frère mal.
Je prends la main de Corentin et entre dans la chambre de Nabil.

Waouw, il a quelques blessures sanglantes sur le front et les joues, une plaie plutôt apparente sur le bras droit, le même bras qu'il s'était cassé pendant notre enfance lors d'une de nos multiples escales dans la forêt à vélo (je suis beaucoup de trop nostalgique va falloir ça arrêter de suite Dina).

Il a quelques perfusions dans le bras et il est endormi à point fermer, je n'ose pas le déranger, surtout j'ai peur qu'il se réveille d'un coup et qu'il ne se souvienne plus de moi (je regarde trop de film moi c'est un délire).

Je regarde Corentin pour chercher un peu de courage, il me sourit et je sers fort sa main et vais déposer un bisou sur la main de mon frère.
Mon téléphone sonne, je sors de la chambre après avoir embrassé rapidement Co'.

« Numéro inconnu », je décroche ou pas ?
?? : Bonjour, Jean Luc de EDF, l'isolation de votre...
Dina : Jean Luc tu me saoules putain c'est pas le moment là !!

Je raccroche, suffisamment énervé et manque de faire tomber mon téléphone au sol. Je prends un grande inspiration avant de re-rentrer dans la chambre.
J'ai la grande surprise de voir Nabil ayant la tête tourné vers la porte avec un léger sourire.

Nabil : Dina ma sœur !

Je referme la porte et m'avance jusqu'à son lit. Je prends sa main dans la mienne et la presse doucement contre moi.

Dina : Nabil..

Il me regarde sans jamais effacer son sourire. Je l'observe, triste et désemparée.

Nabil : Eh, fais pas cette tête !
Dina : Ne me dis surtout pas quelle tête je dois faire s'il te plait !

On rigole, enfin moi c'est plus un rire nerveux mais pas lui apparemment, ça fait du bien.

Dina : Explique-moi ce qui s'est passé.
Nabil : Bah c'est très compliquer, je suis sorti de chez pour prendre ma voiture pour aller à l'entrainement, et là une Audi blanche me percute. Je me souviens de pas grand-chose, juste une nana et descendu pour voir si j'aillais bien, j'ai dit que oui, alors que pas du tout. Du elle est parti, elle n'avait pas trop l'air dérangé par ce qui venait de se passer. Du coup je me suis levé pour appeler les pompiers. Et je suis arrivé ici.

Dina : Elle ressemble à quoi la nana ?
Nabil : Plutôt jeune, la vingtaine, fausse blonde, les seins refaits, elle est un peu belle, c'est les seules choses que je peux te dire.
Dina : Est-ce que si je te montre une photo d'elle, tu seras capable de la reconnaitre ?
Nabil : Euh ouais, mais comme tu pourrais savoir, y'a trois milliard de filles sur terre ? (DANS L'UNIVERS Y'A SEPT MILLIARD D'ETRE HUMAINS, nek mon sang. Pardon reprenons)
Corentin : Elle a bac +15 en enquête, t'inquiète même pas pour ça.

Je rigole et lui montre une photo de la meuf que je pense être sa « renverseuse », je croise tout mon corps pour qu'il me dise non.

Nabil : Ouais c'est elle, pourquoi tu l'a connais ?

Au putain, ça va très mal finir pour elle.
On continue de parler tranquillement mais j'ai vraiment la tête ailleurs, va falloir que je mette vraiment les choses au clair avec certaine personne, bref.

On rentre à la maison, on est revenu à Lyon, on prendra le train dans la journée. Je retournerai en cours mardi, c'est pas grave, et ouais franchement je m'en remettrais.

Dina : Je suis heureuse que mon frère aille bien.
Corentin : Moi aussi, c'est cool qu'il n'est rien de grave.
Dina : Je vais me coucher babe, bisous je t'aime.
Corentin : Mais... non, je veux pas dormir.
Dina : Ben y a la télé et la play en bas.

Il me sourit et je monte me changer. J'enfile un pyjama assez léger et je me glisse sous les draps.

***

23h 59

Je sens Corentin remonter après avoir été un peu sur la play avec ses copains de Munich. Je me repositionne donc dans les bras de mon copain pour une bonne nuit de sommeil. A demain Lyon.







HELLOOOO 🤪

j'espère que vous allez bien, et que le chap vous a plu !

un peu d'action, tout ce qu'on aime hehe.

𝙱𝚘𝚞𝚗𝚍 | 𝙲𝚘𝚛𝚎𝚗𝚝𝚒𝚗 𝚃𝚘𝚕𝚒𝚜𝚜𝚘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant