Chapitre 18

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   Maintenant une semaine que je suis alitée. Ma grossesse se déroule toujours à merveille quoi que le soir je sens quelques petites raideurs dans la bas du dos mais rien de plus inquiétant. Julien et moi restons donc toujours cloîtré à la location étant donné que visiter Dublin tout seul n'est une activité si intéressante que ça pour lui.

   Ce matin, je me suis réveillée vers environ neuf heures. Les draps du côté de Mon Juju étaient encore chauds et possédaient encore son odeur. Je plongea ma tête dans les tissus pour absorber l'odeur de mon Prince. C'était un peu comme une drogue pour moi. Tout à coup je senti comme un violent coup de barre de fer dans le bas du ventre: je me plia en deux au milieu du lit. Je n'ai jamais connus ce genre de douleur. Celle encore que j'avaie ressenti le soir où j'ai découvert ma grossesse n'était pas comme celle-ci. Quand la douleur fut passé ce qui ne m'inquièta pas trop -je me disais que c'était quelque chose de normal dû au reveil- je marcha jusqu'aux toilettes. Je fis pipi et m'essuya. Au moment de jeter le morceau de papier toilette dans la cuvette je vie du sang épais un peu comme lorsque l'on a ses règles.  Je me mis à paniquer avec mon morceau de papier souillé entre mes mains. Au bout de quelques minutes de réflexion je le jetta dans la cuvette et me rapella des bonnes paroles du médecin qui m'avait dit que des saignements qui pouvaient apparaître au cours la grossesse quand je lui avait rapellais que j'avais mes règles et prenait la pillule religieusement -façon de parler vu le contexte.  Je tira la chasse d'eau qui fit couler le papier taché de mes humeurs qui venait de ce noyer.

    Arrivait dans le salon, Julien accordait sa guitare sur la canapé. Je m'assis à ses côtés et entoura sa taille avec mes bras. Il posa l'instrument à ses pieds, me serra contre lui avec son bras gauche et me caressa le ventre avec la main droite. Juju m'embrassa le haut des cheveux: "T'as faim Pichnette?

-Arrête, lui grognais-je dans son torse

-Arrête quoi ma Pichnette? me répondit-il faussement naïvement

-De m'appeller comme ça! lui dis-je en me débarrassant de ses bras affectueusement., et oui, j'ai faim!"

Julien se leva et me laissa seul sur le canapé. J'alluma la télé pour voir ce qu'il y avait à la télé.  "Ça va ce matin? m'interrogea t-il

-Ouais, ça tire un peu mais ça va, lui dis-je."

Julien revint dans le salon avec un plateau bien garni: des chocolatines, du chocolat au lait, du café, du jus d'orange et une grande enveloppe en papier kraft. Il pris une chocolatine et se servi une tasse de café. Je fis de même et bu une gorgée de mon chocolat brûlant. Je lui demanda: "Qu'est-ce qu'il y a dans ton enveloppe?

-Regarde, me dit-il en essuyant ses doigts qui furent auparavant graissés par la vienoiserie et en ouvrant l'enveloppe, j'ai un enfin deux nouveau projets.

-Vas-y raconte, le pressais-je la bouche pleine

-Voilà, j'ai pour projet de sortir un EP de quatre titre qui sera en quelque sorte un prélude à un album que je vais essayer de sortir par la suite, m'expliqua-t-il en me montrant des papiers et des photos

-Et pour le financement, lui demandais-je en posant ma main sur mon ventre rond pour sentir bouger ma fille

-Pour le financement, dis-t-il en posant à son tour sa main sur mon ventre, je vais demander de l'aide sur un site participatif. Je veux faire mon EP et mon album avec mes fans comme ils auront misé avec leur argent. J'ai envoyé le dossier à ma manageuse. Quand on rentrera, je vais tout mettre à plat.". Julien vida le contenu de sa tasse et mangea le dernier morceau de da chocolatine. Il se leva avec l'enveloppe qu'il alla renger dans son sac. Je fini ma chocolatine et me coucha péniblement sur le canapé pour regarder la télé.

   Tout à coup je senti une violente douleur qui me pris le bas du ventre et tout le dos: je gemis et toucha mon ventre. La douleur resta pendant cinq bonnes minutes avant de repartir. Elle revint quelques heures plus tard alors que je mangeait avec Julien. Cette fois-ci c'était vraiment trop violent et je fis tomber ma fourchette par terre à la grande réjouissance de Crapule qui vint manger les spaghettis et lècher la sauce tomate sur le sol de la cuisine. Julien le chassa et s'agenouilla à côté de moi.  Il me caressa le bas du dos : "T'as des contractions, c'est ça ?me demanda-t-il

-Je sais pas, dis-je le souffle coupé par la douleur intense, ça fais deux fois

-QUOI! Et tu me le dis pas, me cria-t-il dessus en se relevant

-Mais c'est bon me gueule pas dessus, j'ai suffisamment mal, lui répondis-je en pleurant

-Je vais appeler l'hôpital" Et Julien partit prendre son téléphone. 

   Quand la douleur fut partit, je ne cessait de me ressasser la scène. C'était la première fois depuis l'annonce de ma grossesse que Julien me criait dessus. Avant il n'avait jamais haussait le ton avec moi. Les larmes me coulaient sur les joues: étais-ce le début de la fin? Non! Non, ce n'était pas possible, il m'a juste criait dessus car il stressait pour le bébé  -ou pour moi. Les embrouilles n'allaient pas commencer le bébé à peine né car après sans Julien, je serai vraiment seul. Peut-être stressais-je pour rien. Oui, je m'en suis persuadé.

   Je ramassa ma fourchette et la jeta dans mon assiette avant d'enfoncer ma tête dans mes coudes posés sur la table. Je sanglotais. Julien entra silencieusement si bien que je ne l'entendit pas et noua des bras en dessous de mes seins qui devenaient jour après jour de plus rn plus douloureux. Il appuya son menton sur le haut de ma tête. Nous restâmes quelques minutes dans cette position avant que je ne me debarasse de son emprise: "Arrête Julien" lui soufflait-je. Je me leva de la chaise et pris la direction de notre chambre. Il m'arrêta sur le peron de celle-ci. "Excuse-moi Princesse pour tout à l'heure. J'ai eut si peur pour toi et pour le bébé." me dit-il. Je lui attrapa la main et le conduit vers le lit. Là, nous nous couchâmes au creux des draps défaits et froids l'un serant l'autre au creux de soi. Le bébé bougeait, ça me rassura. "Julien, murmurai-je, tu m'aimeras toujours?

-Autant de temps que la vie me donne mon amour, me dit-il en me carssant le bas du dos

-On se séparera pas pas vrai?

-Je sais pas ce que nous réserve le futur mais pour l'instant il n' en ai pas question, me dit-il tout en essayant de s'endormir

-Je veux pas perdre Ju. Je t'aime plus que tout, sanglotais-je

-Moi aussi je veux pas te perdre. Au fait l'hôpital à dit que dès que tu sens la moindre douleur on va les voir. Repose-toi et stresse pas. "

   Je savais qu'il était sincère dans ses propos et qu'il était à la fois gêné de voir dans cet état. Il su vite mettre un terme à notre conversation et à me faire plonger dans le monde des rêves. Néanmoins j'avais un mauvais près sentiment, un peu comme un pincement au coeur. Je ne savais pas pouquoi je l'avais mais j'étais sûre que ce n'était pas à cause de Julien. Serai-ce à cause du bébé?

Intrusøs (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant